Le Comité économique et social européen (Cese) a réuni mi-février des experts issus de groupements de la société civile, ainsi que des intervenants des États membres, de l'UE et des Nations unies, afin de débattre des défis et perspectives concernant l'élaboration du programme d'action pour l'après-2015, en rapport avec les objectifs de développement durable (ODD). L'élimination de la pauvreté et le développement durable ont été deux thématiques au cœur des débats de cette "conférence pour un partenariat mondial".
Parmi les autres thèmes inscrits à l'ordre du jour, figuraient la promotion de l'égalité des sexes et de l'émancipation des femmes, des appels à juguler le blanchiment d'argent et à combattre la corruption ou encore des propositions en faveur d'un modèle de quotas en matière d'empreintes environnementales, pour ne citer que ces quelques exemples. Le message qui a servi de fil conducteur fut que tous les pays doivent être de la partie, accepter d'assumer chacun leurs responsabilités propres et redoubler d'efforts dans ce domaine.
Le vice-président du CESE, Hans-Joachim Wilms, a mis l'accent sur la nécessité de cerner et d'attaquer à la racine même les causes de la pauvreté, de l'inégalité et de la dégradation de l'environnement en affirmant que le développement durable devait se muer en réalité politique.
Un consensus général s'est dégagé à propos du rôle crucial que doivent jouer les acteurs de la société civile, le monde de l'entreprise et.
les pouvoirs locaux et régionaux, qui doivent être pleinement associés à l'élaboration des politiques et au cadre de mise en œuvre.
Les conclusions de la conférence seront communiquées à la Commission européenne, au Parlement et au Conseil, afin de fournir des éléments d'information pour le processus qui doit définir une position de l'UE dans la perspective du lancement des négociations sur le cadre d'action de l'après-2015.