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En décembre 2018, le Nord était le premier département à s’engager auprès de l’État dans une stratégie de lutte contre la pauvreté.

 

 

 

Après deux années de mise en œuvre, les actions départementales déployées sur le territoire montrent leur efficacité. En cohérence avec le plan national, elles concernent les personnes les plus éloignées de l’emploi, mais aussi les enfants, les jeunes et leurs familles.

 

 

Emploi : un accompagnement sur mesure
pour les allocataires du RSA

 

 

Une prise en charge rapide, un coaching intensif et personnalisé pour redonner à chacun une perspective d’emploi et ne pas laisser la précarité s’installer, voici ce que proposent les sept maisons départementales de l’insertion et de l’emploi (MDIE) mises en place sur tout le territoire.
En 2020, les MDIE ont accueilli près de 30 000 allocataires nouveaux entrants du revenu de solidarité active (RSA), dans un délai de prise en charge moyen de vingt-deux jours.

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Après un premier entretien réalisé par un chargé d’orientation qui évalue leurs situations et leurs motivations,
un coaching est proposé à toutes les personnes qui le souhaitent. Le coach, élément clef du dispositif Réussir sans attendre, propose un accompagnement intensif (a minima une fois par semaine). La MDIE oriente également les allocataires vers les organismes partenaires du département ou Pôle emploi pour les aider à lever les difficultés rencontrées dans leur projet d’insertion : logement, mobilité, mode de garde, santé...
Du 23 au 27 novembre 2020, 8 000 allocataires du RSA ont participé à la semaine Réussir Sans Attendre. Grâce à la mobilisation des équipes du département, de Pôle emploi, de la région Hauts-de-France, des partenaires de l’insertion et de l’État, plus de 730 actions ont été menées en cinq jours, en présentiel et en visioconférence. Près de 650 allocataires ont ainsi retrouvé un emploi et 180 se sont engagés dans une formation qualifiante.

 

 

L’égalité des chances dès les premiers pas de la vie

 

 

Développer la prévention précoce, prendre en compte la parole et le vécu de l’enfant à chaque moment clef de son parcours : deux axes majeurs de la nouvelle feuille de route pour la protection de l’enfance adoptée par le département du Nord le 16 novembre 2020. 25 millions d’euros seront consacrés à ces nouvelles mesures avec le soutien de l’État, dans le cadre des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté, de prévention et de protection de l’enfance.
Lieux dédiés à la parentalité, deux maisons des parents ont vu le jour, à Valenciennes et à Douai. Leur rôle est d’accompagner parents et famille proche pour mieux répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant, soutenir son développement et son bien-être. Une aide et des conseils gratuits et sans jugement, apportés par une équipe pluridisciplinaire composée de psychologues et d’éducateurs spécialisés. Deux autres maisons ouvriront en 2021, dans la métropole Roubaix-Tourcoing et le Cambrésis.
La lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme est aussi au cœur de la mobilisation départementale. Pour dépister les difficultés d’acquisition du langage dès le plus jeune âge, le Département et l’État investissent par exemple 202 500 euros sur les territoires du Douaisis, du Valenciennois et de la métropole lilloise.

 

 

Créer du lien avec les collégiens en difficulté

 

 

Nord pauvreté 2020Pour différentes raisons, des collégiens peuvent se retrouver dans une situation les mettant en difficulté ou en voie de rupture avec leurs lieux de vie d’adolescents (école, famille, amis). Le mal-être à l’école ou l’absentéisme peuvent être les symptômes d’un besoin éducatif.
Afin de lutter contre le décrochage scolaire, le département finance la création de postes d’acteur de liaison sociale dans l’environnement scolaire (ALSES). Ces éducateurs de prévention spécialisée créent un lien avec les élèves qui rencontrent des difficultés. Ils agissent en relation avec l’ensemble de l’équipe éducative de l’établissement et les parents.
Vingt nouveaux postes d’ALSES ont été créés en 2019 et 2020 et dix début 2021. Au total, soixante-treize professionnels exercent aujourd’hui ces missions dans les collèges du département.

