Co-écrit par l'OMS et la Banque mondiale, soutenu par la Fondation Rockefeller et le ministère japonais de la Santé, le rapport intitulé Suivi de la couverture universelle de santé (Tracking Universal Health Coverage), est le premier du genre à mesurer le degré de couverture par les services de santé et la protection financière afin d’évaluer les progrès accomplis par les pays sur la voie de la couverture sanitaire universelle.
Selon le rapport, bien que plus d'individus aient aujourd'hui accès à des soins de santé primaires, et plus qu'à aucun autre moment dans l'histoire de l'humanité, le chemin à parcourir est encore long : au moins 400 millions de personnes n'ont pas eu accès à au moins un de ces soins primaires en 2013 tels que la planification familiale, les soins prénatals, la présence de personnel qualifié lors de l’accouchement, la vaccination de l’enfant, la thérapie antirétrovirale, le traitement de la tuberculose, et l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Par ailleurs, dans trente-sept pays, 6 % de la population a basculé dans l'extrême pauvreté (1,25 dollar américain par jour) en raison du paiement de soins de santé, En utilisant le seuil de 2 $ US/jour comme indicateur de pauvreté, l’étude conclut que 17 % des habitants de ces pays se trouvaient appauvris, ou davantage appauvris, du fait des dépenses de santé.
L’OMS et le Groupe de la Banque mondiale recommandent aux pays qui s’efforcent de parvenir à la couverture sanitaire universelle de viser à obtenir une couverture minimale par les services de santé essentiels de 80% de la population, et de faire en sorte que tout un chacun, où qu’il se trouve, soit protégé des dépenses de santé catastrophiques synonymes d’appauvrissement.
La Journée internationale de la couverture sanitaire universelle est célébrée le 12 décembre.