La Food Standard Agency (FAS), l'agence anglaise des aliments, a publié sur son blog en décembre une étude montrant que l'analyse des tweets à partir des mots clés "maux d'estomac", "norovirus" mais aussi "vomissement", "dégueuler" à permi de prévoir avec un mois d'avance sur les analyses du service public de santé anglais (Public Health England) l'épidémie de gastro-entérite.
L'érude a comparé les tweets circulant sur internet contenant les mots clés concernés et les données des laboratoires confirmant les cas de norovirus aux mêmes dates. Une forte corrélation a été mise en évidence entre les deux types de données, mais les laboratoires n'ont pu confirmé l'épidémie que quatre semaines plus tard, une fois les analyses contrôlées.
Pour la FSA, cette analyse en big data n'en est qu'à ses débuts. Une seconde expérience est en cours sur la grippe. Mais les chercheurs se veulent prudents sur ce type de recherche car les média socoiaux évoluent très vite et ce qui est mesuré aujourd'hui ne pourra peut-être plus l'être dans le futur.