logo ehespLa Chaire de promotion de la santé à l'EHESP a le projet de création d’un manuel pédagogique en promotion de la santé, dont le titre provisoire est : « Manuel pédagogique en promotion de la santé – Diversité des pratiques dans le monde francophone au service de la justice sociale Â» et la publication prévue pour la rentrée 2016 aux Presses de l’EHESP.

L'idée du manuel

L’idée de réaliser un manuel pédagogique en promotion de la santé est née des échanges d’un groupe de chercheurs de l’EHESP pour valoriser et réunir les connaissances et outils pratiques existants et émergents, en promotion de la santé dans le monde francophone.

Le manuel pédagogique présentera l’essentiel des savoirs en promotion de la santé : définitions, principaux concepts, principes et théories, connaissances et outils clés pour appréhender, planifier, mettre en Å“uvre et évaluer des projets en promotion de la santé…
Il s’appuiera sur les compétences professionnelles clés en promotion de la santé Ã©laborées pour la certification européenne CompHP. Le manuel sera construit comme une série de cours, chaque chapitre correspondant à un enseignement spécifique. Il sera divisé en cinq sections répondant aux questions suivantes :

  • Quels sont les éléments fondateurs et les principes guidant la promotion de la santé ?
  • Comment améliore-t-on la santé d’une population ?
  • Comment organise-t-on les efforts ?
  • Comment pouvons-nous apprendre de nos efforts ?
  • Conclusion : la promotion de la santé dans les pays francophones : quels défis et perspectives ?

Le manuel pédagogique s’adresse aux professionnels dont l’activité participe, même partiellement ou indirectement, à la promotion de la santé. Ces professionnels peuvent travailler dans le champ sanitaire, médico-social, social, éducatif, des politiques territoriales, etc. Ils pourront utiliser ce manuel pour de l’auto-formation en promotion de la santé ou comme source d’inspiration pour la mise en place de projets. Mais aussi aux étudiants en santé publique ou en tout autre domaine en lien avec la promotion de la santé (action sociale, éducation, etc.) et aux enseignants qui pourront s’en servir en complément de leur cours ou pour la construction de leurs leçons.

 

 

Valoriser les compétences

Au-delà des objectifs de transfert de connaissances en promotion de la santé et de partage d’une définition fédératrice de ce champ, les éditeurs ont pour ambition de présenter des compétences (connaissances et savoir-faire), qui puissent être mises en application dans différents contextes et ce, afin de limiter autant que possible l’écart entre « l’idéal Â» de la promotion de la santé et ce qu’il est possible de réaliser. Pour cela, le manuel s’appuiera sur l’analyse de projets mis en Å“uvre dans différents contextes francophones. Cette analyse permettra non seulement d’adopter une démarche ascendante dans la présentation des concepts, principes, etc. pour être au plus près des réalités des professionnels de terrain, mais aussi d’illustrer et faciliter la compréhension des connaissances et outils présentés. Elle viendra enfin nourrir la conclusion du manuel, sur la diversité des pratiques en promotion de la santé allant vers plus de justice sociale dans le monde francophone.

Chaque chapitre sera composé d’une présentation théorique et pratique, relative au sujet traité, d’exemples de projets illustrant ces propos, et d’un point « bilan et perspectives critiques Â» en conclusion.

Un recueil de projets et de programmes en promotion de la santé mis en Å“uvre dans le monde francophone est organisé dans le cadre de la réalisation du manuel. L’objectif est non seulement d’illustrer les propos du manuel à l’aide de projets concrets, mais aussi de construire le manuel en partant des pratiques de terrain et en éclairant la manière dont les compétences clés en promotion de la santé y sont mises en Å“uvre. De plus, cela permettra d’enrichir la réflexion des éditeurs dans la conclusion du manuel sur les défis et perspectives de la promotion de la santé dans le monde francophone.

 

Afin de participer à la réflexion sur la promotion de la santé dans le monde francophone et à l’élaboration du manuel, les professionnels sont inviter à informer les auteurs du Manuel d’un projet ou d’un programme en complétant la fiche d’information.

 

Membres du comité éditorial

  • Eric Breton, responsable du projet et de la section 1 du manuel
  • Françoise Jabot, responsable de la section 4
  • Jeanine Pommier, responsable de la section 3
  • William Sherlaw, responsable de la section 1
  • Alice Brochard, coordinatrice du projet
  • Les Presses de l’EHESP

 

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Eric Breton, titulaire de la Chaire Inpes « promotion de la santé Â» à l’EHESP
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Alice Brochard, ingénieur d’étude à la Chaire Inpes « promotion de la santé Â» à l’EHESP
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L'été aura été très chaud au Québec et à défaut d'avoir fait fondre la banquise, c'est la santé publique qui semble s'être liquifiée.

Suite à l'arrivée au pouvoir des libéraux, les mesures à l'encontre de la sante publique sont allées bon train. Dès juin, les directeurs de santé publique ont été particulièrement visé au point que six d'entre eux ont démissionné de leurs fonctions. L'objet du délit était l'interdiction d'exercer la médecine en plus de leur mandat public. Mais ce n'était là qu'escarmouches. En jeu, 220 millions $ d'économies avec des rationalisations et la suppression d'au moins 1 300 cadres.

Un rapport rendu public mi-septembre de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques (Igopp), et " heureusement " intitulé Faire mieux autrement. Proposition pour une gouvernance axée sur le patient en dit long sur le sort réservé à la santé publique et à la promotion de la santé.

Présidé par le président du conseil d'administration de nouveau CHU de Québec, le groupe de travail recommande de réduire les dix-huit régions à une dizaine de " régions de service " auxquelles seraient rattachés tous les établissements de santé du réseau. Quinze jour plus tard à peine, les dix-huit agences de santé et des services sociaux étaient bel et bien sacrifiées. À la place, un centre de santé intégré de santé et des services sociaux (CISSS) verra le jour dans chacune des régions, né de la fusion entre l'agence de la santé et des services sociaux, la direction de la santé publique et l'ensemble des établissements de santé existants. Tous les conseils d'admnistration des hôpitaux seront abolis et de l'agence seraient abolis, tous les pouvoirs seraient concentrés entre les mains du président-directeur général de chaque CISSS, nommé directement par le ministre.

Le PDG devra présenter un plan d'ensemble et un budget au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), responsable de son approbation. La loi (loi 10) sera présenté au Parlement et votée avant les fêtes pour une mise en œuvre effective des CISSS à compter du 1er avril 2015.

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Le rapport de l'IGOPP

 

 

PF2S 24

 

 

Le numéro 24 de Plateforme sanitaire et sociale, mai 2014. Focus sur la santé en milieu pénitentiaire

 

 

 

Au sommaire de ce numéro

 

 

 

  • Editorial
    • Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires
  • On en a parlé
    • Journée régionale santé-justice 2014
  • Actualité
    • La loi de santé

 

  • Brèves
  • Entretien
    • Les alternatives à l'emprisonnemt. Entretien avec Juliette Soissons, Curapp-ESS, UMR 7319 CNRS-UPJV
  • Initiative
    • Handi-Pacte Picardie
  • Focus
    • Forum santé de Laon
    • État de santé des personnes détenues
    • Aprèmis
    • Améliorer la prise en charge sanitaire et sociale : rapport-avis du Ceser
    • Rencontres santé-justice
    • Trente-deux recommandations pour l'éducation pour la santé en milieu pénitentiaire
    • Doc
  • Données nationales
    • L'Open data
  • Brev’d’Europe
  • Europe
    • ENVI
  • Doc
    • " Zéro sans solution " pour l'accompagnement des personnes en situation de handicap
  • Agenda

 

Téléchargez le numéro

 

 

 

 

 

logo atihL'agence technique de l'information sur l'hospitalisation (Atih) a actualisé les cartographies dynamiques sur le PMSI et l'offre de soins.

 


 

 

Deux types de cartographies sont présentées pour les données 2012 :

  • les cartographies qui utilisent les données sur les séjours hospitaliers soumis au Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), soins de suite et de réadaptation (SSR), hospitalisation à domicile (HAD) et psychiatrie (PSY).
  • une cartographie de l’offre de soins basée sur les données de la base Finess.

Les données sont  :

  • restituées en ligne sous la rubrique SNATIH /Statistiques ou CartographieLes données sont en accès libre, la mention de la source ATIH est indispensable en cas d'utilisation de ces informations ;
  • diffusées en bases de données en réponse à des commandes. Les données détaillées du PMSI (nationales, régionales ou extractions particulières) sont diffusées à tout titulaire d’un accord de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), délivré en fonction de l’utilisation prévue ;
  • mises à disposition en ligne pour les données de coûts.

Accès aux cartographies

 
 
 
 

Logo OMSAlors que l’Assemblée générale des Nations Unies réunit les dirigeants mondiaux pour évaluer les efforts accomplis depuis 2011 dans la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) comme les maladies cardiaques, le cancer, le diabète et les pneumopathies chroniques, le rapport sur les "nouveaux profils MNT de pays 2014".

