L’Observatoire Data Publica s’est intéressé à la place du numérique dans les équipes municipales après les élections de 2020.
Portés par la crise sanitaire, l’emploi des outils numériques et l’introduction du télétravail ont été importants en 2020, et les équipes municipales issues des élections y ont été très sensibles. Ainsi, 95 % des cent communes les plus importantes, et 86 % des EPCI se sont dotés d’une délégation intégrant les enjeux numériques.
Pour 56 % des communes, la délégation est portée par un maire-adjoint, par un vice-président pour 76 % des intercommunalités.
Le numérique entre dans les intitulés
Les intitulés des délégations ont largement abandonné le terme « d’informatique » (2 % des délégations) au profit de numérique (70 %), mais aussi de smart city, territoire intelligent, villes connectées ou encore gestions des données, open data voire intelligence artificielle. Les centres d’intérêt ont aussi bougé depuis le dernier mandat municipal. Alors que la notion de haut-débit était encore fortement présente dans les délégations, aujourd’hui plusieurs territoires, plusieurs élus sont en charge de la stratégie ou de la gouvernance de la donnée, voire pour l’un d’entre eux la participation citoyenne numérique (Montpellier) ou les nouvelles technologies et la protection des libertés (Dijon).
Créé en janvier 2020 par quatre entreprises du secteur, l’Observatoire Data Publica a pour objet principal l’étude des usages des données par les acteurs publics.
Structure à but non lucratif, elle mène des études et participe à des recherches sur le développement des nouveaux usages de la donnée dans la sphère publique, notamment le big data et les outils mobilisant de l’intelligence artificielle.
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La 5e conférence régionale des acteurs de prévention et de la lutte contre la pauvreté s’est tenue le 7 juillet 2021. Elle a mis en lumière l’engagement des acteurs.
La conférence a rappelé l’ambition de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté de mobiliser l’ensemble des acteurs et de renforcer la coopération au service des plus pauvres.
Elle a notamment été axée sur la mobilisation des maires, au cœur de la coopération entre l’ensemble des acteurs de terrain, économiques et sociaux, institutionnels et associatifs. Avec les communes, quatre axes ont été particulièrement mis en avant : développement de l’offre d’accueil de la petite enfance et soutien à la parentalité, aller au-devant des jeunes sans emploi ni formation en mobilisant missions locales et Éducation nationale, favoriser l’accès au logement et, enfin, accélérer le retour à l’emploi de ceux qui en sont les plus éloignés.
Ces thèmes ont été débattus au cours des trois tables rondes de la conférence :
- prévention et éducation pour s’attaquer aux racines de la pauvreté dès le plus jeune âge ;
- accès aux droits et action sociale de proximité avec les CCAS en première ligne ;
- insertion et emploi des jeunes avec les missions locales en première ligne.
Par ailleurs, la mobilisation des départements, de la région ainsi que des métropoles de Lille et d’Amiens a été soutenue par l’État par un financement qui est passé de 10 à 25 millions d’euros.
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Résultats de l'appel à projet 2021
Covid-19 et après...
Les webinaires
de la Plateforme sanitaire et sociale
Hauts-de-France
Le jeudi 24 juin de 10:00 à 12:00
En partenariat avec le Siilab (Dreets Hauts-de-France)
Et après... ?
Résumé du webinaire
Dans le dernier webinaire, Philippe Sabot (université de Lille) évoque la double perspective ouverte par la crise sanitaire avec le croisement du sain et du soin. Le sain est la référence du discours de la santé publique pour étendre ses recommandations à l’ensemble de la population, avec pour principe la bio-légitimité qui nous fait accorder une valeur absolue à la vie. Mais la crise a aussi ancré le bio-politique, qui recouvre un ensemble de pratiques de régulation de la population en s’appuyant sur des analyses statistiques sanitaires - nombres de décès, de contaminations, de vaccination. Pour lui, ces données constituent les indicateurs d’une bio-politique du sain. Trois positions sont alors possibles : accorder aux pouvoirs publics la légitimité de conduire et renforcer les contrôles pour sauver des vies ; déplorer l’emprise globale d’un pouvoir sanitaire portant atteinte aux libertés ; relever que, malgré les discours, toutes les vies ne s’équivalent pas, renvoyant à la question du tri des patients.
Le soin relève de la dimension relationnelle de la prise en charge des individus. Avec la crise, il apparaît comme l’émergence du partage de vulnérabilités entre les malades et des soignants qui souffrent de déficit de reconnaissance. La crise montre alors la nécessité de réajuster les deux dimensions du sain et du soin.
Sa deuxième réflexion porte sur la distanciation, mot clé de la gestion de la crise, qui s’est imposé comme un impératif sanitaire. Outil de la bio-politique du sain, elle va dans le sens d’une rupture des liens et interactions sociales. Le « distancialisme » était déjà à l’œuvre dans la société - services bancaires, commandes en ligne - mais la pandémie en a étendu le principe à toutes les sphères d’activité : télétravail, formations à distance... Mais pour Ph Sabot cela nous fait prendre aussi conscience des vertus du contact et la valeur de la proximité dans les interactions sociales.
