La question du non-recours aux droits, aux soins, à la prévention comme aux services en général, est une préoccupation contemporaine, à la fois de l’évaluation des politiques publiques - savoir ce que l’on fait - et de l’émergence du souci de l’équité et de la démocratie sanitaire. Les réponses institutionnelles obéissent à des logiques tant sociales qu’économiques pour ajuster politiques publiques et dispositifs, les rendre visibles ou lisibles, tout autant qu’elles peuvent aussi les remettent en cause par leur manque d’intérêt pour les populations elles-mêmes.
La Plateforme sanitaire et sociale de Picardie a organisé à Saint-Quentin en 2015, une première journée sur le non-recours. Elle avait pour but d’investiguer largement ce qu’était le non-recours à partir des définitions de l’Odénore, observatoire du non-recours.
À sa suite, la journée de 2016 affinera la réflexion sur le non-recours autour de trois axes :
•les dispositifs de recherche et d’observation permettant de mesurer et connaître le situations de non-recours ;
•les politiques publiques et les dispositifs permettant de faciliter le recours aux droits et aux services ;
•les actions concrètes mises en place sur le terrain pour aider les populations à recouvrer leurs droits.
En introduction de la journée, Jean-François Kryzaniak, membre du comité consultatif des personnes accueillies et accompagnées, témoignera de son parcours et de ses actions.