Le rapport offre une vue d’ensemble actualisée de la situation des maladies non transmissibles et notamment des dernières tendances et de l’action gouvernementale menée dans 194 pays. Il révèle que :

  • - 95 % des pays qui ont répondu à l’enquête la plus récente ont un département ou service du ministère de la Santé chargé des maladies non transmissibles ;
  • - la moitié des pays se sont dotés d’un plan et d’un budget de lutte contre ces maladies ;
  • - le nombre de pays qui suivent les principaux facteurs de risque – tels que le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité et l’usage nocif de l’alcool – a doublé depuis 2010.
  • 85 % des décès prématurés dus aux MNT surviennent dans les pays en développement.


Mortalité en augmentation dans toutes les régions

Chaque année, 38 millions de personnes (28 millions dans les pays en développement) meurent de maladies non transmissibles – dont près de 16 millions prématurément – avant l’âge de 70 ans. Le nombre de décès par MNT a augmenté dans le monde et dans toutes les régions depuis 2000, et plus particulièrement dans les régions OMS de l’Asie du Sud Est et du Pacifique occidental.

Les profils de pays comprennent des estimations de la charge actuelle et les tendances récentes de la mortalité due aux MNT et des facteurs de risque tels que le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, l’hypertension et l’obésité. Ils évaluent également la capacité des pays à agir. Beaucoup des 178 pays qui ont répondu à l’enquête la plus récente de l’OMS ont progressé dans leur lutte contre l’épidémie.

 

Un plan d'action mondial

Plus de 190 gouvernements ont souscrit au plan d’action mondial de l’OMS pour mettre un terme à l’épidémie et réduire la mortalité prématurée due aux MNT de 25 % d’ici 2025. Au cours de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2013, les 194 États Membres de l’OMS ont approuvé le Plan d’action mondial de l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013 2020. Ce plan propose aux pays, aux partenaires mondiaux et aux autres organisations une série de mesures qui, mises en Å“uvre collectivement selon six objectifs permettront d’atteindre neuf cibles mondiales volontaires, y compris celle d’une réduction relative de 25 % de la mortalité prématurée par maladies non transmissibles d’ici 2025.

Les six objectifs du plan mondial

1. Renforcer la priorité donnée à la lutte contre les maladies non transmissibles dans les programmes mondiaux, régionaux et nationaux et dans les objectifs de développement convenus à l’échelle internationale, en renforçant la coopération internationale et la sensibilisation.

2. Renforcer à l’échelle nationale les capacités, le leadership, la gouvernance, l’action multisectorielle et les partenariats pour accélérer la lutte contre les maladies non transmissibles dans les pays.

3. Réduire l’exposition aux facteurs de risque modifiables des maladies non transmissibles et aux déterminants sociaux sous-jacents en créant des environnements favorables à la santé. 

4. Renforcer et réorienter les systèmes de santé afin de prévenir et de combattre les maladies non transmissibles, ainsi que les déterminants sociaux sous-jacents, au moyen de soins de santé primaires centrés sur la personne et d’une couverture sanitaire universelle.

5. Promouvoir et soutenir les capacités nationales à mener des travaux de recherche-développement de qualité afin de lutter contre les maladies non transmissibles.

6. Surveiller l’évolution et les déterminants des maladies non transmissibles et évaluer les progrès de la prévention et de la lutte.

Les neuf cibles volontaires à l’échelle mondiale

1) Réduction relative de 25 % du risque de décès prématuré

2) Au moins 10 % de baisse relative de l’usage nocif de l’alcool, selon ce qu’il convient dans le cadre national

3) Réduction relative de 10 % de la prévalence de l’activité physique insuffisante

4) Réduction relative de 30 % de l’apport moyen en sel/sodium dans la population

5) Réduction relative de 30 % de la prévalence du tabagisme actuel chez les personnes âgées de 15 ans ou plus

6) Baisse relative de 25 % de la prévalence de l’hypertension artérielle ou limitation de la prévalence de l’hypertension artérielle, selon la situation nationale

7) Arrêt de la recrudescence du diabète et de l’obésité

8) Au moins 50 % des personnes remplissant les conditions bénéficient d’une chimiothérapie et de conseils (y compris le contrôle de la glycémie) en vue de prévenir les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux

9) Disponibilité et accessibilité financière de 80 % des technologies de base et des médicaments essentiels (génériques compris) nécessaires pour traiter les principales maladies non transmissibles dans les Ã©tablissements publics et privés.

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Le plan mondial

Nouveaux profils MNT de pays 2014

ABCD de l'égalitéL’inspection générale de l’Éducation nationale a évalué le dispositif "ABCD de l’égalité". Copilotée par les ministères de l’Éducation nationale et des Droits des femmes, l' "ABCD de l’égalité" visait à "susciter une évolution positive des attitudes des enseignants et des élèves des deux sexes" conformément aux engagements arrêtés par la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif (2013-2018).

Au-delà du bilan de la mise en place dans les académies, une analyse du phénoonfiance quand il s’agit de questions éducatives à forte résonance symbolique, la nécessité aussi de mieux outiller les enseignants, et ceux qui les accompagnent, avant de les lancer dans des « expérimentations ».

Un bilan modeste mais une action prometteuse

Le bilan des réalisations sur le terrain est assez modeste mais le temps écoulé entre la fin des formations et le début des polémiques a été court et la sérénité a manqué dans la deuxième partie de l’année pour que des travaux d’envergure soient enclenchés. Les enseignant(e) bénéficiaires des formations développent une vigilance plus élevée que par le passé aux modalités d’organisation et de conduite de la classe ainsi qu’aux supports des activités afin de donner aux filles et aux garçons des opportunités d’apprentissage aussi égales que possible. Ces enseignant(e)s, dans leur majorité, souhaitent un accompagnement plus soutenu et des aides en matière d’outils pédagogiques. Les doutes, voire les difficultés, qu’ils expriment montrent qu’ils ont une conscience aiguë de leur responsabilité d’éducateurs et souhaitent agir dans le respect des droits des enfants.

Cinq recommandations 

– Clarifier les composantes du projet et l’échéancier : dans des délais courts, il convient de préciser le sens de l’éducation à la valeur égalité, particulièrement quand il s’agit de l’égalité filles - garçons ; par ailleurs, il faut mobiliser les enseignant(e)s sur la prise de conscience de leurs modalités d’action, de ce qu’elles masquent et de ce qu’elles produisent ainsi que sur les changements souhaitables. Enfin, en vue d’une application qui respectera le calendrier de mise en Å“uvre des nouveaux programmes, il convient de demander au conseil supérieur des programmes de préciser les contenus d’un enseignement explicite pour l’égalité des droits entre les filles et les garçons, ce qui conduira à des évolutions liées et intégrées à la mise en oeuvre des programmes, soutenues par des documents d’accompagnement.

– Étendre autant que possible la formation et l’enrichir, en s’appuyant sur un site ressources réorganisé ; formation continue et formation initiale (de l’encadrement autant que des enseignant-e-s) sont concernées.

– Proposer un accompagnement et un rôle particuliers aux écoles pionnières qui confirmeraient leur engagement pour faire évoluer leurs pratiques.

– Communiquer avec les parents pour aplanir les différends, lever les malentendus et partager un projet éducatif avec eux.

– Engager une démarche rigoureuse d’évaluation dont le pilotage pourrait être confié au Cnesco et à laquelle l’inspection générale pourrait être associée.

 

Douze inspecteurs généraux constituaient la mission chargée de l’évaluation. Ils ont rencontré les responsables locaux de la mise en Å“uvre de l’opération dans les dix académies concernées ainsi que des personnels engagés dans l’opération (inspectrices ou inspecteurs, directrice ou directeurs, enseignant(e)s). Ils ont conduit des entretiens au niveau national avec des responsables des deux ministres copilotes de l’opération, avec la direction générale du réseau Canopé (ex-CRDP) , avec des représentants syndicaux et des représentantes des deux principales fédérations de parents d’élèves. Ils ont procédé à l’expertise des ressources mises en ligne sur le site dédié à l’opération. Ils n’ont pas effectué d’observations directes dans les classes. 

singlyChantal de Singly, directrice générale de l'Agence de santé Océan Indien, a remis le 10 juillet 2014 à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, son Rapport pour une politique régionale de développement de métiers et des compétences en santé.

Commandé en octobre 2013 dans le cadre de la stratégie nationale de santé, il présente douze propositions organisées autour de quatre ambitions :

  • développer au sein des projets régionaux de santé une vision stratégique partagée sur les professionnels et les compétences en santé ;
  • rapprocher Région, Université et ARS afin de coordonner les politiques de formations dans les secteurs sanitaire et médico-social ;
  • accompagner les acteurs dans l'animation et la promotion des questions relatives aux emplois, métiers et compétences dans les champs sanitaire et édico-social, en constituant un comité consultatif régional sur ces questions, ainsi que sur l'exercice professionnel et son impact sur la qualité de vie au travail ;
  • promouvoir de nouvelles pratiques professionnelles et de nouveaux modes d'exercice.

