L'Institut national du cancer a présenté l'état des cancers en France. Ce rapport annuel, interactif sur internet, s'accompagne d'une synthèse présentant les chiffres clés de l'incidence et de la mortalité en France, des taux de survie, des grandes évolutions selon les localisations de cancers et des disparités géographiques françaises. Il aborde également les données et tendances dans les domaines de la recherche, de la prise en charge des cancers et des conséquences de la maladie.
Parmi les principaux résultats, on notera que le cancer est reponsable de 85 000 décès chez les hommes zt dz 63 000 décès chez les femmes en 2012. Entre 2005 et 2013, on enregistre une baisse de 1,3 % annuelle des nouveaux cas de cancers chez les hommes et une très faible progression chez les femmes (+ 0,2 % par an). 200 000 nouveaux cas sont dénombrés pour les hommes en 2012, et 155 000 pour les femmes.
Les trois cancers les plus fréquents sont, pour les hommes, les cancers de la prostate (±57 000 cas), du poumon (28 000, et du côlon-rectum (23 000) ; pour les femmes, le sein (±49 000), le côlon-rectum (19 000) et le poumon (11 000).
Le cancer du poumon chez les femmes, le mélanome cutané et le cancr du système nerveux central ont vu augmenter au cours des trente dernière années à la fois leur incidence et leur mortalité
Les disparités géographiques sont importantes. Les départements du Nord et de l'Est de la France ont des taux de mortalité élevés pour les homme comme pour les femmes.
Enfin, on notera qu'un tiers des séjours hospitaliers est lié à la prise en charge des personnes atteintes de cancers. Au-delà des données générales sur les cancers, la synthèse présente également un focus sur le cancer du sein, cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme et sur le tabac, le facteur de risque de cancer le plus important en France.