 

 

 

 

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Lutte contre la pauvreté dans le Nord

 

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 Le 9 décembre 2020 a été lancée la commission « Numérique et travail social » du comité local travail social et développement social du département du Nord.
Le SIILAB a accueilli les trois animateurs de la commission « Numérique et travail social » Thierry Coulomb de la fédération des centres sociaux, Delphine Berteloot du département du Nord et Anne Duchemin du Siilab/DRCS pour la première séance collaborative et en co- design.


Ce lancement fut l’occasion de reposer l’urgence de développer la collaboration des acteurs pour engager un accompagnement des publics les plus fragiles ou les plus réticents à appréhender la maitrise du numérique.
Le projet commun des trois animateurs est de mutualiser, partager, collaborer, de mettre à disposition leurs réseaux, leurs compétences et expertises pour décliner une stratégie performante sur l’inclusion numérique dans le département du Nord.


En introduction, Rodolphe Dumoulin, commissaire régional en charge de la mise en œuvre de la stratégie de lutte et de prévention contre la pauvreté, a rappelé la dynamique et l’aide financière débloquée dans le cadre du plan de relance. Il a aussi pointé la nécessité d’apporter les compétences aux travailleurs sociaux et accompagnants, professionnels et bénévoles pour transmettre et accélérer la montée en capacité des publics.
La seconde partie de la matinée a été consacrée au recueil des attentes et des propositions en lien avec le numérique auprès de la soixantaine de participants à la réunion.

 

Karine Pruvost, chargée de mission et de la mise en œuvre du comité local du travail social et du développement social a fait un retour sur les attentes du Haut Conseil en Travail social. Elle a soulignél’évolution incontournable du travail social sur ces trois sujets majeurs : le pouvoir d’agir de la personne, l’éthique et le numérique. Trois commissions seront créés sur ces enjeux.

 

Emmanuel Vandamme, directeur de POP a ensuite présenté les propositions de services du Hub régional pour un numérique inclusif « les Assembleurs », le paysage des acteurs et des chantiers avec l’arrivée des conseillers numériques. Des contributions sont attendues directement à la carto des Assembleurs : http://carto.assembleurs.co/

 

Delphine Berteloot a partagé avec l’ensemble des participants le plan de travail, une feuille de route ambitieuse et agile, qui va s’adapter aux ressources des territoires et s’appuyer sur les forces déjà en présence. Elle a souligné le souhait commun de cette commission d’apporter de la cohérence et du pragmatisme, de l’efficacité et du respect. D’avancer au rythme des publics et des équipes pour que chacun trouve réponse à ces attentes et besoins. 

 

La seconde partie de la matinée a été consacrée au recueil des attentes et des propositions en lien avec le numérique. Les soixante participants ont contribué sur un support totalement dématérialisé, avec le soutien de facilitatrices en co-design et d’animateurs experts et volontaires.

 

Au programme des ateliers

 

• Formation, impact du télétravail sur le management, évaluation des compétences et mesure des besoins en connaissances pratiques : PIX / les bons clics (Simon Maréchal, Emaüs Connect.


• Pass numérique, Aptic, hackaton, Hub, tiers lieux, Fab lab, Reacteu (Christine Constant, Région Hauts-de-France mission numérique) 


• Usagers, publics, articularités et spécificités des besoins et diversité des réponses proposées « à la carte » (Pauline Durieu UDCCAS du Nord)


• Efficience : rucs, astuces, bons plans et autres débrouilles pour obtenir du matériel, des abonnements, ou des conseils pratiques et pas chers pour s’améliorer (Jamel Medjahed)


•  Géolocalisations des acteurs, cartographies, optimisation de la communication, identification des lieux et des personnes ressources, croisement des diagnostics territoriaux ou institutionnels, meilleures façons pour l’actualisation des informations (Yannick Backe, Centres sociaux)

 

• Indicateurs de fragilité numérique, centralisation des données et des ressources, accessibilité et simplification des supports écrit en facile à lire et à comprendre (Christophe Col, IRTS Hauts-de-France)

 

 

Pour suivre ou contribuer à l’un ou plusieurs de ces ateliers, contacter du Anne Duchemin (Siilab) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

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Guide d'appui à la création d'un comité local de travail social et de développement social

https://les.assembleurs.co

logo mouvement associatifFace à crise économique liée à la pandémie de SARS-COV, le Mouvement associatif a dressé le bilan de la situation des associations (article ESS). Les dix mesures phares qu’il propose pourraient permettre de sauvegarder le tissu associatif et de l’économie sociale et solidaire.

