Le colloque des villes santé OMS s'est tenu à Amiens le 29 septembre. Présidente du réseau français, Charlotte Marchandise (Rennes) a estimé que la vision de la santé portée par les villes est un choix politique qui participe d'une démarche de prospective et d'innovation. Agis Tsouros, représentant l'OMS-Europe, a confirmé que la ville santé représente un pouvoir politique et stratégique. Les maires, a-t-il ajouté, ont un grand niveau de responsabilité dans la santé des citoyens. Les déterminants de la santé sont d'abord au niveau local.

 

Lors de la première table ronde, Carlos Dora, de l'OMS (Genève) a rappelé les enjeux de la santé environnement depuis les vingt-cinq dernières années mais aussi l'intérêt de la santé dans toutes les politiques. Cet intérêt se marque par le traitement d'un large éventail de déterminants le santé, sociaux, politiques et économiques et par la nécessité de gérer la complexité et de promouvoir l'équité. Du point de vue de l'OMS, la santé est considéréecomme un indicateur de durabilitédes politiques et des investissements.

 

En ce qui concerne la santé environnement, 4,3 millions de décès sont attribués à la pollution de l'air intérieur (2012). À partir de plusieurs exemples de réalisations de villes, il a montré les liens entre la prévention, le changement climatique, la pollution de l'air et la santé.

 

Linda Cambon, de l'EHESP, et ancienne directrice de santé publique à l'ARS à Amiens, a considéré la ville comme premier territoire concerné par les enjeux majeurs de santé publique du XXIe siècle. " Espace d'action à cinétique courte ", la ville est de son point de vue un espace d'échange et de proximité, mais aussi décisionnel et d'influence, de plaidoyer et d'évaluation d'impact.

 

La seconde table ronde de la matinée

logo ODDLe Sommet du développement durable (25 au 27 septembre 2015, New-York) a adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030 et de ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). Ce programme poursuit celui des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui s'achève en 2015. L’éradication de la pauvreté, la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire et la nutrition restent des priorités.

 

L'objetif 3 Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, fait de la santé un résultat à atteindre en tant que tel. Il comporte de nouvelles cibles sur des problèmes importants pour lesquels des progrès majeurs ont été accomplis dans le cadre des OMD. Les épidémies mondiales de VIH, de tuberculose et de paludisme ont régressé. À l’échelle mondiale, la mortalité de l’enfant et la mortalité maternelle ont fortement reculé depuis 1990, avec des baisses respectives de 53 % et de plus de 40 %. Il s'agit aussi de réduire le nombre de décès et de maladies dus à des substances chimiques dangereuses et à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol.

 

Parmi les autres mesures qui compose cet objectif, on trouve la baisse du taux mondial de mortalité maternelle, l'élimination des décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans, la réduction d’un tiers, par la prévention et le traitement, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale et le bien-être, la diminution de moitié à l’échelle mondiale le nombre de décès et de blessures dus à des accidents de la route.

 

L’application de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac est une volonté affichée, tout comme le renforcement de la prévention et du traitement de l’abus de substances psychoactives, notamment de stupéfiants et d’alcool.

 

Enfin, l'objectif entend assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et d’éducation, et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux

 

Les 17 objectifs

 

Objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
Objectif 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable
Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge
Objectif 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau
Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable
Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
Objectif 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
Objectif 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables
Objectif 12 : Établir des modes de consommation et de production durables
Objectif 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions *
Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
Objectif 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

 

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logo taxes tabac omsSelon le Rapport de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2015, financé par Bloomberg Philanthropies, la lutte contre le tabac passe par un relèvement des taxes  suffisamment élevé sur les cigarettes et les produits du tabac. Si trente-trois pays membres de l'OMS prélèvent des taxes représentant plus de 75 % du prix de vente au détail d’un paquet de cigarettes, de nombreux autres ont des taux de taxation extrêmement bas, voire aucun. 

 

La hausse des taxes est ainsi la mesure du programme MPOWER la moins mise en œuvre et celle pour laquelle on a observé le moins de progrès depuis sa création en 2008, alors qju'elle est peu onéreuse à mettre en place. 

 

En France, les hausses des taxes sur les produits du tabac, qui ont commencé dans les années 1990, ont entraîné un triplement du prix des cigarettes ajusté en fonction de l’inflation et, en 2005, à une baisse de moitié de la consommation, qui est passée d’environ 6 à 3 cigarettes par adulte et par jour. Les taux de cancers pulmonaires en France chez les hommes âgés de 35 à 44 ans ont diminué à partir de 1999.

 

 

Le programme MPOWER

 

 MPOWER est un programme de lutte anti-tabac créé en 2008 pour favoriser l’action gouvernementale dans les six stratégies de lutte antitabac :

 

Monitor: Surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention
Protect: Protéger la population contre la fumée du tabac
Offer: Offrir une aide à ceux qui veulent renoncer au tabac
Warn: Mettre en garde contre les dangers du tabagisme
Enforce: Faire respecter l’interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage
Raise: Augmenter les taxes sur le tabac.

 

 

Une personne meurt toute les 6 seconde à cause du tabac

 

Les maladies liées au tabagisme sont l’une des plus graves menaces pour la santé publique auxquelles le monde ait été confronté. Environ une personne meurt toutes les six secondes d’une maladie liée au tabagisme, soit près de six millions de personnes par an. Ce chiffre devrait augmenter pour dépasser plus de huit millions de personnes par an d’ici à 2030 si des mesures rigoureuses ne sont pas prises pour endiguer l’épidémie.

La consommation de tabac fait aussi partie des quatre principaux facteurs de risque derrière l’épidémie mondiale de maladies non transmissibles, principalement les cancers, les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, et le diabète. En 2012, ces maladies ont été la cause de 16 millions de décès prématurés (avant l’âge de 70 ans), dont plus de 80 % se sont produits dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

 

 

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logo interreg25À l’occasion de la Journée de la coopération européenne et du 25e anniversaire d'Interreg, programmes de coopération transfrontalière de la politique régionale, la Commission lance une consultation publique à l’échelle de l’Union européenne sur les obstacles qui subsistent en matière de coopération transfrontalière.

L'objet de cette consultation est de recueillir auprès des citoyens, des parties prenantes et des experts leurs expériences et opinions afin de mieux comprendre en quoi les obstacles persistent et leur impact sur la vie quotidienne des populations et des entreprises transfrontalières.

 

Les résultats seront disponibles en ligne et alimenteront une étude qui fera des recommandations sur la levée de ces obstacles.

 

Accéder à la consultation

logo cop 21Le Conseil Environnement de l'Union européenne s'est réuni le 18 septembre 2015 à Bruxelles. Les ministres ont adopté à l'unanimité un mandat de négociation pour la Conférence Paris Climat 2015 (COP21).

Par ce mandat, les ministres fixent comme objectifs :
- la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % par rapport à 1990 en 2050 et zéro émission nette d’ici 2100 pour garantir une trajectoire d’augmentation maximale de 2° de la température ;
- un mécanisme de réexamen quinquennal du niveau d’ambition en matière de réduction de gaz à effet de serre, sans possibilité de diminuer l’effort ;
- des règles communes concernant la transparence et l’obligation de rendre des comptes ;
- sur proposition de la France, l’intégration d’un signal fort concernant le financement en faveur des pays les plus vulnérables face au dérèglement climatique
- la mise en œuvre de l’Agenda des solutions (encouragement des acteurs non-étatiques à participer à la lutte contre le réchauffement climatique).

Deux ans après L'illettrisme, grande cause nationale (2013) et dans le prolongement du rapport Quelle France dans 10 ans ?, publié en 2014 par France Stratégie, la Note d’analyse de France Stratégie publiée en août 2015 fixe un objectif ambitieux de réduction de la part des adultes en situation d’illettrisme : diviser par deux cette proportion d’ici à dix ans.  

 

À travers notamment le compte personnel de formation (CPF), des dotations spécifiques pour les personnes en situation d’illettrisme pourraient être mises en place afin d’assurer un socle minimum de compétences de base pour tous. Environ 50 millions d’euros supplémentaires au 160 millions d'euros disponibles chaque année à la lutte contre l’illettrisme seraient nécessaires pour atteindre cet objectif.

 

 Au-delà des politiques menées dans le cadre scolaire, lutter contre l’illettrisme nécessite de s’attaquer à ces situations chez les jeunes afin d’agir précocement par  la mise en place d’un pilotage interministériel, un signalement systématique des situations d’illettrisme qui aboutisse à un accompagnement individuel et à son financement dédié. L’identification des adultes est tout aussi cruciale, dans l’entreprise (partenaires sociaux, managers...) comme en dehors. Le développement du conseil en évolution professionnelle (CEP) pourrait servir à renforcer la détection et la prise en charge des actifs en situation d’illettrisme, afin de les encourager à mobiliser leurs droits à la formation.

 

Selon l’enquête Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC) de l’OCDE, publiée en 2013, sur le territoire métropolitain, 2,5 millions de personnes entre 18 et 65 ans scolarisées en France en 2011, soit 7 % de la population, sont en situation d’illettrisme. Au-delà de ce noyau, 22 % des adultes âgés de 16 à 65 ans ont un faible niveau de compétence dans le domaine de l’écrit et 28 % dans le domaine des chiffres. La France détient le triste recors d'un niveau moyen des adultes en lecture et en calcul parmi les plus faibles des pays de l’OCDE.

La part des adultes dotés d’un niveau faible de maîtrise des compétences en lecture est en France quatre fois plus élevée qu’au Japon et deux fois plus qu’en Finlande.

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Compétence base lecture calcul OCDE 2013

 

 

L’illettrisme concerne en moyenne davantage les hommes que les femmes et plus de la moitié des personnes en situation d’illettrisme ont plus de 45 ans (Enquête Information Vie Quotidienne). Les évaluations en lecture de la journée Défense et Citoyenneté (JDC) montrent que cette situation concerne 4,1 % des jeunes Français ayant au moins 17 ans et qui ont des difficultés sévères en lecture.

 

 

 

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Quentin Delpech, Nicolas Charles, ​Note d'analyse, Lutter contre l'illettrisme. Un impératif économique et social, n°34, France Stratégie, août 2015

      


logo feuille route protection enfance 2015 17Marisol Touraine et Laurence Rossignol ont présenté la feuille de route 2015-2017 pour la protection de l’enfance en Conseil des Ministres le 19 août.

Trois grandes priorités structurent le premier volet de la feuille de route, centré sur l’amélioration des dispositifs de protection de l’enfance :

- mieux prendre en compte des besoins et des droits de l’enfant, tels que définis par la convention des droits de l’enfant ;
- renforcer le repérage et le suivi des situations de danger, notamment les maltraitances ;
- développer la prévention à tous les âges de l’enfance.

 

La feuille de route intègre un second volet d’actions qui s'appuie notamment sur le développement des logiques interministérielles et le décloisonnement des interventions. Il repose sur trois leviers :

- renforcer la gouvernance ;

- adapter la formation ;

- soutenir à la recherche.

 

 

Cette feuille de route se veut le fruit d’une large concertation, menée durant près d’un an associant quatre cents professionnels et bénévoles, anciens enfants de l’aide sociale à l’enfance et parents. La concertation est venue conforter le Gouvernement dans la nécessité d’engager une véritable réforme de la protection de l’enfance.

 

La mise en œuvre de la feuille de route repose sur l’adoption de la proposition de loi relative à la protection de l’enfant, dont l’inscription en deuxième lecture au Sénat est envisagée à l’automne, et sur la poursuite de la mobilisation des acteurs, notamment les départements, chefs de file de cette politique publique.

 

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A l’occasion de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a lancé le 28 septembre une campagne nationale  de communication sur l'IVG et le droit des femmes à disposer librement de leur corps : MON CORPS, MON CHOIX, MON DROIT. Cette campagne vise à faire connaître le 0800 08 11 11, numéro de téléphone national anonyme et gratuit. Ce numéro permet de répondre à toutes les demandes d’information, de conseil, de soutien et d’orientation en matière d’IVG, de sexualité et de contraception. Il est géré par le Mouvement français du planning familial.

 

Des annonces presse et une vidéo seront diffusées pendant deux mois dans la presse écrite et sur les réseaux sociaux. Une affiche sera mise à disposition des établissements et professionnels de santé ainsi que des associations accueillant des femmes en demande d’IVG.

 

Le site www.ivg.gouv.fr a également été refondu et enrichi de nouveaux contenus.

 

 

mon corps m appatient

 

 

Trois visuels ont été créés pour la campagne nationale. Ils montrent en une partie du corps d’une femme sur laquelle est écrit un message de liberté « IVG c’est mon droit » ; « Mon corps m’appartient » ; C’est ma vie, je choisis ». Pour les initiateurs de la campagne, le corps devient sujet d’expression et de revendication. En s’inscrivant à même la peau, cette campagne défend le caractère intime et personnel de la décision.

Le 0800 08 11 11,  numéro anonyme et gratuit, et ouvert du lundi au samedi (de 9h à 22h le lundi, de 9h à 20h le reste de la semaine.

