covid19Face à l’épidémie Covid-19, le dispositif de surveillance s’est adapté afin de suivre en temps réel son évolution, tant pour les données de mortalité que pour celles de morbidité.

 

Dès le 10 janvier 2020, un premier dispositif de surveillance de la Covid-19 fut mis en place par Santé publique France. Avec le passage au stade 3 de l’épidémie, le dispositif de surveillance de la Covid-19 a été profondément modifié. Ses objectifs sont à la fois de comprendre l’épidémie, de surveiller les souches du virus circulant dans le territoire et d’évaluer les mesures de contrôle mises en place pour lutter contre l’épidémie. La compréhension de l’épidémie passe par le suivi du développement du Covid-19 dans le temps et l’espace, le suivi de sa gravité par l’identification des populations à risque et l’estimation de son impact sur les populations et le système de soins.

 

Méthodo Covid 19

 

Un suivi de la morbidité multi-sources

Les infections respiratoires aigües et les consultations ou hospitalisations liées au Covid-19 sont particulièrement suivies, tant en médecine de ville et hospitalière que dans l’hébergement collectif pour personnes âgées (Ehpad). En médecine de ville, deux réseaux sont mobilisés. Parmi les soixante-trois associations SOS-Médecins, soixante-deux transmettent à Santé publique France 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 France les données relatives aux actes médicaux réalisés lors des visites à domicile ou dans les centres médicaux.

 

Le Réseau Sentinelle (Inserm-Sorbonne) formé de 1 314 médecins généralistes (2,1 % des généralistes libéraux en France métropolitaine) et de 116 pédiatres (4,3 %) évalue le nombre de cas possibles de Covid-19 diagnostiqués par consultation ou téléconsultation et le nombre de cas positifs Covid-19 dans l’échantillon prélevé. La surveillance clinique et virologique ainsi effectuée permet de suivre l’évolution hebdomadaire de prélèvements positifs, de caractériser génétiquement le virus, d’évaluer le nombre de nouvelles consultations pour Covid-19 en médecine de ville et estimer in fine la morbidité due à l’épidémie.

 


À l’hôpital, ce sont les dispositifs de surveillance sanitaire des urgences et des décès (SurSaUD®) et de l’organisation de la surveillance coordonnée des urgences (Oscour®) qui transmettent quotidiennement le nombre de passages aux urgences hospitalières pour suspicion de Covid. Ces données sont déclinées par classes d’âge, sexe et aux niveaux national, régional et départemental.

 


Le dénombrement des hospitalisations s’appuie quant à lui sur le Système d’information pour le suivi des victimes (SI-VIC) et les 194 services de réanimation sentinelles. Enfin, les données des Ehpad et établissements médico-sociaux remontent directement aux ARS.
Les tests, qu’ils soient effectués en laboratoires d’analyse de biologie de ville ou en laboratoires hospitaliers sont aussi comptabilisés tout comme le nombre de tests positifs parmi les prélèvements chez les médecins de ville pour insuffisance respiratoire aigüe. Ils contribuent à suivre l’évolution dans le temps et l’espace de la diffusion du virus.


Deux applications dédiées, l’une pour l’hôpital, l’autre pour les Ehpad en mars, permettent d’estimer quotidiennement le nombre décès pour les deux principaux lieux de leur survenue. Le profil des personnes décédées est analysé via les décès certifiés électroniquement du CépiDc (Inserm). Enfin, les données d'état civil (Insee) permettent de détecter l'existence d'un excès de mortalité par rapport aux années précédentes et d'en estimer l'ampleur. L'attribution de la surmortalité due au COVID-19 sera analysée par après.

 

En savoir +

Géodes (Santé publique France) 

ARS HdF : point de situation dans les Hauts-de-France

ARS HdF : un guide de gestion pour les Ehpad

 

Aussi sur PF2S

Covid-19 : Morbidité

Covid-19 : Mortalité

COVIDnet.fr

Étude Coconel

Covid-19 : les sites de référence

Logo INSEE 1.1 CMJN Hauts de FranceL’Insee a engagé avec ses partenaires une série d’études sur les jeunes entre fin 2018 et mi-2019.