 

1/ Créer un fonds de stabilisation
Ce fonds de stabilisation, complémentaire des autres dispositifs, soutiendrait le fonctionnement des associations et des têtes de réseau face à la forte diminution de leurs activités et recettes. Il pourrait être porté dans le cadre du Fonds de développement pour la vie associative (FDVA).


2/ Exonérer la taxe sur les salaires sur 2020 et 2021
Une exonération de la taxe sur les salaires sur 2020 et 2021 serait de nature à soutenir les employeurs associatifs pour faire face aux conséquences de la crise. En moyenne, les associations payent près de 190 000 euros par an de taxe sur les salaires, soit près de 6% de la masse salariale (2018) et 3,4% de leur budget.


3/ Créer une procédure de sauvegarde et de proximité spécifique pour les associations ayant une activité économique
Deux mesures seraient de nature à construire un cadre d’échange uniformisé dans les différents territoires. Il est indispensable de construire une procédure de sauvegarde auprès de l’autorité judiciaire plus accessibles aux associations face aux difficultés économiques. Il s’agit également de pouvoir disposer d’un interlocuteur « associations » au sein des tribunaux judiciaires et des tribunaux de proximité. pour les sécuriser.

 

4/ Inciter fiscalement le versement de dons pour les associations d’intérêt général
En lien avec France Générosités porter à 75% la déduction des dons des particuliers pour les associations œuvrant pour l’intérêt général Quels moyens ? Intégration d’une disposition dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020 et le projet de loi de finances pour 2021.

 

5/ Renforcer les fonds propres associatives
Une partie des pertes générées par la crise sanitaire va devoir être financée par les fonds associatifs. Une dotation exceptionnelle au fond associatif (sans et/ou avec droit de reprise sur 15 à 20 ans) pourrait permettre la reconstitution structurelle et le renforcement de la solidité économique de ces structures.


6/ Sécuriser les financements des têtes de réseau associatives
Un moratoire national pluriannuel pourrait garantir aux têtes de réseau associatives les niveaux de subventions 2020 pour pouvoir soutenir et accompagner leurs propres réseaux associatifs à partir de moyens à minima stabilisés.


7/ Finaliser le vote de la proposition de loi en faveur de la trésorerie des associations
Actuellement en deuxième lecture au Sénat cette proposition de loi, comportant des mesures importantes pour soutenir la trésorerie des associations, est plus que jamais nécessaire afin de pouvoir assoir la possibilité pour les associations de conserver un excédent raisonnable dans le cadre de financements publics, de pouvoir réaliser des prêts entre elles, et de finaliser le dispositif de fléchage des fonds des comptes bancaires inactifs entériné par le dernier projet de loi de finances vers le FDVA.


8/ Créer 100 000 emplois d’utilité citoyenne dédiés aux transitions
Prévoir dès 2021 le déploiement sur trois ans de 100 000 « emplois d’utilité citoyenne » dédiés aux transitions. Ce dispositif a vocation à permettre le renforcement et le développement de projets associatifs contribuant au maintien de services de proximité pour tous et d’activités dans les territoires pourvues par les acteurs associatifs.

 

9/ Inciter l’engagement des jeunes via un renforcement des moyens alloués au service civique
Se donner dès 2021 au service civique les moyens de changer d’échelle, et de se développer massivement sur les prochaines années pour faire face aux besoins, tout en préservant ce qui fait sa qualité et sa richesse (tutorat, temps de formation citoyenne, souplesse dans la durée des missions entre 6 et 12 mois, en revenant à une durée moyenne de 8 mois).


10/ Soutenir l’accompagnement des associations par un renforcement des moyens dédiés
Organiser une politique coordonnée et allouer des moyens dédiés pour soutenir les têtes de réseaux associatives dans leur rôle d’accompagnateur et appuyer le renforcement de leurs compétences ainsi que l’animation et la coordination des acteurs de l’accompagnement sur les territoires.