 

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Selon une étude du Credoc, 30 % des écoliers et collégiens (25 % des 3-11 ans et 40 % des 12-14 ans) ne prennent pas de petit déjeuner le marin avant de se rendre à l'école, notamment les jeunes de milieu défavorisé.

 

Petit déjeuner Credoc 2015

 

Un panel de 500 enseignants du CP au CM2 a été interogé sur cette question et une quarantaine de personne de la communauté éducative, essentielelment des enseignants, a participé à des entretiens approfondis. Près d'un enseignant sur deux a identifié la non-prise de petit déjeuner chez les élèves, notamment dans le cadre d'actions sur l'alimentation, pendant les activités physiques ou lors de ditribution de nourriture à l'école. Les personnels évaluent à 3 ou 4 élèves par classe dans cette situation. Ils estiment que c'est lié à la situation sociale des familles les plus démunies (85 %), mais aussi au lever tardif des enfants (47 %). 

 

Les manifestations physiologiques les plus remarquées sont de malaises, des maux de ventre, des chutes de glycémie... Les enfants qui ne prennent pas de petit déjeuner seraient plus fatigués, moins concentrés, moins attentifs et moins participatifs.

 

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La conférence internationale INALCO s'est tenue les 28, 29 et 30 octobre 2015 à Paris avec pour thématique principale Garantir la capacité civile et politique des personnes en situation de vulnérabilité - un tournant juridique et social dans les relations de soin et d'accompagnement ?

 

Organisée par le collectif Contrast, la conférence a porté sur les enjeux de l'article 12 de la Convension relative aux droits des personnes handicapées (CDPH/CRDP) et son interprétation par le Comité des droits de l'ONU. Cette convention est méconnue en France alors que ses implications sont nombreuses. Son article 12, qui traite de la capacité juridique, propose un changement de regard et de règles juridiques sur les personnes en situation de vulnérabilité. Il fait des « choix et désirs de la personne », plus que de « ses intérêts » ou de « ses besoins » le fondement juridique d’un ensemble de décisions ou actions (soins, travail, vie affective, gestion des biens, déplacements, alimentation, hygiène, participation à la vie sociale…). Il préconise de généraliser les systèmes de « prise de décision assistée », afin d’éviter de décider à la place d’autrui et d’user de la contrainte. Ces changements, qui s’inscrivent dans ce qu’on pourrait appeler « le tournant juridique » de l’intervention auprès d’autrui, ont des implications théoriques et pratiques, qui ont généré de nombreux débats dans les instances internationales.

 

Cette conférence s'est inscrite dans une dyamique collaborative et s'est adressée autant aux chercheurs en sciences sociales, en droit, en philosophie qu'aux acteurs qui sont confrontés à ces enjeux dans leurs pratiques professionnelles, de formation ou d'implication citoyenne.

Au cours de celle ci, les échanges furent nombreux et constructifs. Les retours sont extrêmement positifs, tant du côté de la pertinence des questions discutées, que de la diversité des acteurs mobilisés : le niveau des interventions et la cohérence des sessions ont été salués ; la transversalité et l’interdisciplinarité des regards ont été très fortement appréciés ainsi que l’expression de désaccords importants sous des formes fermes et respectueuses ; l’effet d’interpellation, tant pour les chercheurs, les acteurs de la société civile que les pouvoirs publics, a été fortement soulignée.

http://blogs.worldbank.org/opendata/fr/entre-1990-et-2015-le-taux-de-mortalite-des-enfants-de-moins-de-cinq-ans-diminue-de-plus-de-moitie-l?cid=EXT_BulletinFR_W_EXT

 

 http://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(15)00120-8.pdf

 

 

Les dernières données [PDF, 4,2 Mo (a)] publiées aujourd’hui par le Groupe interorganisations de l’Organisation des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile (IGME) font apparaître de nets progrès à l’échelle mondiale : entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a reculé de 53 %, passant de 91 à 41 décès pour 1 000. Mais ce recul ne suffit pas pour atteindre l’objectif d’une baisse de deux tiers sur cette période, conformément à la cible du 4e des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Au cours des 25 dernières années, le taux moyen de mortalité chez les moins de cinq ans a chuté de 53 %

Source : Groupe Inter-agence pour l’Estimation de la Mortalité Infantile de l’ONU - Télécharger les données

En cette dernière année des OMD, deux régions du monde sur six sont parvenues à l’OMD 4 : il s’agit des régions Asie de l’Est/Pacifique et Amérique latine/Caraïbes. L’Europe/Asie centrale, ainsi que le Moyen-Orient/Afrique du Nord ont manqué de peu l'objectif. En Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, les progrès restent bien insuffisants pour atteindre la cible.

Environ un tiers des pays à revenu faible ou intermédiaire (46 au total) ont réduit la mortalité des moins de cinq ans de deux tiers, voire plus, et atteint ainsi la cible fixée par l’OMD 4. Il s’agit de 12 pays à faible revenu, de 12 pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et de 22 pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

L’Afrique subsaharienne accuse le taux le plus élevé au monde : en 2015, un enfant sur douze y meurt avant son 5e anniversaire, soit plus de 12 fois plus que la moyenne enregistrée par les pays à revenu élevé (un enfant sur 147). Vient ensuite l’Asie du Sud, avec 1 enfant sur 19. Quelque 50 % des décès d’enfants de moins de cinq ans dans le monde ont lieu en Afrique subsaharienne et 31 % en Asie du Sud (soit un total de 81 % pour ces deux régions). Le rapport recommande donc d’accorder la priorité à ces deux régions.

La mortalité des enfants de moins de cinq ans a reculé de 44 % sur les 15 dernières années, évitant le décès de quelque 48 millions d’enfants.

Non seulement le taux a reculé, mais le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans dans le monde est passé de 12,7 millions en 1990 (35 000 décès par jour) à 5,9 millions en 2015 (16 000 décès par jour). C’est la première année où ce chiffre passe en-dessous de la barre des 6 millions. Depuis 2000, la vie de 48 millions d’enfants a ainsi été sauvée. Ces enfants n’auraient en effet pas vécu jusqu’à leur 5e anniversaire si le taux de mortalité des moins de cinq ans était resté inchangé depuis 2000.

Les progrès se sont accélérés à l’échelle mondiale. De 1990 à 2000, le taux de mortalité des moins de cinq ans s’est réduit au rythme de 1,8 % par an, contre 3,9 % en moyenne entre 2000 et 2015. Cette accélération s’observe également en Afrique subsaharienne.

45 % des décès d’enfants de moins de cinq ans ont lieu dans les 28 premiers jours de vie

Le taux de mortalité des moins de cinq ans et le taux de mortalité néonatale (dans les 28 premiers jours de vie) ont tous deux diminué, mais ce dernier reculant plus lentement, la proportion des décès néonatals dans le total des décès des moins de cinq ans s’est accrue, passant de 40 % en 1990 à 45 % en 2015.

Le taux de mortalité néonatale est passé de 36 décès pour 1 000 naissances vivantes en 1990 à 19 en 2015, et le nombre de décès néonatals a diminué, passant de 5,1 millions en 1990 à 2,7 millions en 2015. Le rapport observe que le moment le plus délicat reste la naissance et la période autour de la naissance.

La plupart des décès d’enfants sont évitables

Le rapport fait état de progrès considérables, mais aussi de ce qu’il reste à faire dans le cadre des prochains Objectifs de développement durable (ODD). La plupart des décès d’enfants sont aisément évitables avec des interventions ayant fait leur preuves et facilement accessibles. On peut considérablement accélérer le rythme de réduction de la mortalité chez l’enfant en se concentrant sur les régions qui affichent les taux les plus élevés, à savoir l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, et en ciblant les nouveau-nés.

Selon le précédent rapport de l'IGME (a), les principales causes de décès des moins de cinq ans sont les suivantes : prématurité, pneumonie, complications au cours du travail et de l’accouchement, diarrhée et paludisme. À l’échelle mondiale, près de la moitié de ces décès sont liés à la sous-nutrition.

Les OMD ont permis à des statisticiens de collaborer pour produire des données de meilleure qualité

À l’occasion de l'année butoir des OMD, je voudrais mentionner l’importance de l’incidence qu’ont eue les OMD sur les travaux de suivi. Après l’adoption de la Déclaration du millénaire par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2000, diverses organisations internationales, dont la Banque mondiale, ont décidé d’investir dans l’utilisation de données harmonisées de qualité pour suivre les avancées vers les OMD.

Ces efforts ont notamment consisté à encourager la collaboration internationale via la création de groupes interorganisations et la participation à ces groupes pour suivre les progrès en direction des OMD. Les OMD ont permis à de nombreux statisticiens de travailler ensemble pour produire des données dont la qualité n’a cessé de croître. À cet égard, je pense que l’IGME constitue l’une de ces initiatives les plus fructueuses.

Poursuivre les efforts afin de produire des estimations fiables et transparentes de la mortalité chez l’enfant

Les nouvelles estimations dont nous parlons ici ont été publiées par l’IGME, qui rassemble l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé, le Groupe de la Banque mondiale et la Division de la population des Nations Unies. L'IGME a été constitué en 2004 afin de partager les données sur la mortalité de l'enfant, d’harmoniser les estimations au sein du système des Nations Unies, d’améliorer les méthodes d'estimation de la mortalité de l'enfant et de suivre l'évolution vers les OMD.

L’ensemble des données, des estimations et des informations sur les méthodes de l’IGME sont disponibles sur le site web de cette institution (base de données CME Info). On trouve également les nouvelles estimations de l’IGME dans les bases de données du Groupe de la Banque mondiale relatives aux indicateurs du développement dans le monde (World Development Indicators) et à la santé (HealthStats).

Pierre Kopp, Professeur à l’université Paris 1 et chercheur au centre d’Economie de la Sorbonne et à la Paris School of Economics, a mené une étude pour  mesurer le coût monétaire des conséquences de la consommation et du trafic des drogues. 

 

Le coût des drogues pour les finances publiques représente 1,1 % du PIB. L’Etat doit chaque année payer respectivement pour l’alcool, le tabac et les drogues illicites, 4,9 milliards, 14 milliards et 2,4 milliards d’euros.

 

Le « coût social » de l’alcool est égal à 120 milliards d’euros. Celui du tabac est également d’un montant de 120 milliards d’euros. Le coût social en lien avec les drogues illicites s’établit à 8,8 milliards d’euros.

Le coût externe constitue l’essentiel du coût social pour chaque substance ou groupe de drogues : il en représente 95 % pour l’alcool, 85 % pour le tabac et 68 % pour les drogues illicites.

 

Deux types d’éléments sont pris en compte pour calculer le coût social :

- le coût externe, constitué des coûts frappant les acteurs du marché des drogues (valeur des vies humaines perdues, perte de qualité de vie) et des coûts affectant les acteurs extérieurs au marché des drogues (pertes de production des entreprises et des administrations) ;
- le coût pour les finances publiques, constitué par la différence entre les dépenses de prévention, répression et soins et les recettes des taxes sur l’alcool et le tabac ainsi que les économies de dépenses en lien avec les retraites non versées.

 

 

Coup social drogues 2010 Kopp OFDT

 

 

 

L'étude de Pierre Kopp respecte les standards internationaux des études de coût social (Single et al., 1995) tandis que les paramètres de la mise en œuvre du calcul sont conformes à la méthodologie du calcul publique recommandée par les pouvoirs publics en France (Quinet, 2013). Les études de coût social visent à donner aux pouvoirs publics une indication du poids que représente un pro- blème social pour la collectivité.

 

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Pierre Kopp, Note de synthèse 2015-04, OFDT, septembre 2015

 

L'OMS a livraison de Picardie en santé et bien-être d'août faisait état d'un rapport anglais indépendant montrant que la vigarette électronique avait quelque avantage par rapport à la consommation de cigarette. Depuis The Lancet, publication support de cette étude, se montre plus distant car il apparaît que trois des onze auteurs étaient payés par les fabriquants de cigarettes électroniques. De plus, The Lancet affirme que les auteurs de cette étudeont tiré une “conclusion majeure” de “bases remarquablement fragiles” et ont caché le conflit d’intérêts 

 

L'université de Californie vient par ailleurs de publier une étude montrant que les cigarettes électronique “encouragent les jeunes à commencer à fumer”. En outre, ajoute The Telegraph, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en août que les cigarettes électroniques présentent“de graves dangers pour les adolescents” et qu’elles doivent être interdites dans les espaces publics.

 

Plusieurs études ont montré que les parfums utilisés dans les cigarettes électroniques pouvaient provoquer des problèmes respiratoires et affecter le système immunitaire, rappelle le quotidien.

Mardi 1er septembre, l’université de la Californie a publié une étude qui suggère 

 

 

À l'occasion d'Octobre rose 2014, une nouvelle campagne d'information sur le dépistage organisé du cancer du sein est lancée par le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et l'Institut national du cancer (INCa), en partenariat avec l'Assurance maladie (Cnamts), la Mutualité sociale agricole (MSA) et le Régime social des indépendants (RSI).