Les propositions formulées dans le rapport de Chantal de Singly viennent alimenter les travaux en cours sur le projet de loi de santé.

 

Proposition 1 : construire les PRS en intégrant dès la réflexion stratégique les sujets de développement des ressources humaines en santé et de démographie : donner un cadre de long terme à ces orientations politiques en les inscrivant dans un document stratégique à 10 ans, et préciser les objectfs à 3/5 ans permenttant d'atteindre la cible.

 

Proposition 2 : renforcer et amplifier la présence de l'ARS au côté de la Région dans la préparation et l'élaboration du schéma régional des formations sanitaires et sociales, l'ARS faisant valoir les besoins nécessires au déploiement du projet régional de santé.

 

Proposition 3 : développer un lieu d'échange entre Région, Université et ARS sur les priorités de formation pour les secteurs sanitaire et médico-social en regard des évolutions observées et des objectifs du projet régional de santé.

 

Proposition 4 : élargie les compétences du comité régional de l'ONDPS à l'ensemble des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Lui confier le soin de préparer les travaux de la conférence régionale des formations ou de la commission de coordination des politiques de formation.

 

Proposition 5 : donner une place aux ARS dans un espace pour l'adaptation en région de la négociation conventionnelle nationale avec les médecins et professionnels de santé libéraux afin d'influer sur la répartition des flux.

 

Proposition 6 : créer un comité consultatif régional entre les acteurs de santé sur la question des emplois, des métiers, le développement des compétences et l'exercice professionnel et leur impact sur la qualité de vie au travail.

 

Proposition 7 : promouvoir une plateforme régionale d'appui aux établissements pour la GRH.

 

Proposition 8 : partager au niveau régional un système d'information dont le développement doit être priorisé - attribution de ressources, accélération de la mise en œuvre, amélioration de la qualité des sources - et élargir la, communication à l'intention des acteurs du système de santé : données démographiques, bilan social régional, indicateurs, etc.

 

Propostion 9 : inscrire dans le projet régional de santé (au sein du schéma transversal sur 3/5 ans) les orientations de formation et d'accompagnement pour porter l'évolution des pratiques professionnelles.

 

Proposition 10 : centrer le contrôle pédagogique des écoles paramédicales sur l'adéquation des objectifs pédagogiques aux objectifs professionnels et mobiliser le levier des stages pour agir sur la répartition régionale des professionnels.

 

Proposition 11 : favoriser l'implication des ARS dans le soutien au développement professionnel continu et de manière générale au développement des compétences des professionnels par la formation tout au long de la vie.

 

Proposition 12 : renforcer l'accompagnement des professionnels libéraux dans le cadre d'un espace de dialogue régional et en utilisant des ressources du Fir pour accompagner l'innovation dans les organisations et les exercices professionnels.

 

 

 

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Presse et Information 

Cour de justice de l’Union européenne 

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 112/14 

Luxembourg, le 17 juillet 2014 

Conclusions de l'avocat général dans l'affaire C-354/13 

FOA, agissant pour le compte de Karsten Kaltoft/Kommunernes Landsforening (KL), agissant au nom de la Municipalité de Billund 

 

 L’avocat général Jääskinen estime que l’obésité morbide peut être équivalente à un « handicap » au sens de la directive relative à l’égalité de traitement en matière d’emploi 

Alors qu’aucun principe général du droit de l’Union n’interdit, en soi, les discriminations fondées sur l’obésité, l’obésité morbide peut relever de la notion de « handicap » si elle est d’un niveau tel qu’elle rend difficile la pleine participation de la personne concernée à la vie professionnelle sur un pied d’égalité avec les autres employés 

Afin de préciser le principe d’égalité de traitement, une directive de l’Union1 établit un cadre général pour lutter contre les discriminations en matière d’emploi et de travail. En vertu de cette directive, les discriminations fondées sur la religion, les croyances, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle sont interdites dans le domaine de l’emploi. En outre, plusieurs articles des traités et de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne traitent de la question de la discrimination et du handicap, comme l’article 21 de la charte qui interdit « toute discrimination fondée notamment sur [...] un handicap ». Aucune de ces dispositions ne renvoie explicitement à l’obésité. 

1 Directive 2000/78 CE du Conseil, du 27 novembre 2000, portant création d’un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail (JO L 303, p. 16). 

M. Karsten Kaltoft a travaillé pendant quinze ans pour la municipalité de Billund (Danemark) en qualité d’assistant maternel. Dans le cadre de cette activité, il était chargé de garder des enfants chez lui. Le 22 novembre 2010, la municipalité a mis fin à son contrat de travail. Si le licenciement était motivé par une baisse du nombre d’enfants à garder, la municipalité n’a pas indiqué les raisons pour lesquelles son choix s’est porté sur M. Kaltoft. Tout au long de son contrat de travail, M. Kaltoft n’a jamais pesé moins de 160 kg et était donc considéré comme obèse (son indice de masse corporelle (IMC) étant de 54). Bien que l’obésité de M. Kaltoft ait été évoquée lors de l’entretien de licenciement, les parties sont en désaccord sur la manière dont cette question a été évoquée. Ainsi, la municipalité nie que l’obésité ait fait partie des raisons de la décision de licenciement. Considérant que son licenciement découle d’une discrimination illégale fondée sur son poids, M. Kaltoft a saisi une juridiction danoise pour réclamer des dommages-intérêts. 

Dans le cadre de l’examen de la demande de M. Kaltoft, le Retten i Kolding (Cour de Kolding, Danemark) a demandé à la Cour de justice de préciser si le droit de l’Union (en particulier le TFUE et la charte) interdit de manière autonome les discriminations fondées sur l’obésité. À titre subsidiaire, elle demande si l’obésité peut être classée comme un handicap et si elle relève ainsi du champ d’application de la directive précitée. 

Dans ses conclusions de ce jour, l’avocat général Niilo Jääskinen indique qu’aucun des articles du TFUE ou de la charte ne renvoie expressément à l’obésité en tant que motif de discrimination. Partant, l’interdiction d’une telle discrimination ne peut être couverte que par l’interdiction générale de discrimination sur le marché du travail, laquelle résulte du libellé ouvert de l’article 21 de la charte. L’avocat général relève toutefois que la charte ne lie les États membres qu’en cas de mise en oeuvre du droit de l’Union. Or, il ne ressort pas du dossier que le Danemark a mis en oeuvre une disposition du droit de l’Union qui interdit de manière générale les discriminations sur le marché du travail. L’avocat général souligne que les instruments législatifs de l’Union qui 

interdisent un comportement discriminatoire ne prohibent pas de manière générale les traitements discriminatoires, mais visent des motifs spécifiques de discrimination dans des domaines subjectifs définis. M. Jääskinen conclut par conséquent que le droit de l’Union ne comporte pas une interdiction générale et autonome des discriminations fondées sur l’obésité

S’agissant de la question de savoir si l’obésité peut être classée en tant que « handicap » au sens de la directive, l’avocat général rappelle que, malgré l’absence de définition de la notion de « handicap » dans la directive, le terme de « handicap » renvoie, selon la Cour, à des limitations résultant de troubles physiques, mentaux ou psychologiques de longue durée qui, en interaction avec plusieurs barrières, peuvent rendre difficile la participation pleine et effective de la personne à la vie professionnelle sur un pied d’égalité avec les autres travailleurs. Par conséquent, bien que toutes les maladies ne relèvent pas du champ d’application de la notion de handicap, certaines maladies peuvent être classées comme handicap aux fins de la directive si elles font l’objet d’un diagnostic médical et ont pour conséquence des limitations de longue durée. 

L’avocat général souligne que le handicap résulte de l’interaction entre des personnes handicapées et des barrières comportementales et environnementales qui rendent difficile leur participation pleine et effective sur le lieu de travail. Étant donné que l’objectif de la directive est de lutter contre toutes les formes de discrimination fondées sur le handicap, il n’y a pas lieu d’établir un lien entre le travail concerné et le handicap en cause. Même si une affection n’a pas d’incidence sur la capacité d’une personne à exercer le travail spécifique en cause, elle peut tout à fait rendre difficile une participation pleine et effective sur un pied d’égalité avec les autres. Certains troubles physiques, mentaux ou psychologiques peuvent ne pas rendre impossible la réalisation de certains travaux, mais rendre la réalisation du travail ou la participation à la vie professionnelle objectivement plus difficile et exigeante. Les handicaps qui affectent gravement la mobilité ou les sens tels que la vue ou l’ouïe constituent des exemples typiques d’une telle situation. Partant, il n’est pas nécessaire que M. Kaltoft soit dans l’impossibilité d’exercer son travail d’assistant maternel auprès de la municipalité de Billund pour pouvoir invoquer la protection que lui confère la directive en matière de discrimination fondée sur le handicap. 