 

Avec plus d’un million de jeunes de 15 à 29 ans en 2014, soit 19,0 % de la population, les Hauts-de-France sont la deuxième région la plus jeune de France métropolitaine, après l’Île-de-France (20,2 %). Cette tendance devrait se maintenir jusqu’en 2050 selon les projections de population Omphale, avec un pic du nombre de jeunes entre 2030 et 2050 résultant du « mini baby-boom » du début des années deux mille. Fort de ce constat, l’Insee, la région, le secrétariat général des affaires régionales et la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale coordonnent une série de quatre études portant en 2018, sur les caractéristiques démographiques et la relation à l’emploi de cette population et, en 2019, sur ses caractéristiques sociales.

 

La troisième région la plus jeune de FranceSituation jeunes Hauts de France 2014

Si la région est jeune, tous les territoires ne le sont pas au même niveau. La moitié des 15-29 ans se concentre dans le seul département du Nord, département le plus jeune de France devant Paris. Trois pôles émergent plus particulièrement : les agglomérations de Lille et d’Amiens ainsi que le sud de la région qui attire les jeunes ménages d’actifs, bénéficiant de la proximité francilienne, d’une part, et rémoise d’autre part. La moitié des jeunes nordistes réside dans les communes de la métropole européenne de Lille, 43 % des 15-29 de la Somme dans celles de l’agglomération d’Amiens, qui fait de cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) le plus jeune des Hauts-de-France : 26,1 % des 15-29 ans pour 19,0 % en moyenne au niveau régional. L’offre de formations d’études supérieures explique en grande partie ces concentrations, et plus particulièrement pour les 18-21 ans. D’autres EPCI bénéficiant aussi d’une offre de formations supérieures attirent une part importante de la jeunesse : dans le bassin minier autour de Béthune-Bruay, Lens-Liévin, Valenciennes ou encore Douai. Mais aussi Dunkerque, Calais, Boulogne pour le littoral.

 

 

 

Une faible mobilité entre les deux anciennes régions

La mobilité des jeunes est assez contrastée. L’expatriement vers une autre région est le plus faible des régions françaises : 3 % entre 2013 et 2014. A contrario, les migrations infra-régionales placent la région dans un rang médian au niveau national. Les jeunes du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme sont ceux qui se déplacent le moins facilement. Par ailleurs, les flux entre les deux anciennes régions du Nord - Pas-de-Calais et de Picardie sont des plus marginaux. Il faudra certainement du temps pour que le nouveau territoire régional devienne un véritable territoire de vie.

Avec un taux de 16,8 %, la région détient cependant la part de jeunes au chômage la plus élevée des régions métropolitaines, tandis que les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) représentent 24,1 % des 19-25 ans, soit cinq points au-dessus de la moyenne de la France métropolitaine. La part des jeunes inactifs non scolarisés (7,6 %) est supérieure à celle de la France métropolitaine (5,6 %), tandis que le niveau de diplôme est moins élevé dans la région : 37 % sont bacheliers versus 42 % en France ; 31 % ont un diplôme d’études supérieures versus 36 %.
L’insertion professionnelle n’est pas homogène au sein de la région. Un tiers des jeunes résidant dans les EPCI ruraux et de tradition industrielle est au chômage contre 22 % de ceux résidant des les EPCI péri-urbaines. Les EPCI où sont implantées les universités (Lille, Amiens, Valenciennes et Compiègne) connaissent une situation contrastée : les jeunes y sont moins âgés, plus diplômés mais moins actifs. Les jeunes peu diplômés restent éloignés de l’emploi à l’inverse de ceux fortement diplômés.

 

 

En savoir +

 

Insee Analyse 88 

Laurent Lefèvre, Hugues Lermechin,Dans une région jeune, une forte concentration des 15-29 ans autour de Lille et Amiens, Insee Analyses Hauts-de-France, n°88, 13 décembre 2018

 Insee Analyses 89

Marie Michelle Legrand, Hugues Lermechin, Un pic de jeunes en 2030, une diminution à plus long terme, Insee Analyses Hauts-de-France, n°89, 13 décembre 2018

 

 Insee analyse 90

 

Kévin Fusillier, Hugues Lermechin, Olivier Pucher, Un éloignement de l’emploi plus accentué pour les jeunes des Hauts-de-France, Insee Analyses Hauts-de-France, n°90, 13 décembre 2018

 

logo delegation pauvereteDeux territoires des Hauts-de-France mobilisent particulièrement les politiques publiques : le bassin minier et la Sambre-Avesnois-Thiérache.