 

Cette campagne sera diffusée tout au long du mois d'octobre. Son objectif est de rappeler aux femmes que le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les deux ans, à partir de 50 ans, voire avant en cas de risque particulier, et de les aider à prendre une décision éclairée quant au dépistage en répondant à toutes leurs questions.

Elle s'adresse aux femmes concernées par le dépistage organisé, mais aussi aux femmes à risque aggravé, dit « élevé » ou « très élevé », de cancer du sein. La nouvelle campagne 2014 propose à toutes les femmes concernées une information complète sur le dépistage du cancer du sein, ses avantages et ses limites, et sur les modalités adaptées à leur situation. Le dispositif d'information s'inscrit dans les objectifs du Plan cancer 2014-2019 qui prévoit notamment que chaque femme soit orientée vers la modalité de dépistage adaptée à son niveau de risque.

 

> Niveau de risque « moyen » 
Le risque de développer un cancer du sein est principalement lié à l'âge (à partir de 50 ans) et au fait d'être une femme. Pour les femmes entre 50 et 74 ans qui ne présentent pas de facteur de risque particulier, c'est le programme national de dépistage organisé du cancer du sein qui est adapté pour elles : tous les deux ans, un examen clinique des seins et la réalisation d'une mammographie.

 

> Niveau de risque « élevé » 
Les femmes présentant certains risques particuliers, comme des antécédents personnels ou familiaux proches de cancer ou de maladie du sein, ou bien qui ont eu une radiothérapie à haute dose au niveau du thorax, sont considérées comme à « risque élevé ». Une consultation d'oncogénétique peut leur être indiquée en fonction de l'analyse détaillée de leur situation. Elles font l'objet d'un suivi spécifique précisé dans une recommandation publiée par la Haute Autorité de Santé (HAS) en mai 2014 . Elles n'entrent pas dans le programme national de dépistage organisé.

 

> Niveau de risque « très élevé » 
Les femmes porteuses d'une mutation génétique BRCA1 ou 2 ont un risque accru de développer un cancer du sein et/ou de l'ovaire. Ces femmes font l'objet d'un suivi spécifique, défini par des recommandations élaborées par l'INCa et qui sont en cours d'actualisation.

 

En savoir plus (INCa)

 

En savoir plus (Ministère)

 

accessibilit

Marisol Touraine, et Ségolène Neuville ont présenté en Conseil des ministres du 25 septembre 2014 ll’ordonnance relative à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la voirie pour les personnes handicapées. Cette ordonnance tire les conséquences du fait que l'échéance du 1er janvier 2015, qui avait été fixée en 2005, ne pourra être tenue. Elle simplifie et explicite les normes d’accessibilités et sécurise le cadre juridique de mise en accessibilité en créant l’Agenda d’accessibilité programmée.

 

L’Agenda d’accessibilité programmée est un document de programmation pluriannuel, qui précise la nature des travaux et leur coût et engage le gestionnaire d’établissement qui le signe à réaliser les travaux dans un délai de un à trois ans. Son dépôt est obligatoire. Il se fait en mairie ou en préfecture dans un délai de douze mois à compter de la publication de l’ordonnance au Journal officiel et se matérialise par un formulaire simplifié. Le dépôt de l’Agenda d’accessibilité programmé suspend – pour la durée de l’agenda – le risque de se voir appliquer la sanction pénale prévue par la loi du 11 février 2005. A contrario, l’absence de dépôt expose le gestionnaire à des sanctions pécuniaires et pénales.

 

La durée maximale de l’Agenda d’accessibilité programmée sera de trois ans pour 80 % des établissements. Des durées plus longues sont prévues à titre dérogatoire pour :

- les établissements recevant du public de 1re à 4e catégorie ;

- les patrimoines comprenant plusieurs établissements ;

- les établissements recevant du public qui sont en difficulté financière avérée. 

 

Un fonds national d’accompagnement de l’accessibilité universelle est créé. Il participera au financement d’actions de mise en accessibilité, de recherche et de développement en matière d’accessibilité universelle. Pour accompagner le dispositif, le gouvernement va lancer une campagne d'information radio et internet et la Caisse des dépôts et consignations et Bpifrance mettre en place un prêt à taux bonifié.

 

 

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Selon un article publié dans The Lancet respiratory medicine, par une commission rassemblant des chercheurs américano-britanniques, un tiers de la polulation mondiale risque d'avoir des problèmes de santéou de lourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique. Ce type de pollution est mesuré à l'intérieur des maisons, et provient essentiellement d'activités comme la préparation des repas, le chauffage ou l'éclairage. Les principaux foyers se trouvent en Asie et en Afrique, continents dans lesquels le bois et le charbon sont largement utilisés pour se chauffer ou faire la cuisine. Ces combustibles sont souvent utilisés dans des feux ouverts et dans des locaux mal ventilés, ce qui explique la gravité de la pollution de l'air intérieur.  

Cette pollution  serait à l'origine de 4,3 millions de décès en 2012, contre 3,7 millions de décès attribués à la pollution atmosphérique extérieure, selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les chercheurs estiment que 2,8 milliards de personnes à travers le monde sont concernées par la pollution de l'air intérieur domestique, chiffre resté stable ces dernières années malgré une augmentation de la population mondiale. Parmi les maladies les plus directement liées à la pollution domestique, ils mentionnent les infections respiratoires, les bronchites chroniques ou BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), l'asthme, le cancer du poumon et les cancers du nez ou de la gorge. 

Les chercheurs indiquent également que les personnes les plus vulnérables vivent pour la plupart dans des régions déshéritées où les traitements des maladies respiratoires restent couteux et pas forcément disponibles.

 

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Une consultation publique relative au 3e plan national Santé-Environnement (PNSE 3, 2014-2018) est ouverte du 26 septembre 2014 au 17 octobre 2014 inclus. Les travaux d'élaboration de ce 3e plan ont été lancés en 2013, et le plan pourrait être adopté par les ministères en charge de la santé et de l'écologie début décembre 2014.

Le plan national Santé-Environnement (PNSE) est un plan qui, conformément à l'article L. 1311 du code de la santé publique, doit être renouvelé tous les cinq ans. Le deuxième plan national Santé-Environnement a été adopté en Conseil des ministres pour la période 2009-2013. Sa mise en œuvre a été placée sous le copilotage des ministères en charge de la santé et de l'écologie et a fait l'objet d'une déclinaison en plans régionaux Santé-Environnement (PRSE).

 

Accéder à la consultation publique

 

Le Comité français pour l’Unicef a rendu public, le 23 septembre 2014, les résultats d’une consultation nationale menée auprès de 11 232 enfants et adolescents de 6 à 18 ans vivant en France. Les jeunes ont répondu à plus de 150 questions sur leur vie quotidienne, leur éducation, leur santé et la connaissance de leurs droits.

17 % des jeunes interrogés sont en situation de privation, ce  qui affecte à la fois l'intégration familiale, l'intégration à la vie du quartier, l'intégration scolaire et l'intégration à la vie de la collectivité. Bien que souvent associée à un cocon protecteur, la famille peut être source de difficultés. Quatre jeunes sur dix déclarent avoir des relations tendues avec leur père ou leur mère. À l’école, plus d’un tiers des jeunes interrogés dit être harcelé ou ennuyé. Dans le même temps, l’angoisse de ne pas réussir scolairement est présente chez près de la moitié des répondants. Le rapport insiste sur les différentes formes de souffrance identifiées chez les enfants et les adolescents. Les auteurs en appellent à la multiplication des lieux d’écoute pour la prise en charge du malaise des jeunes, dont ceux qui pourraient être implantés dans les écoles.

L'étude met aussi l'accent sur le risque de harcélement sur les réseaux sociaux : 12,5 % des enfants et adolescents disent avoir déjà subi ce genre d'agression ; 20,5 % pour ceux qui résident dans un quartier insécurisant.

L’enquête 2014 est la deuxième consultation des enfants et adolescents que lance l’Unicef, agence des Nations unies (ONU) pour l’enfance. Il s’agit, selon les principes édictés par la Convention internationale des droits de l’enfant, de respecter le droit des enfants et adolescents à être écoutés et entendus. On regrettera que la consultation ne se base pas sur un échantillon représentatif, et que le recueil d'information se soit fait de différentes façons, ce qui, du pint de vue méthodologique, restreint les conclusions de l'étude aux seules personnes interrogées.

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MarisolTouraine

À la demande du Président de la République lors de la présentation du Plan Cancer 2014-2019 en février dernier, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a présenté le 25 septembre en Conseil des ministres un programme de réduction du tabagisme (PNRT). Ce programme comprend des mesures choc articulées autour de trois axes d'intervention prioritaires : protéger les jeunes, aider les fumeurs à arrêter et agir sur l'économie du tabac.

Un fumeur sur deux meurt du tabac. Le tabagisme est responsable de la mort de 73 000 personnes chaque année en France, soit 200 personnes par jour. La cigarette tue 20 fois plus que les accidents de la route. Face à ce constat accablant, et alors que le nombre de fumeurs augmente à nouveau en France, le gouvernement a décidé d’agir fortement.

Les objectifs du programme sont de réduire de 10 % d'ici cinq ans  le nombre de fumeurs, de descendre dans dix ans sous la barre des 20 % de fumeurs. Il s'agit aussi de faire en sorte que les enfants qui naissent aujourd’hui soient la première génération de non-fumeurs. Trois axes structures le PNRT.

Axe 1 – Pour protéger les jeunes et éviter l’entrée dans le tabagisme 
1. Adopter les paquets de cigarettes neutres pour les rendre moins attractifs 
2. Interdire de fumer en voiture en présence d’enfants de moins de 12 ans 
3. Rendre non fumeurs les espaces publics de jeux pour enfants 
4. Encadrer la publicité pour les cigarettes électroniques et interdire le vapotage dans certains lieux publics

Axe 2 – Pour aider les fumeurs à arrêter de fumer 
5. Diffuser massivement une campagne d’information choc 
6. Impliquer davantage les médecins traitants dans la lutte contre le tabagisme 
7. Améliorer le remboursement du sevrage tabagique

Axe 3 – Pour agir sur l’économie du tabac 
8. Créer un fonds dédié aux actions de lutte contre le tabagisme (prévention, sevrage, information) 
9. Renforcer la transparence sur les activités de lobbying de l’industrie du tabac 
10. Renforcer la lutte contre le commerce illicite de tabac.

Les mesures d’ordre législatif du Programme national de lutte contre le tabagisme seront inscrites dans le projet de loi de santé, par amendements, à l’occasion de son examen au Parlement. Par ailleurs, la transposition par la France de la directive européenne « tabac » permettra l’application de mesures telles que l’agrandissement des avertissements sanitaires sur les paquets de cigarettes, l’interdiction des arômes perceptibles dans les cigarettes et l’interdiction totale de publicité (sauf sur lieux de vente) pour les cigarettes électroniques.

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logo incaDans la continuité du plan cancer 2009-2013, le 3e plan cancer annoncé par le Président de la République le 4 février 2014 met l'accent sur la priorité de parvenir à des parcours structurés et personnalisés, dans le contexte de fortes évolutions de la prise en charge en cancérologie : hospitalisations de plus en plus courtes, perspectives de développement de chimiothérapies orales… Les agences régionales de santé doivent sélectionner, avant fin octobre 2014, les équipes habilitées à participer au projet selon un cahier des charges national publié par instruction. Au total, dix nouvelles équipes viendront compléter les trente-cinq déjà expérimentatrices, en vue d'un démarrage effectif de leur activité d'ici début 2015.

 

L'objectif prioritaire de la démarche est la coordination des professionnels hospitaliers et du 1er recours, afin de garantir aux patients une fluidité de prise en charge au cours des phases - à la fois hospitalières et de ville - de leur parcours. Les situations complexes, à la fois en termes médical et psycho-social, sont particulièrement visées par cette démarche. Une évaluation approfondie de ce dispositif sera réalisée pour en analyser la plus value au regard d'autres dispositifs de coordination existants ou en cours de mise en place.

 

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the lancetMarisol Touraine, a cosigné, avec six autres ministres de la santé, une tribune dans “The Lancet”, qui plaide pour que la couverture sanitaire universelle (CSU) soit une priorité de l'agenda du développement pour l'après 2015. Cette tribune paraît alors que s'ouvrent à l'Assemblée générale des Nations Unies les négociations intergouvernementales sur les objectifs du développement durable (ODD). 

 

En soulignant qu'un milliard de personnes dans le monde n'ont jamais consulté de médecin ou reçu de soins de qualité, les ministres de la santé français, allemand, ivoirien, malaisien, mexicain, marocain et sénégalais appellent à un engagement de la communauté internationale pour la couverture sanitaire universelle. La couverture sanitaire universelle implique l'accès de tous à des services de santé de qualité et aux médicaments essentiels, sans discrimination et sans risque d'appauvrissement.

 

Pour y parvenir, si les gouvernements doivent tenir compte des multiples facteurs ayant un impact sur la santé des populations, tels que les conflits, les conditions de travail, l'environnement, l'accès à l'eau ou l'éducation, ils doivent en premier lieu développer et renforcer les systèmes de santé. La CSU représente un enjeu majeur pour les quinze années à venir et un pas important dans la lutte contre les inégalités. Lui accorder une large place dans l'agenda post 2015 constitue ainsi une contribution essentielle à l'objectif d'éradication de la pauvreté.