L’avocat général explique que, bien qu’un employeur ne soit pas tenu de maintenir l’emploi d’une personne qui ne parvient pas à exercer les fonctions essentielles du poste, il doit adopter des mesures raisonnables afin de s’adapter aux besoins de la personne handicapée, à moins que de telles mesures ne constituent une charge disproportionnée. 

Partant, M. Jääskinen estime que l’obésité peut constituer un handicap si elle atteint un degré tel qu’elle rend clairement difficile la participation à la vie professionnelle. Selon lui, seule l’obésité extrême, sévère ou morbide, c’est-à-dire l’obésité présentant un IMC supérieur à 40, pourrait créer des limitations équivalentes à un « handicap » au sens de la directive (comme des problèmes de mobilité ou d’endurance ou bien encore des problèmes psychologiques). 

Il incombe à la juridiction nationale de déterminer si l’obésité de M. Kaltoft relève de cette définition. 

Enfin, l’avocat général ajoute que l’origine du handicap n’a pas d’importance. La notion de handicap est objective et ne dépend pas du fait que le requérant ait contribué à l’acquisition de son handicap par l’intermédiaire d’un apport d’énergie excessif « auto-infligé ». Dans le cas contraire, les handicaps physiques résultant de prises de risques inconsidérées en matière de circulation routière ou de sport seraient exclus de la notion de « handicap ». 

RAPPEL: Les conclusions de l'avocat général ne lient pas la Cour de justice. La mission des avocats généraux consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans l'affaire dont ils sont chargés. Les juges de la Cour commencent, à présent, à délibérer dans cette affaire. L'arrêt sera rendu à une date ultérieure. 

RAPPEL: Une demande de question préjudicielle permet aux juridictions des États membres, dans le cadre de litiges qui leur sont soumis, d’adresser des questions à la Cour de Justice concernant l’interprétation du droit de l’Union Européenne ou la validité d’un acte de l’Union européenne. La Cour de justice ne se www.curia.europa.eu 

prononce pas sur le litige lui-même. Il incombe à la juridiction nationale de trancher le litige conformément à l’arrêt de la Cour, qui de la même manière, est contraignant pour les autres juridictions devant lesquelles un recours similaire est introduit. 

Document non offic

qualité air intérieur 2015Pour la première fois en France, une campagne de mesure de grande ampleur a été réalisée afin de connaître le niveau de contamination des logements en composés organiques semi-volatils (COSV), molécules issues de produits chimiques que l'on retrouve dans l'atmosphère ou dans les poussières. Les résultats de ce travail, mené conjointement par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI), le Centre scientifique et technique du bâtiment et l'École des hautes études en santé publique (EHESP), montrent qu'une trentaine de ces substances chimiques sont présentes dans plus de la moitié des logements français.


Les résultats montrent qu'un nombre important de ces substances chimiques est présent dans les foyers. Les COSV sont aujourd’hui largement répandus dans l’environnement : air, eaux, aliments, poussières sédimentées sur les surfaces. L’ensemble de la population est ainsi exposé à ces molécules via différentes voies : inhalation, ingestion et contact cutané. Ainsi, dans les poussières au sol, 32 composés sur 48 substances recherchées ont été détectés dans près des deux tiers des logements. Dans l'air, ce sont 35 des 66 substances recherchées qui étaient présentes dans plus d'un logement sur deux. Certaines (phtalates - plastiques souples - et hydrocarbures aromatiques polycycliques - résidus de combustion- sont détectés dans quasiment tous les logements, à la fois dans l'air et au sol.


Ces composés sont a minima suspectés d'avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur les systèmes nerveux, immunitaire et la reproduction. Plusieurs sont des perturbateurs endocriniens, altérant, par exemple, la fertilité, ou facteurs de risque de malformations, cancers, obésités… Les auteurs du rapport souligne que hommes et femmes passent  80 % de leur temps dans des lieux fermés et que les jeunes enfants, qui portent fréquemment leurs mains à la bouche, sont particulièrement exposés.

 

La prochaine étape du projet sera d'évaluer les risques sanitaires potentiels liés au cumul de ces substances et de mieux analyser les sources de contamination à l'intérieur du logement : fumer, garer sa voiture dans un garage attenant à la maison en raison des hydrocarbures dégagés, multiplier les produits d'entretien, combustion de bougies, d'encens et l'humidité qui favorise la dissémination de spores de moisissures dans l'air.


Les composés organiques semi-volatils (COSV) entrent dans la composition de la plupart des produits et des matériaux qui osnt utlisés aujourd'hui. ePhtalates, polybromodiphényléthers, alkylphénols, bisphénol-A ou encore muscs de synthèse issus des revêtements des sols ou des murs, du plastique des ordinateurs, des vêtements, des produits d'entretien, ou encore des produits cosmétiques se retrouvent ainsi en suspension dans l'air ou sous forme de particules au sol. 

 

Afin d'évaluer la présence dans l'air intérieur de ces particules invisibles à l'œil nu, les échantillons de poussières domestiques ont été prélevés dans des sacs d’aspirateurs collectés en 2008-2009 lors de la campagne nationale Plomb-Habitat. Cette campagne concernait le parc des logements où vivent des enfants âgés de 6 mois à 6 ans, en France métropolitaine. Des tests de conservation ont permis de sélectionner les sacs conservés dans des conditions de température permettant de garantir la stabilité des substances5. Au final, 145 échantillons de poussières de sacs d’aspirateur ont été analysés.

Les mesures des COSV dans l’air ont été réalisées à partir des particules prélevées au cours de la campagne nationale « Logements » de l’OQAI, conduite entre 2003 et 2005, dans un échantillon représentatif du parc de logements français. Ces prélèvements ont été effectués dans le séjour des logements, durant une semaine complète, pendant des périodes d’occupation prédéfinies, de 17h à 8h en semaine et 24h/24 les samedis et dimanches.

 

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alcoolLes organisations non gouvernementales européennes ont démissionné le 3 juin du Forum sur l'alcool et la santé. L'annonce faite par le commissaire V. Andriukaitis qu'il n’y aurait pas de nouvelle stratégie de l'alcool de l'UE a motivé cet acte. Dans. une lettre ouverte adressée au commissaire Andriukaitis, les ONG argumentent leur démission par quatre raisons  :
1. Le refus de l'Europe de développer une nouvelle stratégie alcool ignorant les appels du Parlement européen et des États membres.
2. La décision de vouloir intégrer la politique alcool dans le cadre général des maladies chroniques, ce qui occultera la lutte contre les méfaits de l'alcool tels que l'alcool au volant, la violence domestique, la maltraitance des enfants, les accidents et les blessures.
3. L'impact nul du Forum  sur la santé publique.
4. En l’absence de stratégie et d’une réorientation susceptibles d’aider réellement les Etats membres à réduire les dommages liés à la consommation d’alcool, le forum n’a pas de sens.

 

Les signataires expriment également leur déception suite à la fin de non-recevoir réservée par le Commissaire à leur demande de pouvoir bénéficier d’une plate-forme de rencontre pour discuter de la politique alcool et exclusivement dédiée à des échanges avec les experts de santé libres de tout conflit d’intérêts.

 

Parallèlement, un certain nombre d'experts internationaux qui étaient membres du comité scientifique dont l’objectif était de soutenir l’action du Forum ont également décidé avec son président, le Pr Sir Ian Gilmore, de démissionner.


Le Forum, présidé par la Direction Générale Santé de la Commission, comprend des représentants de l'industrie des boissons et des ONG de santé publique. Il a été mis en place pour soutenir la précédente stratégie alcool de l’Union (2006-2012). 

 

Les organisation démisionnaires du Forum

 

Alcohol Action Ireland
Alcohol Health Network
Alcohol Policy Youth Network
Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa)

Estonian Temperance Union
Eurocare Italia
European Association of the Study of the Liver
European Cancer Leagues
European Medical Students Association
European Midwives Association
European Mutual Aid Network for Alcohol Related Problems
European Transport Safety Council
German Centre for Addiction Issues
Institute of Alcohol Studies
International Federation of Medical Students Association
No Excuse Slovenia
NorDAN
Royal College of Physicians
Scottish Health Action on Alcohol Problems (SHAAP)
Standing Committee of European Doctors
The European Alcohol Policy Alliance (Eurocare)
The European Public Health Alliance (EPHA)
United European Gastroenterology

 

 

La lettre ouverte

 

L'assemblée nationale a adopté l'article unique de la proposition de résolution européenne appelant à une coordination des politiques européennes en matière de prévention et de lutte contre le tabac. Cette résolution, qui comporte cinq points, porte principalement sur le paquet de tabac neutre et l'harmonisation fiscale.