 

 

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10 mesures pour les associations

 

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Covid et Économie sociale et solidaire

Organisé en région Hauts-de-France par le Hub pour un numérique inclusif en Hauts de France, les Assembleurs, le webinaire sur le Numérique en Commun (NEC) a réuni quelque 150 participants le 23 septembre 2020.

 

Urgence sociale et accompagnement

Cédric O, secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques, est ainsi venu Ã  la rencontre d'élus du Pas-de-Calais et des professionnels afin de répondre aux attentes sur le plan de relance et les pistes de réflexion et d’actions à mettre en place. Ce webinaire a permis de présenter les travaux portés par le collectif Les Assembleurs dans la région depuis un an, comme le déploiement des Pass numériques, la cartographie, les nouveaux métiers autour de la médiation numérique.

Animés par Pop, le débat a permis le partage d'une vision portée par plusieurs institutions ou personnalités sur l’inclusion numérique et de la médiation numérique en Hauts de France à horizon 2025 : région, préfecture du Pas-de-Calais, conseil départemental du Pas-de-Calais, communauté urbaine d'Arras,députés du Pas-de-Calais.

Les questions étaient au centre des débats portaient sur les enjeux régionaux sur l'inclusion numérique et les leviers d'action en fonction des publics. Deux d'entre eux sont au coeur de l'inclusion numérique : l'urgence sociale qu'est  l'exclusion au numérique - l'illectronisme - d'au moins 20 % de la population, d'une part, et l'accompagnement des habitants des territoires à la transformation sociétale induites par le numérique et ses outils, d'autre part.

 

Quatre enjeux et quatre publics majeurs

Le consortium des Assembleurs mobilise quatre axes d'action pour répondre à ces enjeux : l'accès à l'équipement (matériel et accès partagé, prêts et mutualisation, démos, conseils et achats groupés), l'accompagnement dans les démarches administrative ou pour la résolution de problèmes, la fourniture des services comme diffuser une annonce, prendre rendez-vous chez le médecin, s'inscrire à une formation - Mooc - imprimer un document ou encore apprendre à maîtriser le numérique par une montée en compétence personnelle mais aussi professionnelle dans l'utilisation des outils, avec à la clé formations et emplois.

Ces axes d'actions ne peuvent se comprendre et être opérationnels sans que des publics ne soient définis. Habitants, professionnels dont les acteurs économiques, acteurs éducatifs, associatifs, culturels, acteurs publics sont ceux qui sont en première ligne.

 

 "Allez vers" les lieux pour la médiation numérique

Les intervenants se sont accordés pour dire qu'il ne faut pas confondre les lieux de domiciliation des opérateurs des lieux où devrait se faire la médiation numérique. Il s'agit de passer d'une situation où un médiateur sort très peu du lieu où il travaille vers une situation où le médiateur va vers les publics. La "plasticité du numérique", selon le terme de Cédric O, implique ainsi que les acteurs de la médiation doivent se rapprocher des lieux de vie des personnes les plus éloignées du numérique : par exemple un Ehpad, une maison de quartier,  une maison France servies, une gare, un marché... pour "allez vers" les publics. 

 

Les nouveaux métiers du numérique

Parler d'acteurs de la médiation ou de médiateurs du numérique est un terme qui recouvre en fait plusieurs métiers et fonctions différentes. Quatre fonctions peuvent être repérées.

Les aidants numériques apportent une aide de premier niveau, identifier le besoin, répondre aux questions sociales et réorienter vers les médiateurs le cas échéant.

Les médiateurs numériques ont un rôle d'interface avec le monde numérique pour aider les personnes à montée en compétence et pour les accompagner vers l'autonomie des usages numériques. Il peut réorienter vers les travailleurs sciauxpour les questions relatives au sociale ou vers les agents France service pour les questions administratives.

Les facilitateurs ou animateur de lieu, ont un rôle d'accueil, de service et de programmation d'activités dans les lieux accueillant du public pour organiser l'accès et la médiation au numérique, l'accés aux équipements et services, l'organisation et planning des lieux, le pilotage d'intervenants.