 

La désindustrialisation de la dernière partie du XXe a touché de plein fouet le bassin minier et la Sambre-Avesnois-Thiérache, zones qui furent parmi les plus importantes de l’ère industrielle. Un déclin a commencé en réalité dès la fin de la seconde guerre mondiale et qui s’est prolongé et amplifié lors des crises des années soixante-dix à aujourd’hui. Les politiques publiques se sont penchées sur l’avenir des populations, des tissus économique et social et ont fait dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, de ces deux territoires des territoires démonstrateurs.

 

Renouveau pour le bassin minier
Bassin minierC’est en 2006, que le contrat de Plan État-Région 2000-2006 intronisait la Mission Bassin Minier, levier de refondation de cet ex-bassin industriel. Une décennie plus tard, l’État et la région Hauts-de-France, les départements du Nord et du Pas-de-Calais, ainsi que huit intercommunalités reprenaient date pour signer le 7 mars 2017 l’Engagement pour le renouveau du bassin minier, programme décennal visant à poursuivre la recomposition du bassin minier sur dix ans. Deux cent cinquante-et-une communes et 1,2 million d’habitants sont ainsi concernées. Une première tranche de 10 millions d’euros débloquée par l’État est consacrée à la rénovation des cités minières.
Améliorer la santé des habitants est l’un des axes majeur du programme. Il s’agit d’un travail sur la recomposition de l’offre de soins, notamment hospitalière dans la région de Lens, sur le renforcement de l’offre de prévention et du parcours de soins. Des actions d’éducation et de prévention pour la santé seront déployées en s’appuyant sur les dispositifs existants : ateliers santé ville, contrats locaux de santé ou encore conseils locaux de santé mentale, ou sur les adultes relais médiateurs de santé.
Le programme entend aussi améliorer la santé des habitants par la rénovation ou la création d’équipements sportifs pour favoriser la pratique du sport tout âge.

 

 

 

Pacte de réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache SAT
Le Pacte de réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache est de facture plus récente. Il a été signé le 7 novembre 2018 en présence d’Emmanuel Macron entre l’État,
la région, les départements du Nord et de l’Aisne et les huit EPCI couvrant les arrondissements d’Avesne-sur-Helpe (Nord) et de Guise (Aisne). Sept communes de ce territoire sont parmi les plus pauvres de France.
Le Pacte de réussite s’adresse aux 311 communes et 305 000 habitants du territoire avec un investissement de l’État de 80 millions d’euros sur trois ans pour soixante-cinq actions aptes à modifier le quotidien de la population.
Les thèmes de la lutte contre la pauvreté, la garantie de la santé et de l’éducation sont parmi les enjeux du territoire. Un soutien spécifique aux publics fragiles sera apporté et 300 000 euros seront mobilisés pour lutter contre la pauvreté. Le Pacte de réussite veut aussi garantir l’accès à un dispositif de santé de qualité, adapté aux besoins locaux. La création d’un nouveau centre hospitalier à Maubeuge, de huit maisons de santé, l’incitation à l’installation de professionnels de santé et l’utilisation de la télé-médecine devraient permettre de lutter contre le déficit local en professionnels de santé. Des actions de prévention et de l’éducation pour la santé permetront de développer des comportements favorables à la santé, de favoriser le dépistage, la lutte contre les addictions, la promotion de l’alimentation saine et la pratique sportive.

 

 En savoir +

Renouveau du bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais

Pacte pour la réussité de la Sambre-Avesnois-Thiérache

 

 

Ailleur sur PF2S

Pauvreté et emploi : une convention entre l'État et le département du Nord

Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté en Hauts-de-France

La stratégie de lutte contre la pauvreté 2018

 

L'appellation Aliis regroupe les actions « aides aux aidants », notamment l’accueil de jour itinérant, ainsi que la plateforme d’accompagnement et de répit des aidants, activités récemment autorisées au centre hospitalier intercommunal Montdidier-Roye (CHIMR). Les partenaires n'ont pas désiré dénommer ces activités « plateforme » ou « accueil de jour », mais ont plutôt voulu de les présenter sous un nom faisant référence aux valeurs et aux principes que chacun partage, à savoir l’aide, le lien, l’information, l’itinérance et le soutien, soit ALIIS.

 

La liste des plateformes d'accompagnement et de répit des Hauts-de-France se trouve ici :

 

Le rôle d'aidant : quelle limite mais surtout quel bénéfice ?

