Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a présenté début mai 2015 le nouveau test de dépistage du cancer colorectal, qui se veut plus fiable,
plus simple et plus performant. Ce nouveau test est mis à disposition notamment auprès des médecins généralistes, dans le cadre du programme de dépistage organisé du cancer colorectal destiné aux personnes de 50 à 74 ans. Ce text s'adresse aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans, sans risque aggravé, qui sont invités tous les deux ans à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal. Seize millions de personnes sont concernées en France.
À partir du 9 mai, une campagne TV et radio - Un geste simple peut vous sauver la vie - sera diffusée. Différentes scènes courtes reprennent des réflexes de protection de la vie quotidienne, des gestes banalisés mais qui peuvent sauver la vie. Ce film permet de construire une analogie entre ces gestes et le dépistage du cancer colorectal, qui dans une logique de protection de la santé devrait aussi devenir un réflexe.
Un tutoriel vidéo reprend les étapes du mode d'emploi du test pour accompagner les patients dans leur découverte du test et les convaincre de sa simplicité. Un dispositif à destination du grand public, aborde les bénéfices et les enjeux de ce dépistage ainsi que les questions pratiques sur son organisation. Un numéro spécial est également publié dans le magazine Bien sûr Santé depuis début mai. Diffusé gratuitement en 200 000 exemplaires dans les salles d'attente de 2000 médecins généralistes, il propose un journal d'information sur le dépistage du cancer colorectal.
Des outils, documents de formation et d'information sur les modalités de dépistage et de suivi adapté au niveau de risque de cancer colorectal sont disponibles pour les professionnels sur e-cancer.fr.
Le test immunologique repose sur la détection de la présence d'hémoglobine humaine dans les selles grâce à l'utilisation d'anticorps. Ce nouveau test a une sensibilité supérieure et permet une meilleure détection des cancers et des lésions précancéreuses, soit deux fois plus de cancers et deux fois et demi plus d'adénomes avancés au seuil de positivité retenu pour le démarrage du programme (4 %).
La lecture automatisée de ce test garantit une meilleure fiabilité et de limiter le nombre de faux positifs.
Plus pratique d'utilisation, il ne nécessite plus qu'un seul prélèvement de selles contre six précédemment.
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