Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, Christos Stylianides, commissaire pour l’aide humanitaire et la gestion des crises, et VÄ›ra Jourová, commissaire pour la justice, les consommateurs et l’égalité des genres, ont fait une déclaration conjointe dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
La lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des jeunes filles demeure une priorité essentielle pour la Commission, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières de l’Union européenne. La directive sur les droits des victimes dans l’Union Européene, qui reconnaît les besoins spécifiques des victimes de violences fondées sur le genre, est entrée en vigueur le 16 novembre 2015. Les signataires confirment l’adhésion de l’Union européenne à la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, à titre de mesure supplémentaire pour lutter efficacement, aux niveaux national et européen, contre la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles.
Ces violences constituent une violation flagrante des droits humains et une discrimination fondée sur le sexe qui n'épargnent aucun pays en Europe et dans le monde. Les chiffres sont alarmants: une femme sur trois dans l’Union européenne a connu une forme de violence sexiste dans sa vie. Trop de jeunes filles sont mariées ou mutilées pendant l’enfance à l’intérieur de nos frontières et au-delà.
Pour l'Union Européenne, il n'y pas de développement durable sans émancipation des femmes, laquelle suppose l'élimination de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des jeunes filles, dont la violence sexiste et les pratiques préjudiciables aux femmes et aux jeunes filles.
En janvier 2016 entrera en vigueur un nouveau plan d’action sur l'égalité des sexes (2016-2020) pour les relations extérieures de l'UE, approuvé par le Conseil. La lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des jeunes filles en constitue l’un des objectifs prioritaires. Dans un effort de sensibilisation, le service européen pour l’action extérieure a récemment entrepris des démarches diplomatiques à cet effet, en mettant l’accent sur toutes les formes de violence à l’égard des enfants et des femmes, et notamment pour mettre fin aux mariages précoces et forcés et aux mutilations génitales féminines.
En 2016, la Commission européenne a alloué quelque 8 millions d’euros à des projets de prévention et de répression de la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles au sein de l’UE ainsi que 20 millions d’euros pour lutter contre les pratiques préjudiciables à l’étranger.
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