 

Cette nouvelle offre de services et d'acteurs demande une coordination des opérateurs, principalement par les communes ou les intercommunalités pour être dans la proximité des populations.

 

La journée du 23 septembre s’inscrit dans une dynamique nationale des NEC, celui des Hauts de France a été le second à se réunir dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires.

Le HUB "les Assembleurs" est un consortium réunissant le Siilab, laboratoire d'innovation publique facilité par la DRJSCS, la région et Pop, trois acteurs majeurs qui Å“uvrent pour faciliter l’inclusion numérique sur les cinq départements hauts-français.

En savoir +

https://les.assembleurs.co/
https://youtu.be/aMtuEnBDceg

 

 

 

logo mouvement associatifEn Hauts-de-France, le Mouvement associatif a mené l’enquête avec ses partenaires sur les impacts de la Covid-19 ressentis par les responsables associatifs de la région.


En période de déconfinement, trois préoccupations immédiates émergent. Pour les trois quarts des associations, la capacité à mettre en œuvre les gestes barrières est la première d’entre elle. Rouvrir locaux et structures d’accueil, poursuite des relations avec les adhérents et remobilisation des bénévoles, d’une part, confirmation des partenariats financiers, d’autre part, sont les deux suivantes pour 41 % des responsables.

 

Les impacts en Hauts-de-France


Face à la crise sanitaire, plus de la moitié des associations a rencontré des difficultés dans la mise en place de solutions qui, principalement, n’étaient pas adaptées au monde associatif et lourdes à mettre en œuvre. Ainsi, les deux tiers des associations ne pourront reprendre leur activité habituelle qu’à compter de septembre.


Pour 30 % des structures, la perte des revenus d’activité se chiffrera à 20 %. Durant la période de confinement, près de sept associations sur dix n’ont ainsi pas pu maintenir plus de 20 % de leur activité, et près de neuf sur dix ont dû annuler des évènements. Au 15 juin, un tiers des associations voyaient encore la totalité de leurs salariés être en chômage partiel.

 

Une enquête nationale post-déconfinement

Au niveau national, le Mouvement associatif a mené plusieurs études, notamment dès la mise en place des mesures de confinement afin d’en mesurer l’impact sur le tissu associatif.


Avec le déconfinement, le Mouvement associatif et ses partenaires ont mené du 18 mai au 15 juin 2020 une enquête auprès des responsables associatifs. L’analyse des réponses de 13 500 associations permet de prendre la mesure de l’impact économique de la crise sanitaire et des besoins à venir. Cinq points peuvent être mis en exergue.


Des associations largement à l’arrêt
Plus des deux tiers des associations ont fonctionné à moins de 20% de leur activité normale sur la période du confinement. Les plus touchées par cette mise à l’arrêt sont les petites associations culturelles, sportives ou encore celles l’éducation populaire et de l’animation.


Un impact économique majeur

Le premier effet de la crise sur les associations est la grande incertitude face à leur avenir : 30 000 associations seraient menacées à court ou moyen termes. Près d’un tiers des associations disent manquer de visibilité sur le plan financier : 16% n’exécuteront leur budget qu’à 40% ou moins tandis que 2% n’excluent pas un dépôt de bilan. 


L’emploi menacé
Les deux tiers des associations employeuses ont toujours recours au chômage partiel, et 40% souhaitent le maintenir le plus longtemps possible. Un tiers craignent ne pas pouvoir maintenir leur effectif salarié en l’état et 20% pensent reporter recrutement.


Une demande de soutien pour la reprise d’activité
Si elles souhaitent une reprise d’une activité normale, les associations demandent la garantie de soutiens à la fois techniques (moyens de protection, outils de maintien de la vie associative à distance, aide à la communication) et surtout financiers (confirmation des subventions, maintien d’une aide financière exceptionnelle, besoin de dons).


Se tourner vers les collectivités territoriales
Enfin, une association sur deux prévoit de solliciter un soutien de la part de leur région, département ou encore intercommunalité, plus proches de leurs préoccupations face à des dispositifs d’Etat jugés peu adaptés.

 

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