 

L'Assemble nationale, considérant que la disparité des prix du tabac dans les zones frontalières fragilise les efforts nationaux en matière de lutte contre le tabagisme ;

- demande à la Commission européenne d'évaluer les effets, au niveau de l'Union européenne, de l'adoption du paquet neutre par plusieurs États membres ;

- appelle le Gouvernement à promouvoir auprès de ses partenaires européens l'introduction des paquets neutres à l'instar de la France, de l'Irlande et du Royaume Uni, sur le fondement de l'article 24, paragraphe 2, de la directive 2014/40/UE du Parlement européen et du Conseil, du 3 avril 2014, susvisée ;

- appelle les États membres à une harmonisation fiscale par le haut du prix du tabac afin de renforcer les effets positifs de la hausse du prix du tabac sur la consommation et afin que les zones frontalières ne soient plus soumises à des disparités de prix neutralisant les effets d'une politique fiscale ambitieuse de lutte contre le tabac ;

- appelle la Commission européenne à accroître sa participation financière aux campagnes nationales de lutte contre le tabac ;

- appelle les États membres à un renforcement de la lutte contre les achats transfrontaliers illicites de tabac par une application rapide de l'article 18 de la directive 2014/40/UE du Parlement européen et du Conseil, du 3 avril 2014, susvisée, et demande, dans cette perspective, à la Commission européenne de préciser les modalités pratiques de mise en œuvre par les États de l'interdiction de la vente à distance transfrontalière de produits du tabac.

 

Prix tabac en Europe

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logo-IGAPar lettre en date du 2 juillet 2013, a sollicité l'IGA pour conduire Depuis juillet 2013, l'Inspection générale de l'administtion mène à la demande de la ministre déléguée en charge de la décentralisation une mission relative à l'indicateur de richesse des départements. Le rapport rendu en septembre 2013 viient d'être rendu public. Partant du constat que la réforme de la taxe professionnelle a modifié les ressources des départements et qu'il en a résulté des conséquences sur l'indicateur utilisé à des fins de péréquation financière, la mission a : 

  • examiné les conséquences de la réforme de la taxe professionnelle sur l'indicateur de richesse ;
  • analysé la pertinence et les conséquences des propositions formulées par l'Assemblée des départements de France (ADF) sur la définition de nouveaux critères de ressources pour les départements ;
  • formulé des propositions permettant de définir un indicateur de ressources simple, juste et efficace au regard de l'ensemble des dispositifs l'utilisant comme critère de fonctionnement, notamment les dispositifs de péréquation ;
  • définit les modalités d'une transition vers ce nouvel indicateur de ressources, afin de préserver la nécessaire stabilité des finances départementales.

Les conclusions tirées par la mission préconisent que deux modifications soient apportées à l'indicateur de richesse des départements :

  • l'introduction dans son calcul d'un ajustement figé pour rétablir, en cohérence avec la réforme de la fiscalité locale, une continuité dans la représentation des inégalités entre départements ;
  • l'utilisation pour la répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF) du potentiel financier net des prélèvements et reversements du Fonds de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FMDTO) et du Fonds national de péréquation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (FCVAE) de manière à fonder la péréquation verticale sur une appréciation exacte des ressources des départements.

 

 

 

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Le Commissariat général au développement durable (CGDD) publie les résultats de l'enquête 2014 sur l'opinion et la pratique des Français en matière d'environnement.

L'enquête confirme l'importance de la préoccupation que les français accordent au changement climatique et à la pollution de l'air. En revanche, l'augmentation des déchets, la pollution de l'eau, l'érosion de la biodiversité et les nuisances sonores sont perçues comme des problèmes moins importants.

La moitié des Français interrogés considèrent qu'il revient en priorité aux pouvoirs publics d'agir pour la protection de l'environnement, 26 % pensent que ce sont les entreprises qui devraient agir, les entreprises et 18 % les ménages.

 

Dans l'ensemble, les ménages semblent moins disposés qu'auparavant à agir pour protéger l'environnement. En matière de logement, la part des personnes prêtes à entreprendre des travaux d'isolation demeure constante en 2013 et 2014 (38 %). Le souci de réduire la consommation d'énergie répond avant tout à des considérations budgétaires. Les véhicules motorisés, plus particulièrement l'automobile, restent le mode de transport privilégié pour se rendre au travail (60 % en 2014) ou pour aller faire ses courses (64 %) en attendant une amélioration de l'offre de transports en commun et de pistes cyclables.

 

Parmi les critères pouvant inciter à une consommation de produits respectueux de l'environnement ou à limiter le gaspillage, le critère budgétaire est encore déterminant (44 %). 46 % consomment assez régulièrement de la nourriture issue de l'agriculture biologique (contre 33 % en 2008).

 

 

 

Etude-environnement-2014

 

 

 

 

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LOGO-ONPVL'Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) ex-Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), a publié le 6 mai 2015 son rapport annuel.

L'ONPV détaille la situation en 2013 des 751 zones urbaines sensibles (Zus) et de leurs 4,4 millions d'habitants (soit 7 % de la population totale). La situation apparaît toujours préoccupante malgré des chiffres stables.

 

La part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté atteint 38,4 %. Elle est environ trois fois plus élevée que dans le reste du territoire. L'écart de revenu moyen s'est accru entre 2004 et 2011. Malgré une apparente stabilisation de la situation de l'emploi en Zus, le taux d'activité est plus de dix points inférieur à celui constaté hors Zus. Chez les actifs de 15-24 ans, le taux de chômage atteint 42,1 %. 12,2% de signataires de contrats aidés (contrat unique d'insertion et emploi d'avenir) résident en Zus.

 

À niveau de diplôme équivalent, des écarts significatifs de taux d'emploi subsistent entre les Zus et les unités urbaines environnantes. L'analyse de l'état de santé des adultes en Zus en 2012 révèle un surpoids plus fréquent, notamment pour les femmes (+12,9 points pour les femmes vivant en Zus) et plus d'un habitant sur quatre déclare avoir renoncé à des soins dentaires au cours de l'année écoulée. 

Les adultes résidants en Zus ont eégalement moins souvent d'une couverture maladie complémentaire, tout en Ã©tant par ailleurs plus souvent bénéficiaire de la CMUC : plus d'un résident de Zus sur 10 (12,4%) n'a pas de couverture maladie complémentaire (contre 6,1% dans le reste de la population).

 

Au sein des agglomérations abritant des Zus, les habitants de ces dernières déclarent moins souvent Ãªtre en « très bonne » ou « bonne » santé que l'ensemble de ceux résidant en dehors de ces quartiers (59,4 % en Zus contre 65,6 % hors Zus). Les restrictions globales d'activité liées à un problème de santé sont plus fréquentes chez les résidents des Zus, pour les hommes comme pour les femmes. 20 % des habitants des Zus se déclarent limités dans leurs activités quotidiennes à cause d'un problème de santé, et 11 % fortement limités. C'est respectivement 1,5 et 2,7 points de plus que ce que l'on observe dans le reste des agglomérations abritant des Zus. En revanche, la prévalence des maladies ou des problèmes de santé chroniques n'est pas plus élevée en Zus que dans le reste de leurs agglomérations (environ 38 %).

 

Avec des compétences élargies, l'Onvp a vocation à pérenniser les missions de l'Onzus dans le cadre de la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville instaurée par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014. La nouvelle géographie, entrée en vigueur le 1er janvier 2015, concerne 1 300 nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville regroupant 4,7 millions de personnes dans 700 communes.

 

Téléchargez le rapport de l'ONPV

 

 

logo-incaLa Fiche de réunion de concertation pluridisciplinaire (FRCP) de cancérologie est mise en consultation publique jusqu'au 17 juillet 2015.

 

Cette fiche est réalisé en collaboration avec l'Institut national du cancer (INCa) et a pour but de rassembler pour un patient atteint de cancer, les données minimales indispensables pour établir une proposition de prise en charge au cours d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP)

 

 

Elle contient deux catégories d'informations :

  1. Les données administratives relatives à l'identification du patient et à l'organisation de la RCP.
  2. Des informations d'ordre médical. Ces informations (éléments cliniques et paracliniques complétés par les conclusions du CR opératoire, et du CR anatomo-cytophatologique) sont renseignées sur la FRCP avant la session de la RCP.

La FRCP viendra étayer une proposition thérapeutique personnalisée, à l'issue de l'analyse du dossier soumis lors de la session de la RCP.

Le volet FRCP du cadre d'interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS) est mis en concertation publique pour une période de trois mois et demi (documents téléchargeables au bas de la page).


Il est accompagné des éléments d'aide à la mise en œuvre suivant :

  • jeux de valeurs des volets de contenu du CI-SIS mis à jour avec les évolutions du volet FRCP ;
  • schematrons associés au volet FRCP ;
  • fichier de correspondances entre le type de tumeur, l'organe et les appareils correspondants.

Toutes les parties prenantes du domaine sont invitées à faire part de leurs remarques sur les spécifications proposées, en remplissant le formulaire prévu à cet effet, avant intégration dans le CI-SIS, à adresser directement à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

La période de concertation prendra fin le 17 juillet 2015

 

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Documents téléchargeables

 

Formulaire de recueil du commentaire

Volet Fiche de réunion de concetation pluridisciplinaire

Jeu de valeurs V.1.5 en date du 24/3/2015

Schématrons RCP 1.99 

Correspondance appareil-tumeur

logo-chambre-commune-canadaDes experts médicaux internationaux, des groupes de pression et des acteurs de l'industrie ont exposé devant le Comité permanent de la santé du Parlement du Canada les conséquences de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences. 

