Le responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé vient de claquer la porte. Pas sur un geste d'humeur, mais au terme d'un an d'exercice et de l'écriture d'un texte long de vingt-huit pages. Ce qui motive Thomas Dietrich ? Dénoncer la "malhonnêteté de l'administration vis-à-vis de la démocratie en santé" prise entre conflits d'intérêt, fausses promesses, effets d'annonce et mise sous tutelle par le ministère en charge de la santé.
Refusant le costume d'un Don Quichotte courant au devant des moulins, l'ex-secrétaire général revendique cependant pour la Conférence nationale de santé indépendance, liberté de parole et de ton.
Et, amer, de penser que la démocratie sanitaire ne serait finalement qu'une " vaste mascarade " pour masquer des décisions horizontales et autoritaires.
En quittant ses fonctions, le désormais ex-responsable de la CNS espère que la démocratie triomphe finalement Nul ne le lui contestera..