En conclusion d'un débat qu'il a organisé début juin 2014 intitulé Parlons du bonheur, le Comité économique et social européen (Cese) préconise la mise en place d'un système de mesure orienté sur la production à une perspective plus large fondée sur le revenu réel des ménages et le bien-être des générations actuelles et futures.
Pour le Cese, la mesure du PIB ne peut indiquer si la population d'un pays bénéficie d'une bonne qualité de vie, car cet indicateur ne tient aucun compte ni des normes en matière d'environnement et de durabilité ni du principe de justice distributive. De même, le Comité estime qu'il est important de mesurer le bien-être fes Européens et d'être informé de leurs préoccupations et qu'il faudrait investir dans le développement durable, la cohésion sociale et la qualité de la vie permettra d'apporter la croissance, l'emploi, le développement et la richesse".
Le CESE plaide en faveur du développement de statistiques indépendantes, de grande fiabilité et comparables au plan international. Il souhaite voir augmenter l'importance d'Eurostat, notamment en ce qui concerne la collecte des données qui mesurent la qualité de vie et le caractère durable des décisions politiques. Enfin, le Cese demande que la nouvelle Commission réalise des évaluations d'impact de ses politiques, notamment en ce qui concerne leur incidence sur la qualité de vie des citoyens européens.