Ce comité, formé de membres de tous les partis politiques, préparera un rapport tiré de ces témoignages. Il pourrait inclure des recommandations à l'intention de Santé Canada et suggérer, par exemple, au ministère de réenvisager de limiter les expositions en vertu d'une règle connue sous le nom de Code de sécurité 6, qui s'appuie sur le principe voulant qu'il soit préférable d'être prudent plutôt que de le regretter.

 

En mars 2015, Santé Canada a modifié les règles du Code de sécurité six après un examen des recherches internationales effectué par un groupe d'experts de la Société royale du Canada, qui ont jugé que les limites actuelles d'exposition semblaient adéquates. Le rapport d'avril 2014 de la Société royale du Canada conclut cependant que Santé Canada devrait effectuer davantage de recherches afin de déterminer s'il existe un lien entre les émissions et des cas de cancer, suggérant également que les enfants pourraient avoir besoin de plus de protection. Pour la société royale, les études internationales sont arrivées à des conclusions mitigées en ce qui concerne les effets négatifs potentiels sur la santé des téléphones portables, des antennes, du Wi-Fi et autres équipements...

 

Des experts affirment que ce rapport ne prend pas en compte les quelque 140 études internationales montrant le lien possible entre les champs électromagnétiques de radiofréquences et certains types de cancer, de même que d'autres troubles de la santé, comme l'hypersensibilité électromagnétique. Parmi celles-ci, six, jugées satisfaisantes, démontrent un lien avec le cancer ; treize autres démontrent l'existence d'effets sur le cerveau et le système nerveux. Pour seize études, Santé Canada admet qu'il y a des perturbations biochimiques. Finalement, sept études scientifiques de haut niveau révèlent des effets sur le développement intellectuel ou le comportement d'apprentissage. Toutes ces études montrent qu'il y a des effets malgré des niveaux de radiation inférieurs aux limites établies dans le Code de sécurité 6.

 

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé avait conclu que les champs de radiofréquences étaient « possiblement » cancérigènes.

Des études ont suggéré que les téléphones portables pourraient faire augmenter les risques de certaines tumeurs au cerveau - principalement chez les grands utilisateurs -, mais d'autres recherches n'ont découvert aucun lien. Des médecins ont rapporté qu'un petit nombre de femmes qui transportaient leur téléphone dans leur soutien-gorge avaient développé une forme inusitée de cancer du sein, mais il n'existe aucune preuve de cause à effet. D'autres chercheurs ont établi des liens entre les émissions et l'infertilité, appuyés par des études montrant les effets des expositions sur le sperme.

 

 

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MarisolTouraine

Le 19 juin 2014, Marisol Touraine a présenté les orientations de la future loi de santé. Cette loi serait présentée au Conseil des ministres en septembre et soumise au parlement en début 2015. Quatre orientations stratégiques ont été privilégiées par la ministre.

La première orientation stratégique est celle d'inscrire la prévention comme socle de la politique de santé. Le comité interministériel pour la santé, créé le 18 juillet 2014, doit ainsi permettre de partager les priorités de santé avec l’ensemble du gouvernement. Parallèlement, un institut pour la prévention, la veille et l’intervention en santé publique remplacera l’InVS et l’Inpes.

 

 

Pour Marisol Touraine, il s'agit d'affirmer dans la loi qu'en matière de santé, la responsabilité de l’État commence par la prévention. Le parti pris est  de donner la priorité à la jeunesse et au soutien aux plus fragiles. Un parcours éducatif en santé permettra à tous les élèves, de la maternelle au lycée, d’acquérir des connaissances en santé et d’adopter les bons réflexes. Les enjeux de santé devront imprégner le contenu de tous les enseignements. Un programme national de réduction du tabagisme sera lancé, la lutte contre le binje drinking sera renforcée, et les jeunes femmes mineures auront l’accès sans condition à la contraception d’urgence auprès de l’infirmière scolaire.

 

En ce qui concerne la politique de réduction des risques, une définition du  cadre de l’expérimentation de salles de consommation à moindre risque sera proposée, et, pour faciliter l’accès au dépistage des personnes les plus exposées, la pratique des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) sera généralisée. 

 

 

La deuxième orientation stratégique du projet de loi concerne la mise en place d’un service territorial de santé au public pour améliorer la prise en charge des personnes, comme réponse de proximité en fonction des besoins des patients. Trois enjeux majeurs sont à relever : les obstacles financiers ; l’accès aux soins partout ; un parcours organisé.

Le tiers-payant sera étendu à tous les assurés d’ici 2017, tandis que le projet de loi devrait garantir aux personnes modestes des prix accessibles pour des produits de santé, tels que les lunettes.

Le service territorial de santé au public devrait renforcer l’accès aux soins, proposer l’information nécessaire, organiser les parcours de soins à partir d’un premier recours efficace et d’un service public hospitalier rénové. Il facilitera la structuration territoriale des soins primaires dans cinq domaines clefs : les soins de proximité, la permanence des soins, la prévention, la santé mentale et l’accès aux soins des personnes handicapées, déclinés territoire par territoire. Le service territorial organisera la réponse aux soins urgents et non-programmés. Dans chaque département, un numéro d’appel unique à 3 chiffres pour la garde en ville sera le repère dans l’accès aux soins. La loi proposera d’instaurer un « GPS en santé Â» qui prendra la forme d’un portail web, avec une adresse unique, facile à mémoriser, et aussi accessible par téléphone.

Pour soutenir cette démarche, le rôle des agences régionales de santé doit être renforcé. Elles pourront réorienter leurs financements : par exemple, pour être autorisées, certaines activités seront conditionnées à la participation de leur titulaire à la permanence des soins

Le service territorial de santé au public organisera le parcours de soin. Une lettre de liaison sera donnée au patient sortant de l’hôpital pour faire le lien avec les professionnels de ville, notamment le médecin traitant. Les patients chroniques disposeront, pour les guider dans leur parcours, d’un programme personnalisé de soins. La relance du dossier médical sera confiée à l’Assurance maladie. Les agences régionales de santé soutiendront à l’intention des professionnels des plateformes territoriales qui faciliteront la prise en charge des patients, notamment les plus complexes. 

Le service public hospitalier devra garantir aux usagers la permanence d’accueil et de la prise en charge ; le respect d’un délai de prise en charge raisonnable compte tenu de l’état du patient ; l’égalité d’accès aux soins. La loi rendra obligatoires les groupements hospitaliers de territoire qui permettront la mutualisation de certaines activités comme par exemple les systèmes d’information, la formation initiale ou les fonctions centrales comme les achats. Sur un même territoire, les établissements porteront un projet médical commun.

 

La troisième orientation stratégique porte sur l’innovation. Biotechnologies, nanotechnologies, médecine personnalisée et prédictive, thérapie génique : les enjeux liés à la recherche et à l’innovation en santé sont immenses pour les patients et les professionnels.  Le rôle de l’État sera d’être un facilitateur et de garantir un écosystème favorable à l’innovation. Pour les hôpitaux, les délais concernant les essais cliniques à promotion industrielle vont d’ores et déjà passer de 18 mois à 2 mois. Le projet de loi proposera de généraliser le dispositif de la convention unique à l’ensemble des catégories d’établissements de santé. Leprojet de loi reconnaîtra de nouveaux métiers, notamment les professions paramédicales à pratiques avancées : infirmiers cliniciens, sages-femmes.

L’open data est un enjeu technique, scientifique et démocratique majeur. La loi prolongera le mouvement d’ouverture des données de santé, tout en respectant la vie privée. Le travail conduit par la commission open data  inspirera les dispositions de la future loi.

 

La quatrième orientation stratégique établira une nouvelle gouvernance pour une politique de santé plus performante. La loi donnera ainsi les moyens d’une meilleure articulation des interventions de l’État et de l’assurance maladie, dont l’État à la tutelle. La loi engagera également la rénovation du dispositif conventionnel ; si la négociation nationale reste le cadre de référence, elle devra d’emblée intégrer l’exigence de sa nécessaire adaptation régionale et territoriale. Dans le même esprit, la loi confortera le dialogue social. Elle proposera, par exemple, la création d’un conseil supérieur des personnels médicaux hospitaliers.

 La loi de santé poursuivra le mouvement engagé en 2002 sur la démocratie sanitaire, en permettant aux patients de co-construire davantage les politiques de santé. Des propositions visant à mieux représenter les usagers seront f dans le projet de loi : extension de l’obligation de représentation des usagers dans toutes les agences nationales de santé et création de la commission des usagers, projet de création d’un Institut du patient, confié à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.

Grâce au projet de loi, le concubin ou le partenaire de Pacs d’une personne décédée pourra avoir accès à son dossier médical, comme pour les personnes mariées. Face aux dommages sériels en santé, un droit nouveau pourrait être envisagé : l’instauration d’une action de groupe. 