 

La prise en charge du vieillissement de la population et le maintien à domicile des patients font partis des grands axes de la politique de santé actuelle. Les années qui arrivent ne vont cesser de les développer. L'aidant est généralement un proche, le plus souvent le conjoint, mais peut-être aussi un parent, un enfant, un ou une amie. Auprès de la personne malade, en fonction de la situation, des besoins et de la personnalité de celle-ci, le rôle de l'aidant est à multiples facettes. Bien souvent, il apporte un soutien moral, il réconforte, rassure, encourage, apaise, tout en étant celui qui écoute. C’est fréquemment le premier confident du patient. L’aidant intervient aussi souvent dans la vie quotidienne, pour assurer les tâches ménagères, la préparation des repas, les courses, etc. Il n’est pas rare qu’il s’occupe aussi des dossiers administratifs liés à la maladie : comptes rendus d’examens, relations avec l’assurance maladie, la mutuelle, l’employeur, les services sociaux, etc.

L’aidant peut jouer un rôle important d’interface entre le patient et l’équipe soignante. Il peut ainsi assister aux consultations médicales et infirmières. Plus à distance de la maladie, il sera davantage à même de prendre des notes et de saisir ce que le patient ne sera pas forcément en mesure d’entendre, il peut ainsi contribuer à l’informer.

Il occupe un rôle déterminant pour le maintien à domicile. Sachant que 80 % des personnes âgées souhaitent rester à domicile, l’investissement horaire de l’aidant devient donc d’autant plus important qu’il s ‘ajoute à la charge professionnelle, familiale, personnelle et sociale.

Les principales difficultés rencontrées par les aidants familiaux sont :
• la conciliation vie familiale-vie professionnelle (manque de temps, du stress, de la fatigue) ;
• des absences problématiques et nombreuses pour un quart des aidants (arrêt maladie, congés sans solde, temps partiel…) Près de 50 % ont eu recours à un aménagement au cours de leur vie professionnelle (flexibilité des horaires, temps partiel, congés temporaires) ;

Le rôle d’aidant familial représente donc un investissement personnel qui peut s’avérer lourd et venir altérer les relations conjugales et filiales. Il est par conséquent important de sensibiliser au fait qu’anticiper la perte d’autonomie s’inscrit dans une démarche responsable à l’égard de ses enfants et petits-enfants.

Le rôle des dispositifs est donc d’apporter de l’aide aux aidants. La plateforme d’accompagnement et de répit et l’accueil de jour itinérant viennent compléter l’offre actuellement présente.

 

 

La plateforme d’accompagnement et de répit des aidants


Le dispositif ALIIS propose des solutions d’accompagnement aux personnes en perte d'autonomie et/ou atteintes de troubles de la mémoire et cognitifs (maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées) vivant à domicile et à leurs aidants.

La plateforme propose :
• un lieu ressource d’information et de soutien des familles ;
• des activités favorisant la poursuite de la vie sociale (ateliers, activités, sorties, etc,… pour l’aidant et/ou l’aidé) ;
• offrir du temps libéré (une aide se substitue à celle apportée par l’aidant / séparation de l’aidant et de l’aidé) ou accompagné (sans séparation / intégrant les dimensions de « bon temps passé ensemble ») ;
• l’accès à un diagnostic des améliorations du domicile ;
• la mise en place d’un groupe de parole ou de café-rencontre pour les aidants familiaux animé par un binôme psychologue-assistante sociale (ex : café des aidants) ;
• la mise en place de séances d’information thématique avec les partenaires  du CHIRM (forums, conférences,…). Ainsi, un débat théâtral a eu lieu du 19 juin 2015.

En revanche, la plateforme d’accompagnement et de répit n’a pas pour mission :
- d’évaluer les besoins de la personne malade ni de l’accompagner dans son parcours de soins ;
- d’évaluer l’état de santé de l’aidant.


L'intervention d'ALIIS à domicile se limite aux actions nécessaires dans le cadre de la mise en place des prestations de répit. Néanmoins, l’inscription de la plateforme dans une démarche partenariale lui confère la capacité d’orienter vers le bon dispositif et vers les services adaptés aux besoins. Elle fonctionne en plaçant la personne et sa famille en situation de demande d’aide, au cœur du dispositif. La coordination favorisant la bonne articulation entre les différents services est primordiale pour mener à bien le plan d’aide à mettre en œuvre.

La palette des activités se voudra être la plus graduelle et variée possible, afin de pouvoir proposer la meilleure prestation possible, au bon moment, selon le besoin de la personne. La plateforme sera l’interlocuteur privilégié du dispositif MAIA « MAIAGE80 » pour ses prestations et le recensement de l’offre de répit.