 

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HCSPLe Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié sur son site internet un avis sur la politique vaccinale qui traite de l’obligation vaccinale et des obstacles financiers à la vaccination.

À propos de l’obligation vaccinale, le Haut Conseil note qu’en Europe, seules l’Italie et la France imposent encore des vaccinations obligatoires sans que la couverture vaccinale y soit meilleure que celle des pays sans obligation. En outre, aucun vaccin introduit dans le calendrier vaccinal depuis 1964 n’a été rendu obligatoire. Afin d’apprécier l’opportunité de faire évoluer la législation, le Haut Conseil de la santé publique a analysé la situation française. Il a pris en considération : les obligations vaccinales actuelles en population générale qui sont, à ce jour, limitées à l’enfant ; les paradoxes et les problèmes soulevés par leur application ainsi que les craintes de voir chuter le taux de couverture vaccinale des vaccins obligatoires et des vaccins recommandés combinés aux vaccins obligatoires.

Le HCSP considère notamment que :

  • le maintien ou non de l’obligation vaccinale en population générale relève d’un choix sociétal méritant un débat que les autorités doivent d’organiser ;
  • si ce principe est maintenu, la liste des vaccins obligatoires doit être révisée et faire l’objet d’un avis du HCSP ;
  • les autorités compétentes devraient définir un statut juridique pour toutes les vaccinations inscrites au calendrier vaccinal ;
  • toute modification du régime des obligations devra s’accompagner d’une forte communication des autorités de santé mettant en exergue l’intérêt à vacciner et les risques de la non‑vaccination.

Dans l’hypothèse du maintien de l’obligation, il faudrait revoir la liste des vaccins et, dans tous les cas, cesser de considérer qu’un vaccin non obligatoire est facultatif. Pour cela, le HCSP souhaite une réflexion sur deux points :

  • les modalités de traçabilité des propositions faites par le médecin et d’un éventuel refus du patient
  • la définition des responsabilités des personnes qui refusent une vaccination recommandée.

Au-delà de la question de l’obligation, il est nécessaire, pour le HCSP, de promouvoir la vaccination, notamment en élargissant les lieux de vaccination. La promotion de la vaccination doit également passer par la levée des obstacles financiers à la vaccination. Le Haut Conseil recommande ainsi d’instituer la gratuité pour tous les vaccins obligatoires et recommandés inscrits au calendrier vaccinal.

 De plus, le HCSP considère que le dispositif public de vaccination actuel est complexe, illisible et inégalitaire. Il recommande de réorganiser l’offre publique de vaccination sur la base notamment de la gratuité et de la maîtrise des coûts, et de promouvoir les centres publics de vaccination.Le Haut Conseil de la santé publique appelle à promouvoir une nouvelle organisation rendant la vaccination plus accessible et estime nécessaire que le Programme national d’amélioration de la politique vaccinale de la Direction générale de la santé soit effectivement mis en œuvre.

love tiding to workUn rapport anglais rendu public mi-septembre révèle que ceux qui laissent la voiture dans le garage pour se rendre au travai à pied ou en vélo disent ressentir moins de stress et une meilleure concentration et ont une meilleure santé mentale. Ces bienfaits mentaux s'ajoutent aux bienfaits physiques, déjà bien documentés. Les travailleurs qui empruntent les transports en commun déclarent se sentir mieux que les automobilistes, et ce en dépit de facteurs commes les interruptions de service ou les foules qui pourraient être des facteurs de stress. L'étude montre aussi que plus les gens passent de temps à voyager dans leur voiture,moins leur bien-être psychologique est bon.

Menée par l'équipe d'Adam Martin, de l'université East Anglia, cette recherche a permis de colliger des données pendant 18 ans auprès d'environ 18 000 travailleurs britanniques âgés de 18 à 65 ans. Les chercheurs ont étudié des signes de détresse mentale, comme l'insomnie ou un sentiment de manque de valeur, et des facteurs qui ont un impact sur le bien-être, comme le revenu, un nouvel emploi ou une nouvelle relation.

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Commission europeenneLe 10 septembre, le président élu Jean-Claude Juncker (Luxembourg) a annoncé la répartition des responsabilités au sein de son équipe et la manière dont le travail sera organisé au sein de la Commission après son entrée en fonction.

 

 

Le commissaire européen Vytenis Andruikaitis (Lituanie), médecin de formation et ex-ministre de la santé, est chargé de la santé et de la sécurité alimentaire. Il sera supervisé par le vice-président le Finlandais Jyrki Katainen, chargé de l'emploi, de la croissance, de l'investissement et de la compétitivité. La feuille du route du commissaire pour la santé et la sécurité alimentaire comporte la gestion des crises sanitaires et de sécurité des aliments, la révision des procédures europennes liées à la culture des OGM, le développement de la recherche pour éclairer les États membres sur la prises de décisions politiques. 


 

La concurrence, qui faisait partie sous les Commissions Barroso et les précédentes de la direction générale Santé et concurrence (DG Sanco) est désormais rattachée à la justice et à l'égalité entre les genres, et a une commissaire à part entière en la personne de la Danoise Margrethe Versajer. 

 

La Commission Juncker comprend trente-cinq membres, soit cinq anciens premiers ministres, quatre vice-premiers ministres, dix-neuf anciens ministres, sept commissaires sortants et huit anciens députés européens. Elle compte neuf femmes et dix-neuf hommes, soit un tiers de femmes, loin de l'objectif de parité promut par l'Union européenne, que l'on retrouve cependant parmi les vice-présidents : trois sont des femmes.

 

 

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3e plan cancerAnnoncé par François Hollande lors des Rencontres de l'Institut national du cancer en février dernier,le 3e plan cancer vient d'être lancé.

Le plan cancer 2014-2019 met l'accent sur la prévention et le dépistage, deux des leviers majeurs pour prévenir et faire reculer la maladie.

Il met aussi en avant la lutte contre les inégalités de santé et prévoit d'adapter le système de santé pour permettre à chacun de bénéficier de la même qualité de soins et des progrès de la recherche.

Deux synthèses thématiques incluses dans le plan reviennent sur les besoins des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer et sur la réduction des inégalités et le pertes de chance.

 

Dix-sept objectifs structurent le 3e plan cancer, répartis en  axes.

 

  • Guérir plus de personnes malades 
    • Favoriser les diagnostics plus précoces
    • Garantir la qualité et la sécurité des prises en charge
    • Accompagner les évolutions technologiques et thérapeutiques
    • Faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie
    • Accélérer l'émergence de l'innovation au bénéfice des patients
    • Conforter l'avance de la France dans la médecine personnalisée
  • Préserver la continuité et la qualité de vie
    • Assurer des prises en charge globales et personnalisées
    • Réduire les risques de séquelles et de second cancer
    • Diminuer l'impact du cancer sur la vie personnelle
  • Investir dans la prévention et la recherche
    • Lancer le programme national de réduction du tabagisme
    • Donner à chacub les moyens de réduire son risque de cancer
    • Prévenir les cancers liés au travail ou à l'environnement
    • Se donner les moyens d'une recherche innovante
  • Optimiser le pilotage et les organisations
    • Faire vivre la démocratie sanitaire
    • Appuyer les politiques publiques sur des données robustes et partagées
    • Optimiser les organisations pour une plus grande efficience
    • Adapter les modes de financement aux défis dde la cancérologie

 

 

Dans le cadre de sa mission constitutionnelle d'assistance au Parlement et au Gouvernement, la Cour des comptes rend public son rapport annuel sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale. La Cour estime que la France s'est engagée tardivement à partir d'une situation dégradée depuis longtemps dans une trajectoire de rétablissement de l'équilibre de ses comptes publics à laquelle l'ensemble des administrations - État, collectivités territoriales et sécurité sociale - doivent concourir.

 

Le déficit de la sécurité sociale a continué à se réduire, mais à un rythme plus faible qu'attendu. D'autant, souligne la Cour, que la résorption du déficit n'a été possible que par des prélèvements sociaux supplémentaires plus que par des économies sur la dépense. Ainsi la dette l'augmentation de la dette sociale est estimée au 31 décembre 2013 à 162 milliard d'euros.

 

Sur la base de ces constats, la Cour présente des pistes d'économies structurelles dans différents champs de la dépense sociale.

 

 

À l'approche des dix ans de la loi organique du 2 août 2005 sur le financement de la sécurité sociale, la Cour des comptes critique cet outil devenu obsolète avec le temps et préconise une "loi de protection sociape obligatoire". Ainsi, le périmètre de l'Ondam serait à élargir à d'autres dépenses non couvertes. Enfin, la Cour imagine une loi de résultats portant sur l'exécution de la loi de financement.

 

 

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montreal CMLes élus de Montréal (Québec), ont voté à l'unanimité pour que la cigarette électronique soit incluse dans la loi sur le tabac. Ils demandent ainsi au gouvernement du Québec de statuer sur les conditions dans lesquelles les cigarettes électroniques devraient être utilisées.

La motion a été présenté par Marvin Rotrand, conseiller municipal (Snowdon) qui a rappelé que : " Ni Santé Canada ni la Food and Drug Administration américaine n'ont approuvé les cigarettes électroniques (...). Ces institutions avertissent sur les effets néfastes potentiels des cigarettes électroniques. »

La motion initiale exigeait du ministère de la Santé publique qu'il interdise la cigarette électronique dans tous les endroits où la cigarette ordinaire est actuellement proscrite. Montréal dit cependant préférer que le gouvernement du Québec révise la Loi sur le tabac elle-même, et que Santé Canada effectue les analyses nécessaires pour démontrer l'innocuité des cigarettes électroniques sur la santé.

Mais Montréal formule un avertissement : si les autorités fédérales et provinciales « tardent à agir », elle demandera aux arrondissements montréalais d'adopter des règlements qui interdisent l'usage de la cigarette électronique, « par exemple dans les parcs ».

La Loi sur le tabac a été créée en 1998 et largement modifiée en 2005. Les modifications restreignant son usage dans les lieux publics sont entrées en vigueur en 2006.

Les villes de Los AngelesNew YorkChicago et Boston, parmi d'autres, ont adopté des règlements et des ordonnances qui restreignent l'usage des cigarettes électroniques dans les espaces publics.

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logo dreesEn 2012, les conseils généraux français ont consacré 32,8 milliards d’euros nets à l’aide sociale, et en France métropolitaine 28 milliards d’euros nets pour les quatre grandes catégories d’aide à savoir, 8,0 milliards nets pour les dépenses liées au RSA « socle » et « socle majoré », au RMI, aux contrats uniques d’insertion ainsi qu’aux CI-RMA et aux contrats d’avenir, incluant 7,1 milliards d’allocation ; 7,0 milliards nets pour l’aide sociale à l’enfance ; 6,9 milliards nets pour l’aide sociale aux personnes âgées et 6,1 milliards nets pour l’aide sociale aux personnes handicapées.

 

Les dépenses nettes liées au revenu de solidarité active (RSA) socle et au RSA socle majoré, aux contrats uniques d’insertion et aux anciens dispositifs du revenu minimum d’insertion représentent 28 % des dépenses consacrées aux quatre principales catégories d’aide sociale. Entre 2011 et 2012, elles augmentent de 1,5 % en euros constants.

 

L’aide sociale aux personnes âgées et l’aide sociale à l’enfance représentent chacune un quart des quatre grands postes de dépenses. Les dépenses nettes d’aide sociale à l’enfance ont atteint 6,9 milliards d’euros en 2012, soit 1,6 % de plus qu’en 2011 en euros constants, en lien avec la hausse du nombre de bénéficiaires (+2,2 %).

 

Les dépenses nettes destinées aux personnes âgées sont restées quasiment stables durant la même période. Elles s’élèvent aussi à 6,9 milliards d’euros en 2012, dont une large part est dédiée au financement de l’allocation personnalisée d’autonomie.

 

Les 22 % restants sont consacrés aux dépenses nettes d’aide sociale à destination des personnes handicapées (6,1 milliards d’euros). Celles-ci ralentissent en 2012 : +2,3 % en euros constants contre +4,6 % en moyenne annuelle depuis 2008.

 

Les départements d’Outre-mer ont consacré 1 089 millions d’euros pour les dépenses nettes liées au RSA, au RMI, CI-RMA et aux contrats d’avenir dont 1 008 millions d’allocation ; 280 millions pour l’aide sociale aux personnes âgées ; 126 millions pour l’aide sociale aux personnes handicapées et 219 millions pour l’aide sociale à l’enfance.

 

L’aide sociale garantit, aux personnes qui se trouvent dans l’incapacité d’assurer leur propre subsistance, les moyens de subvenir à leurs besoins. Le champ d’intervention des départements s’est à cet égard élargi depuis 1984, date à laquelle les lois de décentralisation leur ont transféré les compétences en matière d’aide sociale.

Chaque année, la Drees envoie aux conseils généraux un questionnaire destiné à collecter au 31 décembre des informations sur les dépenses relevant de leurs compétences. 