Travaillant sur les questions d’éthique en Ehpad, Rozeen Le Berre (université catholique de Lille) mène une recherche sur Le deuil, rupture et continuité en temps de pandémie. Elle permet d’interroger la démarche d’accompagnement en Ehpad par une enquête de terrain qui analyse le ressenti et les pratiques autour du deuil des professionnels en Ehpad. L’objectif de cette recherche en cours est de co-construire un dispositif de formation et de soutien adapté aux besoins et aux ressources des Ehpad.
L'intégralité du webinaire
Philippe Sabot, université de Lille
Du distancialisme
Rozeen le Berre, université catholique de Lille
Éthique en Ehpad
Gwen Marqué, ARS Hauts-de-France
Conclusion
Animation
Philippe Lorenzo (OR2S)
Déjà passé (regarder les webinaires)
20 mai : Les données : accès aux présentations du webinaire
27 mai : L'impact sanitaire
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Le 1er avril 2021, l’ex-DIRECCTE et l’ex-DRCS se sont regroupées pour former la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) Hauts-de-France.
La réforme de l’organisation territoriale de l’État (OTE) a transformé les services en région des ministères chargés de l’économie, des finances, du travail, de l’emploi et des affaires sociales. La nouvelle direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) intègre dans son champ de compétences l’ensemble des missions exercées par l’ancienne direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) et de la cohésion sociale (DRCS ex-DRJSCS).
La DREETS couvre une large palette de missions : soutien à la compétitivité des entreprises, développement de l’activité et de l’emploi, concurrence, consommation, répression des fraudes, mais également insertion sociale et professionnelle, accompagnement des personnes en difficulté, hébergement d’urgence, insertion par l’activité économique, emploi, prévention, lutte contre les exclusions, protection des personnes vulnérables et intégration.
Elle met en œuvre et pilote la territorialisation du plan France Relance et de la stratégie de lutte contre la pauvreté et favorise, via la contractualisation, des engagements collectifs tels que les plans « France Num » ou « Territoires d’Industrie ».
Au niveau départemental, la DREETS pilote, anime et coordonne les politiques publiques qui lui sont confiées et qui sont mises en œuvre par les directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS), les directions départementales de la protection des populations (DDPP) et les directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités et de la protection des populations (DDETS-PP).
La DDETS-PP a des compétences supplémentaires en matière de consommation, de concurrence, de répression des fraudes, de métrologie, de sécurité alimentaire, d’environnement, de santé et de bien-être animal.
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Le Comité de coordination de lutte contre la précarité alimentaire (Cocopula) a réuni mi-mars 2021 l’ensemble des acteurs de l’aide alimentaire : associations de solidarité, représentants des collectivités locales, le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) autour des acteurs de l’État. Le but de la rencontre était d’assurer une meilleure coordination des actions de lutte contre la précarité alimentaire et de construire des stratégies partagées.
La feuille de route ainsi tracée vise à aboutir avant l’été à un plan d’action national pour lutter contre la précarité alimentaire. Elle a pour objectifs de :
- permettre aux personnes de subvenir à leurs besoins, maintenir les mesures d’urgence ;
- prévenir les situations de précarité alimentaire et agir pour un impact sur le long terme ;
- activer les différents leviers : juridique, financier, partage de l’information ;
- assurer le pilotage interministériel de la politique de lutte contre la précarité alimentaire.
Le Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire a été installé le 8 septembre 2020 par Olivier Véran, Julien Denormandie et Emmanuelle Wargon pour structurer durablement la coordination des acteurs pour une aide alimentaire soucieuse de l’autonomie des personnes, de l’environnement et de la qualité de l’alimentation.
Le 4 décembre 2020, ce Cocolupa a réuni, sous la présidence de Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale, les associations de solidarité et de nombreux acteurs contribuant à la lutte contre la précarité alimentaire.
Il a notamment permis :
- d’échanger sur les évolutions structurelles vers d’autres formes d’accès à l’alimentation visant, au-delà de la distribution alimentaire classique, la prévention, l’inclusion et l’autonomie des personnes ;
- de présenter des exemples de dispositifs allant dans ce sens, notamment développés pendant la crise sanitaire, comme le projet alimentaire territorial de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Pays d’Arles qui mobilise de nombreux acteurs (associations, AMAP, agriculteurs...) pour distribuer aux personnes les plus précaires des milliers de paniers solidaires avec des produits de qualité, issus de circuits courts ;
- de nouveaux outils de coopération entre les acteurs, comme la plateforme « Solidarité Associations » de l’ANDES ou la plateforme collaborative mise en place à l’occasion de deux webinaires de la fondation Carasso en novembre dernier.
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