Les plateformes d’accompagnement et de répit ont pour vocation de repérer et d’accompagner les aidants s’occupant d’une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ou en perte d’autonomie fréquentant l’accueil de jour, mais aussi toutes celles ne fréquentant pas forcément l’accueil de jour.

Ainsi, les usagers de la plateforme seront :
- des bénéficiaires, des familles, des proches, des voisins, des amis d’usagers des différents services d’aide et de maintien à domicile ;
- des familles bénéficiaires des aides financières (APA, PCH…) ;
- des personnes orientées par le SPASSAD, les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, les professionnels de santé… ;
- des professionnels souhaitant être informés sur les dispositifs existants et acquérir des connaissances utiles à leur pratique ;
- des personnes résidant dans les territoires d’Ailly-sur-Noye, Lassigny, Maignelay-Montigny, Montdidier, Moreuil, Ressons-sur-Matz, Rosières-en-Santerre et Roye.

L’équipe de la plateforme se compose d'une coordinatrice et d'une assistante sociale. Cette équipe est mutualisée avec celle de l’accueil de jour itinérant.

 

 

L’accueil de jour itinérant

L’accueil de jour a pour objectif de permettre aux personnes prise en charge de rester le plus longtemps possible dans leur cadre de vie habituel. Il s’agit de préserver la socialisation des personnes accueillies, avec l’objectif de maintenir, de stimuler, voire de restaurer partiellement leur autonomie et de permettre une qualité de vie à domicile. Il s’agit d’accueillir des personnes vivant à domicile pour une ou plusieurs journées, voire demi-journées par semaine.


Chaque personne bénéficiant d’un projet individualisé d’accompagnement formalisé par écrit en lien avec l’aidant.

L'accueil de jour répond à trois besoins principaux :

- resocialiser la personne, rompre la monotonie du quotidien et parfois la sortir d'un isolement. Il représente un véritable outil de prévention par l'évaluation globale du patient et de sa prise en charge à domicile ;

- aider les familles qui sont désemparées et au bord de l'épuisement. La prise en charge à raison d'une, deux, voire trois fois par semaine de leur parent, leur permet de "souffler" et d'être ainsi plus disponibles ensuite pour le prendre en charge ;

- offrir une étape à mi-chemin entre le "chez-soi" et la vie en institution permettant un temps d'adaptation à la collectivité et la déculpabilisation progressive des familles. Ainsi, l’accueil de jour participe à la prévention des crises pouvant survenir à domicile et retarde de ce fait l'entrée définitive en institution.

Comme le prévoit la circulaire (DGCS/SD3A/2011/444 du 29 novembre 2011 relative aux modalités d'organisation de l'accueil de jour et de l'hébergement temporaire), l’accueil de jour peut juridiquement être :
- un accueil de jour adossé à un établissement (EHPAD, établissement de santé) ;
- un accueil de jour autonome ;
- un accueil de jour itinérant.

C’est la troisième modalité qui a été retenue par les partenaires en fonction des obstacles à faire fonctionner un accueil de jour et des particularités d’un territoire rural (la ruralité, la réticence des personnes âgées à sortir de leur domicile, la durée des transports…) De plus, là où les partenaires auraient pu proposer seul ce dispositif, il leur aurait été difficile d’en assurer un fonctionnement optimum. Le rapprochement avec d’autres partenaires facilite l’atteinte du seuil de dix places.

L’accueil de jour s’adresse :
- prioritairement aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, au stade léger à modéré de la maladie ;
- aux personnes âgées en perte d’autonomie physique, qui sont désireuses et en capacité de bénéficier d’un projet de soutien à domicile (capacité d’attention, capacité à participer aux activités proposées…)

Les bénéficiaires seront pris en charge dans des groupes adaptés à leur profil, les activités pourront donc être différentes. Il est bien entendu que les activités seront organisées pour des groupes homogènes de bénéficiaires. Il est prévu de pouvoir organiser en fonction des nécessités des groupes distincts. Carte Aliis
Pour les personnes âgées de moins de 60 ans, une dérogation sera possible. Par son caractère itinérant, l’accueil de jour concernera principalement les cantons suivants :

- Maignelay-Montigny ;
- Moreuil ;
- Montdidier ;
- Rosières-en-Santerre ;
- Roye.


Il ne sera pas obligatoire de résider dans ces territoires pour bénéficier de l’accueil de jour.