 

 

 
Référence : Élise Amar, 2014, « Dépenses d’aide sociale départementale en 2012 », Document de travail, Série Statistiques, n°192, Drees, Septembre.
 
 

 

 

La troisième conférence ministérielle de l'Union pour la Méditerrannée sur le renforcement du rôle des femmes dans la société s'est tenue à Paris le 12 septembre 2013. Les ministres de quarante-trois pays ont fait le déplacement parisien pour reconnaître qu'une participation des femmes et de hommes sur un pied d'égalité dans tous les domaines de la vie constitue un droit fondalemental et universel. Ils préconisent par exemple de renforcer la participation des femmes aux processus de prise de décisions politiques en favorisant leur participation active des communautés locales à la vie politique nationale, mais aussi dans les structures de gouvernance des entreprises, syndicats, organisations patronales. Ils souhaitent que soit garanti l'égalité entre hommes et femmes en accordant aux femmes un accès égal au plein emploi, à l'égalité salariale et à la protection sociale et d'améliorer l'emploi des femmes dans le secteur privé. Ils promeuvent l'éducation et la formation des femmes par un accès équitable à un enseignement de qualité, par exemple dans des universités scientifiques et techniques. Ils souhitent que soit réduites les disparités entre les femmes vivant en milieu rural et celles vivant en milieu urbain et un renforcement de la citoyennté des femmes en leur garantissant le droit à une protection égale par la loi.

Les ministres souhaitent ensuite que soit combattue toute forme de violence et de discrimination à l'encontre des femmes et des filles, y compris la violence domestique et le harcèlement sexuel, par des stratégies cohérentes et coordonnées, dont des formations pour tous les acteurs concernés : fonctionnaires, policiers, responsables politiques, professionnels de la santé, enseignants, élèves... Ils préconisent le renforcement du rôle des organisations de la société civile, en particulier les associations de femmes et de jeunes, les défenseurs des droits des femmes, les collectivités locales... Ils ont ainsi pointé les liens existant entre l'émancipation économqiue des femmes et l'élimination de la violence.

En troisième lieu, les ministres voudraient un changement d'attitude et de comportement pour parvenir à l'égalité entre les genres et favoriser l'émanticipation des femmes, non seulement en matière de droits, mais ausi dans la pratique. Sont ainsi visés les stéréotypes véhiculés par les médias et le système éducatif.

 

Un forum euro-méditerrannéen sur le renforcement du rôle des femmes dans la société devrat réunir une fois par an hauts fonctionnaire et experts pour examiner les progrès réalisés suite aux engagements pris. Une quatrième conférence se tiendra en 2016.

 

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La ministre belge de la santé publique (fédéral), Laurette Onkelinx, constate que la teneur en sel de l’alimentation produite en Belgique est bien moindre qu'avant 2009. Elle met cela sur le compte dee effets produits par la convention signée en 2009  entre la fédération alimentaire Fevia, la fédération du commerce Comeos et le servivce publique fédéral SPF) santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement, visant réduire de 10 % à la fin 2012 le taux de sel contenu dans les produits alimentaires. 


Entre 2004 et 2012 le taux de sel dans les produits alimentaires préparés a considérablement diminué : produits à base de viande (-36 %), repas préparés (-29 %), différentes sortes de pain (-22 %), soupes  déshydratées (-17 %), les fromages (-7,5 % à -20 %). En 2009, la consommation moyenne de sel par jour des Belges s’élevait à 10,45 g, alors que l’Organisation mondiale de la Santé recommande 5 g par jour. L’utilisation de sel en cuisine et la consommation de sel au restaurant ne sont cependant pas pris en considération dans le calcul.

 

La Belgique a aussi lancé en 2009 la campagne « Stop le sel ».

Tonio Borg, Commissaire européen chargé de la santé, lance une concertation afin de lutter contre la discrimination en santé dont sont victimes patients ou minorités ethniques. Il réunit en octobre à Gastein (Autriche) lors du 16e Forum européen sur la santé puis à Bruxelles en mars 2014,  les acteurs concernés  pour examiner ce qu'il convient de mettre en œuvre pour que chacun bénéficie du même accès aux services de santé. 

 

Il souligne que " bien que les inégalités en matière de santé aient fortement diminué dans l'UE ces dernières années, notre détermination ne doit pas faiblir afin de parvenir à combler les écarts persistants entre les catégories sociales et entre les régions et les États membres, et de supprimer les obstacles à l'accès aux soins de santé pour les groupes vulnérables."

Le Comité interministériel sur le handicap (CIH) réuni le 21 septembre 2013 a tiré le constant qu'à l'approche de l'échéance de 2015,  l'accessibilité du cadre bâti, de la voirie et des transports à 2015 ne sera pas réalisée. Au 1er juillet 2012, 23 % des établissements recevant du public (ERP) des EPCI n’ont pas réalisé leur diagnostic d’accessibilité, 44 % des communes n’ont pas achevé tous les diagnostics de leurs ERP. 39 % des autorités organisatrices de transports n’avaient pas encore adopté de schéma d’accessibilité. 13 % des plans de mise en accessibilité de la voirie (Pave) étaient adoptés, 36 % n’étaient toujours pas lancés et 51 % étaient en cours d’élaboration. Ces objectifs avaient été fixés par la loi du 11 février 2005.

 

 

Sur la base du rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion et des travaux des instances consultatives (CNCPH, Obiaçu), le gouvernement souhaite " apporter les modifications nécessaires et équilibrées " pour accélérer l'accessibilité en prenant en compte les différents types de handicap. Deux chantiers de concertation seront ouverts dès octobre 2013, placés sous la présidence de Claire-Lise Campion et pilotés par la délégation ministérielle à l’accessibilité. 

L'Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad’AP), outil de stratégie patrimoniale de mise en accessibilité, devrait permettre de compléter les mesures existantes, de les poursuivre et de les amplifier après 2015. La concertation permettra de proposer le cadre national de ces Ad’Ap qui pourront être élaborés à l’échelon local par les gestionnaires d’ERP, d’une part, et de services de transport, d’autre part. Elle définira un dispositif de sanctions administratives financières appropriées pour non-respect des engagements pris dans le cadre des Ad’AP. Ces travaux seront réalisés en associant tous les ministères concernés et en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes. Leurs conclusions permettront de compléter et d'améliorer les dispositifs législatifs et réglementaires existants par voie ordonnance. 

Le second chantier de concertation concerne l'ajustement  de l’environnement normatif pour les ERP, la voirie et les transports afin d’améliorer la prise en compte de tous les types de handicap, d’accélérer la mise en accessibilité et d’intégrer la notion de qualité d’usage des équipements. 

 

 

L’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale chargée de répondre aux besoins des pays les plus pauvres, va débloquer 700 millions de dollars d’ici la fin de 2015 au moins 700 millions pour aider les pays en développement à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) relatifs à la santé des femmes et des enfants.

Ce nouvel apport de fonds permettra une mise à l’échelle nationale de projets pilotes exécutés avec succès dans les domaines de la santé reproductive, de la santé maternelle et de la santé infantile dont la réalisation avait été rendue possible grâce au soutien du Fonds fiduciaire pour l’innovation en matière de résultats sanitaires (Groupe de la Banque mondiale) et de l’IDA. Cette annonce donne suite à l’engagement pris par le président Kim en septembre 2012 relativement à la mise à niveau du financement pour les OMD 4 et 5, dans le cadre de l’initiative mondiale Chaque femme, chaque enfant du Secrétaire général de l’ONU.

 

L’investissement de 700 millions de dollars annoncé aujourd’hui vient s’ajouter à la promesse faite par la Banque en septembre 2010 de consacrer aux OMD 4 et 5, d’ici 2015, une aide financière basée sur les résultats de 600 millions de dollars fournie par l’IDA, une promesse concrétisée avec deux années d’avance. Cette aide a permis d’abaisser les taux mondiaux de mortalité maternelle et infantile et d’élargir l’accès aux soins de santé pour les femmes et les enfants pauvres. La réalisation de nouvelles avancées sur le front de la santé des femmes et des enfants nécessitera l’adoption d’une approche globale de renforcement des systèmes de santé, assortie d’investissements qui transcendent le secteur de la santé pour englober des domaines essentiels comme l’eau et l’assainissement, les systèmes d’éducation et les marchés du travail. L’approche par pays de l’IDA renforce les priorités et les stratégies nationales de santé tout en tablant sur les domaines où le Groupe de la Banque mondiale détient un avantage comparatif, pour asseoir l’amélioration de la santé sur une démarche multisectorielle et systémique. De son côté, le Fonds fiduciaire pour l’innovation en matière de résultats sanitaires, avec le soutien des gouvernements de la Norvège et du Royaume-Uni, consolide cette approche en offrant aux pays des incitations à accroître leurs investissements avec l’aide de l’IDA.

 

Le paiement des prestataires de services de santé est explicitement arrimé à la production effective et à la vérification indépendante de résultats préétablis, une approche incontestablement efficace :

- en Afghanistan, le nombre de femmes qui accouchent avec l’aide de sages-femmes qualifiées a plus que doublé entre avril 2010 et décembre 2012 dans les centres de sant

- en Argentine, l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des services de santé pour les femmes enceintes pauvres et les enfants a permis d’abaisser les taux d’insuffisance pondérale à la naissance et de décès à l’hôpital chez les nouveau-nés dans les 28 premiers jours suivant la naissance, pour les bénéficiaires du mécanisme de financement

- au Burundi, en une année seulement, les naissances en milieu hospitalier ont grimpé de 25 %, les consultations prénatales ont crû de 20 % et le nombre d’enfants complètement vaccinés a augmenté de 10 %.

 

 

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Le premier rapport mondial sur le handicap jamais publié passe en revue les données sur la situation des personnes handicapées de par le monde.

 

Environ 15 % des habitants de la planète vivent avec une certaine forme de handicap, soit plus d'un milliard, dont 2 % à 4 % avec de grandes difficultés de fonctionnement (200 millions).

La prévalence mondiale du handicap est plus élevée que ne le suggéraient les estimations antérieures de l’OMS (10 % environ), qui dataient des années soixante-dix. L’estimation mondiale de la prévalence du handicap est en hausse en raison du vieillissement de la population, de la propagation rapide des maladies chroniques et des améliorations dans les méthodologies utilisées pour mesurer le handicap.

 

Après des chapitres consacrés aux connaissances sur le handicap et à la mesure de celui-ci, le rapport traite, dans des chapitres spécifiques, de la santé, de la réhabilitation, de l’assistance et du soutien, des environnements favorables, de l’éducation et de l’emploi.

 

Chacun de ces chapitres contient une discussion sur les obstacles rencontrés et des études de cas montrant comment certains pays ont réussi à contourner ces obstacles par la promotion de bonnes pratiques.

 

Dans son dernier chapitre, le rapport propose neuf recommandations concrètes en matière de politique et de pratique qui, si elles étaient mises en place, pourraient réellement améliorer la vie des personnes handicapées :

 

1. Permettre l'accès à tous les systèmes et services ordinaires.

2. Investir dans des programmes et services spécifiques pour les personnes handicapées.

3. Adopter une stratégie nationale et un plan d'action sur le handicap.

4. Impliquer les personnes handicapées.

5. Développer les ressources humaines.

6. Prévoir un financement suffisant et améliorer l'accessibilité économique.

7. Sensibiliser le grand public et lui faire comprendre le handicap.

8. Améliorer la collecte des données sur le handicap.

9. Renforcer et soutenir la recherche sur le handicap.

 

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En 2012, environ 6,6 millions d’enfants – 18 000 enfants chaque jour – sont morts dans le monde avant d’avoir atteint leur cinquième anniversaire selon un nouveau rapport publié par l’Unicef, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Groupe de la Banque mondiale et le Département des affaires économiques et sociales/Division de la population des Nations Unies. Cela représente à peu près la moitié du nombre d’enfants de moins de cinq ans qui sont décédés en 1990, année qui a vu mourir plus de 12 millions d’enfants.

Parmi les causes principales de décès d’enfants âgés de moins de cinq ans figurent la pneumonie, la naissance avant terme, l’asphyxie du nouveau-né, la diarrhée et le paludisme. À l’échelle mondiale, environ 45 % des décès d’enfants de moins de cinq ans sont liés à la sous-nutrition. Environ la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans surviennent dans seulement cinq pays : la Chine, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan et la République démocratique du Congo. L’Inde (22%) et le Nigéria (13%) représentent à eux deux plus du tiers de la totalité des décès d’enfants de moins de cinq ans. 

Bien que le taux annuel mondial de réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq ans se soit accéléré, passant de 1,2 % par an pour la période 1990-1995 à 3,9 % pour 2005-2012, il demeure insuffisant pour atteindre l’Objectif 4 du Millénaire pour le développement, réduire des deux tiers le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015.