 

 

 Lire le discours de Marisol Touraine

 

Ecouter l'entretien de Marisol Touraine

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a lancé le 26 juin 2014 la base de données publique Transparence-Santé, qui répertorie l’ensemble des liens d’intérêts entre les entreprises qui commercialisent des produits de santé ou cosmétiques et les professionnels de santé. La création de la base de données publique qui centralise l’ensemble de ces informations sur un site unique hébergé par le gouvernement, répond également à cet engagement. Grâce à la simplicité de ses fonctionnalités de recherche, cette plateforme permettra à chaque internaute, à chaque citoyen, de connaître l’existence de ces liens d’intérêts et d’apprécier en toute objectivité la nature des relations qui lient les industries de santé aux professionnels de santé.

 

Prévue par le décret dit « Sunshine Act Â», cette initiative importante concrétise l’engagement de la ministre en faveur de la transparence et de la prévention des conflits d’intérêts dans le secteur de la santé.

Pour concevoir, développer et vendre leurs produits, les entreprises sont amenées à nouer des relations avec des experts, des journalistes et des acteurs publics. Il faut conserver et développer cette complémentarité, qui fait avancer la science et permet le progrès thérapeutique.

Cependant, pour garantir l’indépendance et l’impartialité des décisions dans le secteur de la santé, il faut aussi que ces liens soient connus de tous. La loi (dite « produits de santé Â») du 29 décembre 2011 et son décret d’application (dit « Sunshine Act Â») du 21 mai 2013 posent donc une obligation de publication des relations d’intérêts que les entreprises entretiennent avec les autres acteurs du monde de la santé, notamment les professionnels de santé, les associations, les sociétés savantes et la presse.

 

Marisol Touraine a souhaité aller le plus loin possible dans le cadre légal existant, en rendant public :

  • tout avantage (don de matériel, transport, hébergement, etc.) accordé par une entreprise à un professionnel d’une valeur supérieure ou égale à 10 euros (ce seuil est le plus bas possible dans le cadre actuel de la loi) ;
  • toute convention ou accord (pouvant porter sur la participation à un congrès, des activités de recherche, des actions de formation, etc.) liant une entreprise à un professionnel.

 

 

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Lire le décret Sunshine Act

logo-handicap-mentalL’ANPCME, la FNAPSY, l’Unafam, et la FNARS ont cosigné le 18 juin 2014 une charte pour l’hébergement et le logement des personnes présentant des troubles psychiques. Pour ces quatre associations, disposer d’un logement ou d’un hébergement constitue un des facteurs majeurs de stabilisation pour des personnes en souffrance psychique. Il s'agit là d'un véritable enjeu de santé publique.

Les associations estiment qu'aujourd’hui, dans certains services hospitaliers, encore 30 % des patients restent hospitalisés en psychiatrie, faute de pouvoir accéder à un logement.

Cette charte pose cinq principes jugés essentiels : le droit à un logement et à un hébergement pour toute personne, l’importance de l’accompagnement social au domicile des personnes, l’enjeu d’une coordination efficace entre les intervenants du médico-social, le rôle des conseils locaux de santé (devant avoir un volet santé mentale) ou encore la nécessité d’une politique interministérielle sur le sujet.

A la veille de la présentation du projet de loi sur la santé, ces quatre associations entendent poser des principes fondamentaux pour que les élus prennent en compte le bénéfice d’un « chez soi » pour les personnes en souffrance psychique et, inversement, les dangers liés au mal-logement ou à l’errance pour des patients qui suivent un traitement médicamenteux.

Les signataires de la charte « de l’hébergement et du logement des personnes présentant des troubles psychiques » demandent à ce que la loi de santé publique intègre un plan pluriannuel sur ces questions, afin que la prise de conscience des professionnels de terrain soit suivie d’effets.

 

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Commission europeenneLa Commission européenne a publié un ensemble de documents relatifs à la sécurité des patients qui fait apparaître les progrès réalisés depuis 2012 et met en évidence les obstacles à surmonter pour améliorer la situation, comme cela est prévu par la recommandation du Conseil de 2009. Même si des progrès sensibles ont été enregistrés en ce qui concerne l’élaboration de programmes nationaux pour la sécurité des patients et la mise en place des systèmes permettant aux patients de notifier les effets indésirables, il reste encore beaucoup à faire en matière d’autonomisation des patients, ainsi que dans le domaine de l’éducation et de la formation des personnels de santé.

Les progrès accomplis par les États membres se portent sur :

  1. l’élaboration de politiques et de programmes visant à assurer la sécurité des patients. 26 pays ont élaboré ou sont en train de finaliser des stratégies ou des programmes visant à assurer la sécurité des patients. Des normes en la matière sont désormais en vigueur dans 20 pays (contre 11 en 2012), et 19 pays appliquent des lignes directrices dans ce domaine ;

  2. les systèmes de signalement des événements indésirables, en vue de tirer des enseignements des défaillances observées. Ces systèmes existent maintenant dans 27 pays (contre 15 en 2012), essentiellement au niveau national (21) et au niveau des prestataires de soins (13). Les patients sont désormais davantage susceptibles de signaler les effets indésirables dont ils ont souffert pendant les soins, puisqu’ils ont été 46 % à le faire en 2013, contre 28 % en 2009 ;

  3. l’autonomisation des patients: 18 pays informent les patients des normes qui visent à assurer leur sécurité, des mesures de sécurité destinées à réduire ou à prévenir les erreurs, du droit de donner son consentement éclairé à un traitement ainsi que des procédures de réclamation et de recours possibles (contre seulement 5 en 2012).

Pour ce qui est des effets de la recommandation de 2009, 21 des 28 pays déclarants ont indiqué que celle-ci avait permis d’aboutir à une plus grande sensibilisation au niveau politique, 20 pays ont fait savoir qu’elle avait permis de faire de même au niveau des établissements de santé et 16 ont signalé qu’elle avait donné lieu à la prise de mesures concrètes.

Le rapport conclut toutefois qu’il est nécessaire de poursuivre les efforts déployés au niveau de l’Union européenne afin d’améliorer encore davantage la sécurité des patients et la qualité des soins, et propose une liste de mesures, y compris l’élaboration de lignes directrices applicables aux informations fournies aux patients ainsi qu’aux normes de sécurité «patients» et la mise au point d’une définition commune de la qualité des soins.

En ce qui concerne la prévention des infections associées aux soins de santé, le rapport conclut que des efforts accrus sont nécessaires en particulier pour faire en sorte que les établissements de santé disposent de personnel spécialisé dans la lutte contre les infections et pour renforcer les capacités d’isolement des patients infectés par certaines bactéries.

 

De son côté, l’enquête Eurobaromètre sur la sécurité des patients et la qualité des soins, qui a été menée entre novembre et décembre 2013 dans les 28 pays de l’UE, fait ressortir :

  1. qu'un peu plus de la moitié des citoyens européens (53 %) pensent que les patients pourraient vraisemblablement subir un préjudice à la suite de soins hospitaliers dans leur pays. Toutefois, ce pourcentage varie énormément d’un pays à l’autre et se situe entre 82 % à Chypre et 21 % en Autriche ;

  2. que, comme en 2009 – année de la dernière enquête de ce type –, un peu plus d’un quart des personnes interrogées (27 %) ont déclaré qu’elles ou un membre de leur famille avait connu un événement indésirable dans le cadre de soins de santé. Les sondés vivant dans le Nord et l’Ouest de l’Union sont plus enclins à le dire ;

  3. parmi les personnes qui ont connu un événement indésirable, 46 % l’ont signalé, contre seulement 28 % en 2009, ce qui dénote une augmentation sensible de l’autonomisation des patients. La hausse a été encore plus marquée dans certains pays, par exemple en France (61 %), en Espagne (40 %) et au Luxembourg (32 %) ;

  4. malgré cela, dans 37 % des cas où l’événement indésirable a été signalé, «il ne s’est rien produit». Dans un cas sur cinq toutefois, la personne a reçu des excuses du médecin ou de l’infirmière concernés, et l’établissement de santé a fourni une explication de l’erreur commise dans 17 % des cas.

Enfin, les résultats de la consultation publique qui s’est déroulée entre décembre 2013 et février 2014 montrent que la société civile continue à penser (à plus de 90 %) que la sécurité des patients constitue un problème dans l’Union européenne. Les résultats attestent un soutien massif à tous les domaines d’amélioration mis en évidence par la Commission. D’après les personnes interrogées, les mesures les plus efficaces consistent à intégrer les professionnels de la santé dans toute démarche d’amélioration de la situation, à définir des législations nationales contraignantes, à faire participer les associations de patients et à assurer une bonne coopération européenne sur la question de la sécurité des patients. En outre, la majorité des personnes interrogées (72 %) estiment que l’on gagnerait beaucoup à étendre le champ des mesures prises par l’UE en matière de sécurité des patients à la qualité des soins en général. La sécurité des patients est considérée comme la résultante d’un niveau élevé de qualité des soins, lesquels doivent être sûrs, efficaces et respectueux de la dignité ainsi que des besoins des patients.