L’équipe de l’accueil de jour itinérant se compose d'une coordinatrice, d'animateur-soignants (pouvant être animateur, aide-soignant, assistant de soins en gérontologie, aide-médico psychologique, moniteur éducateur, infirmier, ergothérapeute, psychomotricien) et d'un médecin coordonnateur.

 

La dynamique aide aux aidants sur le territoire : rappel de son origine

C’est par le biais de conférences, puis de plusieurs forums que des partenaires des secteurs sanitaire, social et médico-social des cantons du sud-est de la Somme et de quelques cantons du nord de l’Oise s’unissent autour de la problématique du soutien de l’aidant et de l’aidé. Forum Aliis
Les cantons concernés sont Ailly-sur-noye, Breteuil, Lassigny, Maignelay-Montigny, Montdidier, Moreuil, Ressons-sur-Matz, Rosières-en-Santerre et Roye.
Les partenaires sont le centre hospitalier intercommunal Montdidier Roye (titulaire des autorisations de ces activités), l’association France Alzheimer Somme, la MSA de Picardie, le conseil départemental de la Somme, le GCS HADOS, le conseil régional de Picardie, la communauté de communes du Grand Roye, la communauté de communes de Montdidier, la communauté de communes du Santerre, la CCALM de Moreuil, le foyer résidence des Tilleuls (Ailly-sur-noye), l’Ehpad « la Compassion » à Domfront, l’Ehpad de Moreuil, l’Ehpad« Résidence de la Vallée de la Luce (Château de Caix), les réseaux « Bien Vieillir chez Soi » et « Palpi80 », le régime social des indépendants (RSI), l’association françaises des aidants, la Croix-Rouge française Amiens-Montdidier, les SSIAD et SAD de ces cantons, les prestataires du maintien à domicile (Pointin, Handicap service, Handicap Autonomie), l’IFAS de Montdidier, le CODERPA, l’Association des Paralysés de France, l’AGIRC ARRCO…

Tous ensembles, ils assurent un maillage et une réponse collective sur les actions à mettre en place. 

logo PRS 2 HdFLe PRS 2 se décline en sept objectifs et renforce la place des usagers et patients dans le système de santé.

Le cadre d’orientation stratégique (Cos) porte sur trois enjeux majeurs liés aux caractéristiques spécifiques de la région : la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé, la priorité donnée à la santé des jeunes et la prévention des maladies et promotion des comportements favorables à la santé.

 

Sept orientations stratégiques

 

Il est construit autour de sept orientations stratégiques qui visent à améliorer l’état de santé de la population et réduire les inégalités sociales et territoriales de santé :
promouvoir un environnement favorable à la santé et agir sur les comportements dès le plus jeune âge ;
mobiliser les acteurs de la santé pour apporter des réponses aux ruptures dans les parcours de santé ;
garantir l’accès à la santé pour l’ensemble de la population, en s’appuyant sur les dynamiques territoriales, les innovations et le numérique ;
garantir l’efficience et la qualité du système de santé ;
assurer la veille et la gestion des risques sanitaires ;
renforcer les synergies territoriales en priorisant les actions au regard des spécificités des territoires ;
reconnaître l’usager comme un acteur de la santé.

 

22 groupes de travail et plus de 1 000 participants pour l'élaboration du PRS

 

Les actions prioritaires, qui découlent de la place de l’usager concernent la formation des représentants d’usagers et le développement d’outils de « littératie » en santé, c’est-à-dire la capacité pour les patients d’accéder, de comprendre, et d’appliquer l’information pour améliorer sa santé et celle de leur entourage.

Elles concernent aussi le soutien et la valorisation d’actions innovantes dans le domaine des droits des usagers. Pour exemple, le label «Droits des usagers de la santé» valorise des expériences exemplaires et des projets innovants en matière de promotion des droits des usagers. L’appel à initiatives, organisé par l’ARS et la CRSA, soutient des projets permettant le recueil des attentes et besoins des acteurs de santé, en particulier des usagers et des citoyens. Et enfin, la valorisation de la place des patients-experts dans la prise en charge est mise en exergue.


Le PRS a été élaboré en concertation avec plus de 1 000 participants : professionnels de santé, partenaires, usagers, instances de démocratie sanitaire comme les conseils territoriaux de santé (CTS) et la conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA). La méthode a été axée sur une forte transversalité interne et externe et la couverture des deux ex-régions.

 

Aussi sur PF2S - Le dossier PRS 2

PRS en action

L'approche parcours dans le PRS

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Les PRS dans les territoires

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