L’Afrique subsaharienne, tout spécialement, est confrontée à des défis importants car c’est la région qui affiche les taux de mortalité de l’enfant les plus élevés du monde. Le taux de mortalité y est de 98 décès pour 1000 naissances vivantes, ce qui signifie qu’un enfant né en Afrique subsaharienne risque 16 fois plus de mourir avant son cinquième anniversaire qu’un enfant né dans un pays à revenu élevé. Néanmoins, l’Afrique subsaharienne a connu une accélération remarquable de ses progrès, son taux annuel de réduction des décès passant de 0,8 % en 1990-1995 à 4,1 % en 2005-2012. Il s’agit là du résultat de politiques nationales judicieuses et du choix pertinent des priorités dans les investissements et les actions menées pour s’attaquer aux causes essentielles de la mortalité de l’enfant et atteindre les populations les plus difficiles à atteindre.  

Aussi bien au niveau international que national, une série de programmes sont en place pour améliorer l’accès aux soins de santé de la mère et de l’enfant sous l’impulsion de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l’enfant du Secrétaire général des Nations Unies. Cette stratégie, qui a été largement approuvée, a pour but de sauver 16 millions de vies d’ici 2015 par le biais d’une approche fondée sur un « continuum de soins »

Dans le cadre de cette stratégie, priorité a été donnée à plusieurs secteurs : 

• un plan mondial d’action pour la vaccination orienté vers l’accès universel à la vaccination d’ici 2020. La vaccination figure parmi les actions les plus efficaces menées au niveau national et soutenues internationalement puisqu’elle prévient chaque année dans tous les groupes d’âges environ deux à trois millions de décès dus à la diphtérie, la coqueluche et la rougeole. En 2012, environ 83 % (111 millions) des nourrissons du monde entier ont été vaccinés avec le DTC 3 (diphtérie, tétanos, coqueluche) ;
• quelque 176 pays ont souscrit à Une promesse renouvelée, l’appel à l’action lancé par les Gouvernements des États-Unis, d’Éthiopie et de l’Inde, aux côtés de l’UNICEF, pour empêcher les enfants du monde entier mourir de causes facilement évitables ;     
• la Commission des Nations Unies sur les produits d'importance vitale pour les femmes et les enfants est en train d’aider les pays à améliorer leur accès aux médicaments de première priorité comme les antibiotiques de base ou les sels de réhydratation orale ;
• au début de l’année, l’OMS et l’UNICEF se sont joints à différents partenaires pour mettre sur pied un nouveau Plan d’action mondial de la lutte contre la pneumonie et la diarrhée qui a pour objectif de mettre un terme aux décès évitables d’enfants provoqués par ces deux causes majeures de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, cela d’ici 2025. Le plan encourage des pratiques connues pour protéger les enfants des maladies telles que la création d’un environnement domestique sain et des mesures garantissant que chaque enfant ait accès à des actions de prévention et de traitement éprouvées et adaptées à la situation ;
• de même, différents partenaires travaillent actuellement sur chaque nouveau-né : plan international d’action pour mettre fin aux décès évitables. L’objectif est de lancer ce nouveau plan d’action en faveur des nouveau-nés en mai 2014 et d’offrir des orientations stratégiques pour prévenir et gérer les causes de mortalité des nouveau-nés les plus fréquentes, qui représentent environ 44 % des décès d’enfants de moins de cinq ans.      
• l’UNICEF, l’OMS et le Groupe de la Banque mondiale épaulent le mouvement international SUN (Renforcement de la nutrition) dans ses efforts de collaboration avec les pays visant à mettre sur pied des programmes  à grande échelle contre une mauvaise nutrition avec, comme orientation principale, l’autonomisation des femmes.

 

Les estimations internationales concernant la mortalité infantile sont difficiles à produire car de nombreux pays ne disposent pas de dispositifs complets leur permettant d’effectuer un suivi des éléments d’information indispensables. Les estimations publiées aujourd’hui proviennent de modèles statistiques et de données issus de sources diverses dont des enquêtes et recensements réalisées auprès des ménages. Tous les chiffres cités satisfont un intervalle statistique de confiance. Par exemple, le nombre total de 6,6 millions de décès en 2012 satisfait l’intervalle statistique de confiance s’échelonnant de 6,3 à 7,0 millions. 

 

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Créé en 2009 pour renforcer le pilotage interministériel de la politique du handicap, le Comité interministériel handicap (CIH). s'est réuni pour la première fois ce 25 septembre 2013, sous la présidence de Jean-Marc Ayrault. 

Sous l'impulsion et la coordination de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, et de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, une feuille de route gouvernementale a été dessinée autour de cinq grands axes : la jeunesse, l’emploi, l’accessibilité, l’accompagnement et la gouvernance de la politique du handicap, avec un objectif : relever le défi de l'égalité.

Après la décision de proposer un CDI aux 28 000 auxiliaires de vie scolaire et de créer un diplôme d'Etat d'accompagnant, le gouvernement poursuivra sa politique au service des jeunes handicapés et de leurs parents. Une consultation des partenaires sociaux et organisations syndicales de la fonction publique sera conduite pour ouvrir un droit à la formation aux parents découvrant le handicap de leur enfant.

L'accès et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés seront facilités à travers la négociation sur la formation professionnelle, le renforcement de l'obligation de reclassement professionnel des salariés devenus inaptes ou encore la reconnaissance des travailleurs handicapés indépendants.

Dans la suite du plan autisme présenté au mois de mai dernier, l'accompagnement des enfants en situation de handicap sera facilité grâce à la prise en charge intégrale des frais de transport vers les centres d’action médico-sociale précoce (Camps) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP).

Le développement de l'accessibilité universelle est affirmé comme une priorité gouvernementale. L'accessibilité du cadre bâti, de la voirie et des transports souffre d'un important retard qui compromet l'échéance de 2015. L'accessibilité reste pourtant la condition sine qua non d'une société plus égalitaire. Le gouvernement a donc pris des décisions à la mesure de l'enjeu : mise en place d'agendas d'accessibilité programmée par voie d’ordonnance, mobilisation des fonds de la caisse des dépôts et des consignations (CDC) et de BPI France, recrutement de mille ambassadeurs de l'accessibilité. Une concertation entre tous les acteurs concernés va être engagée dès le mois d’octobre pour mobiliser de façon volontariste et pragmatique autour de l'objectif de mise en accessibilité, en s’appuyant sur les préconisations du rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion.

Un premier bilan de cette feuille de route gouvernementale sera présenté à l'occasion de la Conférence Nationale du Handicap qui se réunira en 2014.

 

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Un nouveau titre de niveau V « Conducteur accompagnateur de personnes à mobilité réduite » a officiellement été reconnu fin août 2013. Il répond au fort développement de l'activité d'aide à la mobilité et au transport de personnes ayant des difficultés de déplacement. Le cabinet Brigitte Croff Conseil & Associés (BCCA) et le Conseil national de l'enseignement agricole privé (CNEAP) ont travaillé ensemble à la reconnaissance de ce titre.

Le conducteur accompagnateur accompagne les personnes en situation de handicap physique, mental, sensoriel ou intellectuel ou d'une forme de dépendance qui rendent impossibles les déplacements sans accompagnement. « Mobilité réduite » s'entendant donc ici au sens large... Il accompagne une ou plusieurs personnes (huit maximum) en véhicule léger de moins de dix places, spécialement équipé ou non, en transport en commun ou à pied dans les déplacements de la vie quotidienne. Il apporte son aide depuis le lieu de prise en charge (domicile ou autre) jusqu'à destination, de manière à toujours laisser la personne transportée en position sécurisée. Il n'est néanmoins pas apte à réaliser des prestations à caractère médical ou paramédical et de portage.

Le conducteur accompagnateur peut également être amené à accompagner des personnes à mobilité réduite à pied dans leurs activités de loisirs (promenade...) ou dans des tâches qu'elles ne peuvent réaliser seules (courses...) mais aussi lors d'un séjour de vacances, avec un véhicule adapté ou avec tout autre moyen de transport (en train, car, avion...) quitte à rester pendant toute la durée du séjour.

Ce titre de niveau V est désormais enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (par arrêté du 12 août 2013, publié au Journal Officiel du 27 août 2013). Il est aujourd'hui accessible par la formation continue et la VAE (validation des acquis de l'expérience). Une véritable opportunité pour les professionnels du secteur !

 

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L’Observatoire national du suicide a été créé le 10 septembre 2013 auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Il réunit les représentants de sept ministères, des acteurs institutionnels (opérateurs de l’État et caisses d’assurance maladie), des parlementaires, ainsi que des chercheurs, des professionnels de santé de diverses disciplines, des personnalités qualifiées et des représentants d’associations.

Il a pour mission d’améliorer la connaissance des mécanismes conduisant aux suicides et de mieux coordonner et exploiter les différentes données existantes. Il devra également évaluer les politiques publiques de lutte contre le suicide, et produire des recommandations, particulièrement dans le champ de la prévention.

L’Observatoire se réunira deux fois par an. En parallèle, des groupes thématiques travailleront plus spécifiquement dans les domaines de la recherche et de la prévention.

L’Observatoire national du suicide établira un rapport annuel, qui s’attachera à établir chaque année un focus thématique.

 

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Les ministères concernés sont : le ministère des Affaires sociale et de la Santé, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

  • En début 2013, Marisol Touraine avait confié à Jean-Yves Grall, alors directeur général de la santé, une mission sur la vigilance sanitaire.Les objectifs en étaient :
    - faire des patients des acteurs de la politique de santé et de la sécurité sanitaire, en facilitant les signalements qu’ils effectuent ;
    - promouvoir l’implication des professionnels de santé dans le signalement des « événements indésirables » ;
    - préciser le rôle des agences régionales de santé (ARS) dans la gestion des signaux et alertes sanitaires ;
    améliorer la coopération entre l’ensemble des acteurs régionaux et nationaux (notamment les agences nationales, au premier rang desquelles l’ANSM et l’InVS) concernés.
  • À l’issue d’une consultation des administrations centrales, des ARS et des agences sanitaires, le rapport formule plusieurs propositions, parmi lesquelles :
  • - simplification de la déclaration des événements sanitaires indésirables par la population et les professionnels par la création d’un portail commun de déclaration ;
    - optimisation du dispositif en région autour des ARS ;
    - modification de l’organisation des agences sanitaires autour de trois axes majeurs : « produits  », « prises en charge » et « pathologies ».
  • L'une des mesures phares de ce rapport est la création du groupement régional d'appui à la veille et à l'évaluation sanitaire (Graves) quireprendrait les missions de plusieurs instances réigonales, dont les Cire et les ORS.
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Le rapport du comité Cordier, comportant dix-neuf recommandations, a été remis officiellement lundi 23 septembre à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine et à la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso. Le rapport était cependant déjà largement diffusé sur internet depuis l'été.

À l'occasion de sa remise, les ministres ont présenté la feuille de route de la stratégie nationale de santé (SNS). Cette réforme structurelle du système de santé définit le cadre de l’action publique sur plusieurs années. Elle est nécessaire afin de mieux répondre aux défis du XXIe siècle (vieillissement de la population, maladies chroniques, diversification des risques sanitaires), de préserver la qualité et la sécurité dans les soins, de combattre les inégalités de santé et d’accès au système de soins.

Lors de la conférence de presse organisée au ministère chargé de la santé ce 23 septembre, Geneviève Fioraso a réaffirmé que la recherche, la formation, l’innovation, la médecine et les soins sont indissociables et qu’ils doivent être pensés ensemble pour le bénéfice des patients. S’appuyant sur le rapport d’Alain Cordier, Marisol Touraine a fixé trois axes prioritaires afin d’adapter le système de santé français aux besoins des patients.

 

1 – Miser sur la prévention : agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé

  • De grandes priorités de santé publique seront définies, ainsi que des indicateurs de suivi. Concrètement, le Haut conseil de la santé publique tiendra un « tableau de bord » de l’état de santé de la population.
  • L’éducation à la santé sera renforcée par le développement de programmes de formation des jeunes.
  • L’évaluation et la gestion des risques sanitaires seront améliorées (réorganisation des agences sanitaires, mise en place d’un système régional de recueil des signaux d’alerte, notamment).

2 - Organiser les soins autour des patients et en garantir l’égal accès : la révolution du « premier recours »

Pour rétablir l’égalité d’accès aux soins :

  • D’ici 2017, le tiers payant sera généralisé, de sorte qu’il ne sera plus nécessaire d’avancer le prix de la consultation chez le médecin, comme c’est déjà le cas en pharmacie aujourd’hui. Une première étape, en direction des bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé, sera mise en oeuvre dès la fin de l’année prochaine ;
  • La part des dépenses de santé prise en charge par l’assurance maladie sera stabilisée, après la diminution observée depuis 2004 ;
  • Complémentaires santé : dès la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, les critères des contrats solidaires et responsables seront renforcés. L’objectif de généraliser l’accès à une complémentaire santé d’ici 2017 est réaffirmé.

Pour organiser les soins autour des patients :

  • le médecin traitant sera le pivot du premier recours ;
  • des équipes de professionnels de santé seront constituées dans les territoires, avec de nouveaux modes de rémunération, sur objectifs de santé publique ;
  • le service public hospitalier sera refondé.
  • le dossier médical personnalisé sera relancé pour faciliter l’échange entre professionnels de santé , dans le cadre de parcours de soins pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes handicapées, en lien étroit avec les professionnels eux-mêmes. ;

3 - Un tournant majeur dans le renforcement de l’information et des droits des patients

  • La possibilité d’actions de groupe (« class action ») en santé sera ouverte dès l’année prochaine.
  • Un répertoire de l’offre de soins par territoire sera mis en place, pour permettre aux Français de mieux se repérer dans l’offre de soins.
  • Un service public d’information en santé sera constitué, en commençant par le médicament. Un site www.medicaments.gouv.fr sera accessible dès la semaine prochaine, offrant un accès à la toute nouvelle base de données publique de médicaments.
  • Un dispositif d’accès et d’utilisation des bases de données médico-administratives, adapté aux besoins de santé publique et de sécurité sanitaire, dans des conditions fiables et sécurisées, sera mis en place.

Enfin, les relations entre l’Etat et l’Assurance maladie seront mieux coordonnées.

Geneviève Fioraso a réaffirmé que la recherche, la formation, l’innovation, la médecine et les soins doivent être pensés ensemble pour le bénéfice des patients.

Ces objectifs sont portés par les deux ministères comme en témoignent la réflexion commune et les actions engagées dans le domaine de la formation.

  • Les formations seront renforcées en qualité et surtout décloisonnées afin de s’adapter aux évolutions des pratiques et des modes d’exercice, et répondre aux problèmes de la démographie médicale. Différentes modalités d’accès aux études médicales et paramédicales seront mises en place à la rentrée 2014 comme le prévoit la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013.
  • Une réflexion sur la modernisation et l’évolution de l’examen classant national (ECN) débutera avant la fin de l’année afin d’assurer une meilleure adéquation de la formation aux besoins des territoires.

L’excellence de notre recherche biomédicale sera préservée. Le continuum allant de la recherche la plus fondamentale à la recherche clinique jusqu’au soin sera renforcée.

  • Un co-pilotage des ministères des affaires sociales et de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche est mis en place dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche « France Europe 2020 »
  • Une simplification des structures de recherche en santé est proposée pour supprimer les redondances et favoriser la cohérence et l’efficacité interdisciplinaire. L’alliance Aviesan (CHU, universités et EPST) sera positionnée dès 2014 comme un lieu stratégique de la mise en place du continuum recherche fondamentale – recherche clinique
  • Une meilleure coordination des financements nationaux et régionaux de la recherche biomédicale, va être mise en place.

La santé des Français est une priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Un comité interministériel de coordination des politiques gouvernementales en faveur de la santé sera mis en place. Il se réunira dès le début de l’année 2014.

Marisol Touraine présentera en 2014 une loi de stratégie nationale de santé pour mettre en oeuvre ces axes prioritaires. Sans attendre cette échéance, ces derniers trouveront une première traduction concrète dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, qui sera rendu public dans les prochains jours.

La SNS donnera lieu à l’organisation, par les agences régionales de santé (ARS), dans les prochains mois, de forums en régions afin de mobiliser les citoyens, les élus, les partenaires sociaux, et l’ensemble des acteurs du monde de la santé autour de la préparation de la future loi de 2014.

 

 

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En 2012, 7 313 étudiants ont été affectés à un poste d’interne, soit deux fois plus qu’en 2004, et 372 de plus qu’en 2011. Soixante deux postes d’internes ont été pourvus dans le cadre du contrat d’engagement de service public, principalement en médecine générale mais aussi dans d’autres spécialités de soins primaires, ophtalmologie, pédiatrie, et psychiatrie. Le contrat d’engagement de service public est une mesure incitative efficace de la lutte contre les déserts médicaux. Elle séduit un nombre croissant d’étudiants, leur permettant d’accéder à des spécialités médicales de soins de premier recours, qu’ils ne pourraient pas choisir autrement. La ministre des Affaires sociales et de la Santé prévoit la signature de 1 500 contrats d’ici à 2017.

La ministre des Affaires sociales et de la Santé et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche saluent les efforts de l’ensemble des acteurs, étudiants, enseignants, doyens, agences régionales de santé, et le conseil national de gestion, ayant permis que 94 % des postes d’internes ouverts soient effectivement pourvus par les internes. 95% des postes ouverts en médecine générale ont été pourvus, et 11 % des 2 000 premiers classés ont choisi cette discipline.

Ces futurs médecins généralistes seront au cœur de l’offre de soins primaires que porte la stratégie nationale de santé. Aussi, la mesure du pacte-territoire-santé de généralisation à tous les étudiants du stage chez le médecin généraliste, et la revalorisation de l’indemnité de sujétions pour les internes de médecine général effectuant un stage de mise en responsabilité – SASPAS - constituent de nouveaux leviers pour renforcer l’attractivité de l’exercice de la médecine générale.

 

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, et Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie viennent de mettre en place les travaux d’élaboration du nouveau plan « maladies neurodégénératives », incluant la maladie d’Alzheimer. Ces travaux font suite à la remise, le 26 juin dernier du rapport d’évaluation du troisième plan Alzheimer, réalisé par les professeurs Joël Ankri et Christine Van Broeckhoven.

Quatre groupes de travail thématiques composés d’experts du champ médical et médico-social et de chercheurs, sont en train d’être mis en place, afin d’identifier les mesures et actions du futur plan d’ici le premier trimestre 2014 :

    1. améliorer le diagnostic, la prise en charge précoce des affections, l’entrée dans la maladie 
    2. répondre aux besoins des personnes à chaque étape de la maladie et sur tous les territoires
    3. adapter la société, la cité et accompagner l’évolution des pratiques dans une démarche respectueuse d’éthique, de qualité et de bientraitance
    4. développer et structurer la recherche.

Ces groupes, sous l’égide d’un comité de pilotage, co-présidé par les trois ministères s’appuieront à la fois sur les recommandations du rapport d’évaluation et sur des contributions écrites et orales.

Une concertation étroite avec les associations de malades, les représentants du secteur et l’ensemble des parties prenantes institutionnelles sera instituée par la mise en place d’un groupe ad hoc avec lequel le comité de  pilotage échangera régulièrement.

Les priorités du prochain plan consacré aux maladies neuro-dégénératives, en cohérence avec ce qui a d'ores et déjà été fait pour ces maladies, devront s’attacher à améliorer nos connaissances sur ces pathologies, afin de mieux adapter notre système de soin et de santé et améliorer la qualité de vie des malades et des aidants dans le respect de la dignité de chacun.

L'ARS Picardie a créé un compte Twitter : #dpsantepic, sur lequel les internautes pourront envoyer leurs 140 caractères tout compris les jours de débats publics.

La conférence régionale de la santé et de l'autonomie de Picardie organise en lien avec l'agence régionale de santé cinq débats publics sur les soins de proximité, dans chacun des territoires de santé, en regard aux indicateurs de santé et des données démographiques de l’ensemble des professionnels de santé.

Ces cinq débats permettront au public de donner votre avis ou d'apporter un témoignage sur l’accessibilité aux soins et la coordination entre professionnels de santé (médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens, dentistes...).

 

Des experts répondront également aux questions suivantes :

Où consulter au plus près de chez soi ?

Quels délais pour un rendez-vous ?

Quel coût et quelle prise en charge ?

Comment mon médecin travaille avec les autres professionnels de santé ?

Ma santé de A à Z (prévention, soins, accompagnement social, ... ), etc.

 

Les débats publics auront lieu le :

 
- 1er octobre à Creil, 18h30, salle de la Manufacture, Espace culturel de la Faïencerie, Allée Nelson
- 3 octobre à Saint-Quentin, 18h30, CCI de l’Aisne, 83 Bd Jean Bouin
- 8 octobre à Amiens, 18h30, Le logis du Roy, square Jules Bocquet (place du Palais de justice, à côté de la maison des Avocats )
- 10 octobre à Soissons, 18h30, Auditorium du Mail, scène Culturelle, rue Jean de Dormans
- 15 octobre à Beauvais, 18h30, Université de Beauvais, 52 bd Saint-André

Le 10 septembre a été créé à Amiens l'Espace de réflexion éthique régional de Picardie (ERER), en présence de la trentaine de signataires de la convention constitutive.

L'espace de réflexion éthique remplit plusieurs missions au service des professionnels médicaux : formation, documentation, rencontres et échanges. Il sera observatoire de pratiques et organisera des débats publics sur le thème de l'éthique. Transversale à la pratique médicale, l'éthique, discipline philosophique s'attache aux questions et problèmes moraux comme les manipulations transgéniques, mais aussi la recherche sur les êtres vivants, les prélèvements et dons d'organes, la procréation médicalement l'euthanisie ou encire l'euthanasie...

Dans le cadre de ses missions, l'ERER ouvrira son centre de documentation aux porfessionnels mlais aussi aux chercheurs et au grand public. Il recensera les travaux en éthique menés par les chercheurs et les étudiants au niveau régional et interregional. Enfin, sa vocation à animer des débats publics le fera promouvoir l'information et la consultation des citoyens sur les questions d'éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.

 

D'un point de vue formel, l'espace de réflexion éthique est formé de deux instances. Les signataires se trouvent membres du bureau, dans lequel siège le directeur de l'ERER et le directeur général de l'ARS. Un comité d'orientation, formé d'une vingtaine de personnes qualifiées, secondera l'ERER dans ses travaux. Le directeur et les personnes qualifiés seront nommées dans les jours à venir.

Parmi les signataires de la convention, se trouvent, le conseil régional de l'Ordre des médecins, les universités implantées en Picardie, les établissements de santé et médico-sociaux et une associaiton d'usagers.

L'Obervatoire franco-belge de la santé (OFBS) organise un colloque le 18 décembre 2013 au Comité des Régions de l’Union européenne (Bruxelles), centré sur le modèle de la coopération transfrontalière franco-belge. Il tirera un bilan des deux décennies d’existence de cette coopération mais se focalisera sur l’impact de la crise actuelle sur les systèmes de santé ainsi que sur l’incidence du nouveau dispositif européen de régulation des soins transfrontaliers dont la directive doit être transposée dans le droit de chaque Etat membre pour le 25/10/2013. Y participent Koen Lenaerts, vice-Président de la Cour de justice de l’U.E., Nathalie Chaze, chef d'unité à la DG Sanco de l'UE Jo De Cock, administrateur général de l’INAMI, Dominique Polton, directrice de la stratégie de la CNAMTS,Willy Palm, de l’Observatoire européen de l’OMS, des directeurs d’ARS et des mutualités belges et françaises...

...


Depuis l
e 1er juillet 2013, Recosantran, nouveau projet Interreg IV piloté par l'Observatoire franco-belge de la santé, est mis en œuvre sur la frontière franco-belge.

Recosantran prend le relais des projets arrivés à échéance dans l’espace transfrontalier France-Wallonie-Vlaanderen. Une enquête sera, en effet, lancée en 2014 pour recueillir la position de tous les acteurs concernés et tracer des pistes d’action pour les années 2015 et suivantes.

Mais l'originalité de ce nouveau programme est surtout de se pencher sur la prise en charge de la dépendance. L’objectif de cette action est de dresser un état des lieux de la dépendance sur chaque versant frontalier, d’étudier les modes de prise en charge, de recenser les bonnes pratiques, de formuler des propositions de collaborations et de coopérations transfrontalières en ce domaine.

 

 

 

 

 

Tonio Borg, le commissaire européen en charge de la santé a estimé lors de la conférence annuelle de l'Alliance européenne de santé publique (EPHA) le 4 septembre à Bruxelles, que la santé représentait "une valeur à part entière et un moteur essentiel de prospérité".  

Il a demandé que la santé soit considérée comme comme un facteur de croissance économique et non uniquement comme un coût, une perte, un fardeau...

...

Le Centre national d'animation et de ressources (Cnar) social, médico-social et santé de l'Uniops, et Recherches & Solidarités publient le bilan de la création d'emploi des associations dans le secteur sanitaire et social et un bilan complet de l’emploi en 2012.

Avec plus d’un million de salariés en 2012, le secteur sanitaire et social représente plus de 55 % de l’emploi associatif et 5 % du total des salariés du secteur privé. Depuis 2000, 270 000 emplois ont été créés. Après une année 2011 marquée par un arrêt brutal de la croissance de l’emploi, un léger sursaut est observé en 2012 dans le champ sanitaire et social (+0,5%) malgré une stagnation du nombre d’associations employeurs. Cette légère hausse de l’emploi associatif cache cependant des réalités différentes selon les secteurs d’activités. Plus de 338 000 salariés travaillent dans l'hébergement médico-social, 178 000 dans l'aide à domicile, 359 000 dans les autres secteurs de l'action sociale sans hébergement et 130 000 salariés dans le secteur de la santé.

L'action sociale représente 62 % des associations employeurs, soit environ 4 200 dans l'aide à domicile, plus de 2 000 dans l'aide par le travail et près de 3 400 pour la petite enfance.
L'hébergement social représente 17,8 % 
des employeurs, la santé représente 10,2 % et l'hébergement médicalisé, 10,1 %. 

La masse salariale de l'ensemble du secteur représente vingt milliards d'euros en 2012, soit 55 % du total de la masse salariale distribuée dans le secteur associatif. Santé, hébergement médicalisé et hébergement social représentent chacun entre 18 % à 20 % de la masse salariale ; le secteur social sans hébergement, 43 %.

Le salaire annuel moyen est de près de 30 000 € dans le secteur de la santé, de près 20 000 € dans celui du secteur sanitaire et social, et de 14 000 € pour l'aide à domicile et l'aide au travail, secteurs où les emplois à temps partiel sont très fréquent.

 

 

 

 

Nicolas Sarkozy avait annoncé le 2 novembre 2009 le lancement du Plan cancer 2009-2013, construit à partir du rapport du Pr Jean-Pierre Grünfeld. S'inscrivant dans la continuité du précédent, ce deuxième Plan cancer s'était engagé à face à trois nouveaux défis correspondant aux trois thèmes transversaux et prioritaires du plan :

  1. • une meilleure prise en compte des inégalités de santé pour assurer plus d'équité et d'efficacité dans l'ensemble des mesures de lutte contre les cancers ;
  2. • l'analyse et la prise en compte des facteurs individuels et environnementaux pour personnaliser la prise en charge avant, pendant et après la maladie ;
  3. • le renforcement du rôle du médecin traitant à tous les moments de la prise en charge pour permettre notamment une meilleure vie pendant et après la maladie.

En août 2013, la direction générale de la santé et l'Institut national du cancer ont présenté le rapport final sur le bilan de ce Plan. Il sera complété par une évaluation du Haut conseil de la santé publique en 2014.

  

François Hollande a annoncé le 4 décembre 2012, le lancement du 3e Plan cancer, à partir de 2014. Il en a confié la préparation à Jean-Paul Vernant, professeur d'hématologie à la Pitié Salpêtrière.

Le 30 août 2013, le Pr Vernant a remis à la ministre des Affaires sociales et de la Santé et à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, son rapport d'orientation sur les recommandations pour le troisième Plan cancer. Ce rapport d'orientation servira de base à l'élaboration du 3e Plan cancer, piloté par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

[En savoir plus sur le bilan du Plan 2009-2013]

 

[ En savoir plus sur les recommandations pour le 3e plan cancer]

 

La direction générale de la santé (DGS) et l’Institut national du cancer ont publié le 22 août 2013, le rapport final sur le bilan du Plan cancer 2009-2013.

Ce rapport montre qu’entre 2009 et 2012, les moyens ont été mobilisés à hauteur de 85 % et que parmi les 118 actions prévues et engagées, 60% ont été déjà réalisées ou le seront d’ici la fin de cette année. Le Plan a oeuvré au renforcement de la qualité et de la sécurité des soins sur l’ensemble du territoire. Des organisations ont été adaptées pour la prise en charge des enfants atteints de cancer, des patients âgés ainsi que des personnes atteintes de cancers rares. L’accès à la médecine personnalisée et la participation aux essais cliniques ont également progressé. Le Plan s’est aussi engagé dans des voies nouvelles pour soutenir les innovations thérapeutiques, et faire progresser la recherche, notamment dans le domaine de la génomique des cancers. 

Afin d’assurer une continuité des parcours des patients, les programmes personnalisés de soins et de l’après cancer ont été expérimentés. La coordination entre équipes hospitalières et intervenants de ville, en particulier les médecins traitants, demande toutefois à être renforcée. 
Une démarche de détection précoce des besoins sociaux et d’accompagnement a été mise en place ; cependant la prise en compte du retentissement de la maladie et des traitements sur la vie sociale et professionnelle reste à améliorer. 

Les efforts sont également à poursuivre pour mieux comprendre les inégalités face au cancer et agir plus efficacement pour les réduire. A ce titre, l’annonce d’un nouveau Plan cancer doit permettre de renforcer la prévention des principaux facteurs de risques de cancer, dont le tabac, et d’envisager de nouvelles stratégies pour améliorer l’efficacité et l’accès au dépistage des cancers. 

Ce bilan du Plan cancer 2009-2013 qui sera complété par une évaluation du Haut conseil santé publique (HCSP) en 2014 permet ainsi d’alimenter la réflexion sur le troisième Plan cancer annoncé par François Hollande, Président de la République, le 4 décembre 2012. 
Le travail d’élaboration de ce troisième Plan, actuellement en cours, est placé sous l’égide de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il sera nourri des recommandations du Pr Vernant, qui remettra son rapport aux deux ministres le 30 août prochain.

[Télécharger le rapport final]

[Accéder au site du Plan cancer]

 

Le 5 août, la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan, a présenté le Rapport sur la santé dans le monde 2013 – La recherche pour la couverture sanitaire universelle. Elle a déclaré que « la couverture universelle est le meilleur moyen de consolider les acquis en santé des dix dernières années. C’est un facteur puissant d’égalité sociale et la forme la plus aboutie d’équité ».L'OMS estime que la couverture universelle est le concept le plus efficace que la santé publique puisse offrir. Par couverture sanitaire universelle, on entend que toute personne a accès à des services de santé de qualité. Grâce à la couverture sanitaire universelle, les pays peuvent ainsi mettre à la disposition de leurs habitants les services de santé dont ils ont besoin sans que le coût de ces services n’expose l’utilisateur à des difficultés financières.

Ce rapport montre comment les pays, lorsqu’ils mettent en place un système de couverture sanitaire universelle, peuvent utiliser la recherche pour déterminer les problèmes de santé à prendre en compte, structurer le système de santé et mesurer les progrès accomplis en fonction de la situation sanitaire qui leur est propre.Le rapport révèle qu’en moyenne, les investissements des pays à revenu faible ou intermédiaire dans la recherche augmentent de 5% par an. Cette tendance s’observe tout particulièrement dans les pays émergents comme le Brésil, la Chine et l’Inde, qui ont tous adopté le concept de couverture sanitaire universelle.

Les études de cas de nombreux pays soulignent l’importance de la recherche locale et mondiale pour améliorer la santé, qu’il s’agisse de lutter contre des maladies ou de rendre les systèmes de santé plus performants. Les résultats de ces études montrent que la recherche doit impérativement s’effectuer localement, là où les chercheurs peuvent étudier les facteurs spécifiques à chaque pays.

Il montre aussi que, grâce à la collaboration internationale, davantage de travaux de recherche sont publiés. Les scientifiques des pays à revenu faible ou intermédiaire participent de plus en plus nombreux à ces collaborations, même si les pays à haut revenu continuent à jouer un rôle prépondérant dans la plupart des études. 

Pour relever le défi de la couverture universelle, l’OMS encourage les donateurs internationaux et les gouvernements à investir dans la recherche, mais aussi à soutenir les dispositifs d’échange d’informations et de données, à renforcer la formation à la recherche et les instituts de recherche et à mesurer les progrès accomplis à l’aune de leur propre détermination à instaurer la couverture sanitaire universelle.

 

Trois exemples de recherche qui font avancer vers la couverture universelle

Les moustiquaires réduisent la mortalité des enfants

Des enquêtes dans 22 pays africains montrent que si les ménages possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide, on obtient une diminution de 13 à 31% de la mortalité des enfants de moins de cinq ans.

Les versements d’argent améliorent la santé des enfants

L’examen des données dans six pays révèle que les versements sous condition, c’est-à-dire qu’ils sont effectués si les services de santé ont été utilisés, ont abouti à une augmentation de 11 à 20% du nombre d’enfants amenés dans les dispensaires et à une hausse de 23 à 33% du nombre d’enfants venant en consultation pour les soins préventifs.

Les soins de santé sont abordables pour les populations européennes vieillissantes

Entre 2010 et 2060, on estime que l’augmentation annuelle des dépenses de santé dues au vieillissement sera inférieure à 1% et qu’il y aura même une baisse dans cinq pays européens. Alors qu’on s’attend à une hausse du nombre de personnes âgées souffrant de maladies chroniques et d’incapacités, on a observé que les coûts des soins ne sont élevés que dans la dernière année de vie.

[En savoir plus]

Rapport sur la santé en Europe 2012

Le bureau régional de l’OMS pour l’Europe publie tous les trois ans le Rapport sur la santé en Europe, qui couvre ainsi cinquante-trois pays, soit 900 millions de personnes. Il vise trois objectifs :

présenter aux décideurs et aux professionnels de la santé publique les données épidémiologiques fondamentales sur lesquelles se fondent les objectifs stratégiques, les cibles et les priorités du nouveau cadre politique européen pour la santé, Santé 2020 ;

  • analyser les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé et mettre le bien-être à l’ordre du jour, en tant que révélateur du progrès social dans la Région européenne ;
  • cerner les principales difficultés qui se présenteront dans les dix prochaines années s’agissant de mesurer la santé. Il établit un programme de collaboration pour le recueil, l’analyse et l’exploitation d’informations sanitaires dans toute la Région.

Ce rapport comporte quatre chapitres.

 

Le premier décrit la situation sanitaire et les caractéristiques de l’Europe d’aujourd’hui. Les tendances démographiques, l’espérance de vie, la mortalité, les causes de décès, la charge de morbidité, les facteurs de risque, les déterminants sociaux de la santé et les inégalités sur le plan sanitaire sont quelques-uns des sujets traités. L'analyse montre que la population européenne vit plus longtemps, mais que la charge de morbidité se présente différemment et que les inégalités en matière de santé et de déterminants de la santé augmentent. L’espérance de vie a dépassé les 76 ans tous sexes confondus, principalement grâce au recul de certaines causes de décès et aux améliorations dans la prévalence des facteurs de risque et dans le contexte socio-économique et les conditions de vie. Toutefois, ces améliorations, et les conditions qui les favorisent, ne sont pas réparties équitablement dans chaque pays et entre les pays.

 

Un quart des inégalités de santé sont liées à un manque d’accès à des services de santé efficaces, auxquelles se rajoutent les différences dans l’accès aux interventions de base de santé publique, comme l’accès à une eau sûre par exemple. Les déterminants sociaux de la santé (facteurs politiques, socio-économiques et environnementaux) contribuent selon le rapport à plus de 50 % des inégalités de santé.

 

Le deuxième chapitre décrit le processus de concertation entre l’OMS/Europe et des représentants des États membres, ainsi que le travail de plusieurs groupes d’experts, afin de définir les six grands buts à atteindre à l’horizon de 2020. Ces buts sont fixés au niveau régional et sont quantifiables, avec des indicateurs pour noter les progrès au fur et à mesure que l’on se rapproche de 2020. Le recours à la définition d’objectifs s’inscrit dans la tradition d’initiatives européennes antérieures, comme celles des stratégies de la Santé pour tous et de Santé 21. Avec près de 30 ans d’expérience en matière de définition d’objectifs, le Bureau régional et la Région ont glané de précieux enseignements, qui peuvent profiter aux États membres s’efforçant de fixer des objectifs au niveau national :


1. Réduire la mortalité prématurée en Europe.
2. Augmenter l’espérance de vie en Europe.
3. Réduire le manque d’équité en santé en Europe.
4. Améliorer le bien-être des populations européennes.
5. Aboutir à une couverture universelle en Europe.
6. Définir les cibles nationales fixées par les États membres
.

 

Le troisième chapitre stipule que l’un des aspects essentiels de Santé 2020 est d’améliorer le bien-être de la population, spécifiquement dans le contexte de la santé. Il expose les aspects et processus nécessaires pour élaborer une méthode et un concept communs de mesure du bien-être, permettant le recueil de données valables et comparables et fournissant des informations utiles pour les décideurs politiques et l’évaluation des programmes.

 

Le quatrième chapitre conclut le rapport en décelant d’importants obstacles à l’évaluation des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de Santé 2020 et en élaborant un programme pour surmonter ces obstacles grâce à la collaboration entre l’OMS, ses partenaires et les États membres.

 

En  savoir plus

Lire le résumé du rapport

Télécharger le rapport

Avec l’appui de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR), le Pr Jean-Paul Vernant a mené une réflexion approfondie sur les enjeux de la lutte contre les cancers en insistant sur les thématiques de la prévention et du dépistage, de la recherche, des métiers, formations et pratiques de la cancérologie, du parcours de soin vie pendant et après le cancer.
Plusieurs pistes sont analysées dans le rapport, parmi lesquelles la nécessité de poursuivre une politique de réduction des inégalités de santé, d’améliorer la prévention, en réduisant notamment le tabagisme, d’adapter le système de santé aux évolutions de la prise en charge des malades. Cinq axes transversaux ont été identifiés comme prioritaires :

  • le rôle central du médecin généraliste ;
  • une meilleure association du patient ;
  • l’organisation des systèmes d’information ;
  • le développement d’une médecine personnalisée ;
  • une meilleure prise en compte de l’impact financier de la maladie et des traitements sur la vie sociale et professionnelle.


Ces propositions viendront enrichir le travail important des groupes de travail mis en place par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en collaboration avec l’INCa, chargés d’élaborer le Plan cancer 3. Ce travail sera réalisé en étroite association avec les experts, scientifiques, médecins, professionnels et associations de malades. Le futur Plan cancer 3, qui bénéficiera du bilan du Plan cancer 2 et des propositions émises par tous les acteurs, sera annoncé en début d’année 2014.

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