 

 

 

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accessibilitéAprès le Sénat, vingt-trois députés contre sept ont voté dans la nuit du 11 au 12 juin le projet de loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnance la mise en accessibilité des lieux publics et transports aux personnes handicapées. Ils ont étendu les délais de trois à neuf ans. Il s'agit pour le gouvernement de pouvoir s'affranchir des contraintes imposées par la loi de 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et portant sur la mise en accessibilité des établissements recevant du public. Le délai intial était 2015 mais selon l'APF seul 15 % des établissements publics ou privés sont accessibles.

Entre autres modifications, les députés ont aussi voté un amendement gouvernemental pour permettre à un nombre accru de chiens guides d'aveugle ou de personnes en situation de handicap l'accès à tous les  transports et lieux publics mais aussi aux lieux d'exercice d'une activité professionnelle, formatrice ou éducative.

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, exigeait la mise en accessibilité des établissements recevant du public au 1er janvier 2015 et celle des transports publics au 13 février 2015. Mais aucun accompagnement des acteurs concernés n'avait été prévu. En 2011, un rapport de trois inspections générales indiquait que cette échéance ne pourrait être tenue, le retard accumulé étant trop important. La ministre des affaires sociales a donc présenté un projet de loi en avril 2014 habilitant le gouvernement à adopter par ordonnance des mesures pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées.

Sur la base du rapport Campion « Réussir 2015 », une concertation avec l'ensemble des parties prenantes a été engagée pour mettre en place un dispositif d'échéanciers nommé Agendas d'accessibilité programmée (Ad'AP). Ces agendas, documents de programmation financière des travaux d'accessibilité, constituent un engagement des acteurs publics et privés, qui ne sont pas encore en conformité avec la loi de 2005, à réaliser les travaux requis dans un calendrier précis et resserré. En contrepartie, les sanctions pénales prévues par la loi de 2005 ne leur seront pas applicables au 1er janvier 2015. En l'absence de dépôt d'un Ad'AP, le non-respect de la loi du 11 février 2005 exposera toujours aux sanctions pénales prévues.

Enfin, un millier d'« ambassadeurs de l'accessibilité » seront recrutés dans le cadre du service civique dès 2014 pour accompagner et orienter les acteurs dans leur démarche d'accessibilité. Une convention va être signée avec la Caisse des dépôts et consignations et Bpifrance pour proposer des outils financiers adaptés aux Ad'AP.

 

Principales dispositions du projet de loi :

Article 1er 
Habilitation donnée au Gouvernement de mettre en œuvre les agendas d'accessibilité programmée afin d'organiser la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public.
Habilitation donnée au Gouvernement de définir les modalités et délais de dépôt des agendas d'accessibilité programmée.
Définition des sanctions administratives et des peines d'amende en cas de défaillance.

Article 2
Adaptation des dispositions relatives à la mise en accessibilité des transports publics de voyageurs.

Article 3
Ajustement du dispositif de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics dans les petites communes.
Élargissement des possibilités de circulation des chiens guides d'aveugle et des chiens d'assistance des personnes handicapées.
Création d'un fonds destiné à recevoir le produit des sanctions financières prononcées en lien avec les agendas d'accessibilité programmée et les schémas directeurs d'accessibilité.

 

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gcs-esanteCédric Soufflet, chef de projet au GCS e-Santé Picardie das une interview parue le 11 juin sur le site esante.gouv.fr  revient sur le déploiement du dossier médical personnel. En Picardie, il a été à l’initiative de la mise en place, dans plusieurs établissements de santé, de bornes de création de DMP. 
Dans son entretien, Cédric Soufflet déclre que "La borne permet à un établissement de santé de s’inscrire dans une démarche de promotion du DMP et à tout assuré social de créer de manière autonome son DMP en dehors de toute démarche médicale". Le principe s'inspire des bornes actives présentes dans les gares SNCF ou les banques, sur ka base d'un cahier des charges. Dix bornes ont été installées en Picardie et une en Franche-Comté à partir d'une étude du parcours des patients. Un suvi régulier des établissements a été réalisé par le GCS e-Santé Picardie.
Une minute et trente secondes environ suffisent aux utilisateurs de la borne pour créer son DMP. Devnt l'expérience concluante, il faudrait pour Cédric Sloufflet,aller encore plus loin : "Être encore plus ambitieux, en imaginant une borne qui ne permette pas seulement de créer un DMP mais qui offrirait un bouquet de services".

 

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logo-ARS-PicardieL'ARS a modifié l'organisation des réunions des cinq conférences de territoire et leur  donné de nouveaux objectifs. L'agence souhaite que soit valorisé le dynamisme des acteurs du territoire en présentant les techniques et pratiques innovantes qu’ils déploient ou les nouveaux dispositifs qu’ils pilotent. Ou encore en renforçant la participation des membres en favorisant les échanges autour de partages d’expériences.

Les conférences de territoire Somme, Oise Est et Oise Ouest, Aisne Sud ont ainsi prévu une assemblée plénière respectivement le 3, 4, 5 et 19 juin pour mettre en application ces évolutions. A l’ordre du jour, notamment : des présentations à dimension régionale comme la stratégie nationale de santé et un retour sur les débats organisés en Picardie, la présentation de sujets ou réalisations locales telles que la Maia La Croix Saint Ouen ou le Fam pour adultes autistes sur le territoire Oise Est.

laurence-rossignolL'observaroire national de l'enfance en danger (Oned) a remis son rapport annuel à Laurence Rossignol, secrétaire d'État à la famillle. Ce rapport, consacré dans sa partie thématique au travail avec l’accord des familles, aborde des questions des représentations de la parentalité pour les professionnels ou encore du respect des droits des parents et de l’enfant. Il évoque également quelques chiffres concernant la protection de l’enfance : 275 000 enfants mineurs sont actuellement pris en charge par la protection de l’enfance et 20 800 jeunes majeurs sont également protégés.

Les chiffres et les différentes recommandations préconisées par l’Oned seront un socle pour le travail de réflexion mené concernant la protection de l’Enfance. Ce rapport est essentiel pour faire avancer réellement l’action de tous les professionnels impliqués dans la protection des enfants.

L’Oned préconise notamment : 

1. de développer de manière systématique le projet pour l’enfant et de définir plus précisément au niveau national un référentiel des besoins de l’enfant ; 

2. de mener des études sur le fonctionnement des parquets dans le circuit du signalement et dans l’articulation entre évaluation administrative (CRIP) et évaluation judiciaire  

3. de développer les études portant sur les parents concernés par les dispositifs de protection de l’enfance pour mieux comprendre les points de vue des parents et leurs possibles engagements dans le déroulement des mesures de protection et rechercher une meilleure implication de leur part et de celle du mineur dans la mesure. 

 

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MarisolTourainePar arrêté publié le 3 juin et dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014, Marisol Touraine a souhaité prendre en compte les Ã©tudiants isolés en situation précaire pour qu'ils puissent désormais déposer une demande individuelle de CMU-C, sans tenir compte de la propre situation de leurs parents. Les étudiants qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU), attribuées au regard des difficultés financières qu’ils rencontrent, pourront bénéficier de la CMU-C à titre individuel. 2 600 étudiants devraient pouvoir bénéficier de la CMU-C grâce à cette mesure.

 

Améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins constituent l'une des treize priorités pour la jeunesse établies par le gouvernement lors du Comité interministériel de la jeunesse (CIJ) de février 2013.

 

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La soixante-septième Assemblée mondiale de la Santé, du 19 au 24 mai 2014, s'est conclue sur l'adoption de vingt résolutions par les quelque 3 500 délégués présents. L'Assemblée a adopté une nouvelle stratégie mondiale pour lutter contre la tuberculose, discuté des propositions pour améliorer la santé des patients atteints d'une hépatite virale, ainsi qu'un projet de plan d'action pour la santé des nouveau-nés, et les progrès accomplis dans le cadre de la stratégie pour la nutrition de la mère et du jeune enfant.

L'Assemblée mondiale a engagé les gouvernements à renforcer leur action nationale et la collaboration internationale sur la résistance et l’utilisation des antibiotiques chez l’homme et chez l’animal et à sensibiliser les personnels de santé et le public à la menace que représente la résistance, à la nécessité de faire un usage responsable des antibiotiques et à l’importance d’une bonne hygiène des mains et d’autres mesures de prévention des infections. L’OMS établira un projet de plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens, y compris la résistance aux antibiotiques, qui sera présenté l’année prochaine à l’Assemblée mondiale de la santé pour approbation.

L’Assemblée mondiale de la Santé a prié le Secrétariat de l’OMS de fournir des conseils spécialisés aux ministères de la santé pour les aider à mettre en œuvre la Convention de Minamata sur le mercure, l’OMS considèrant le mercure comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques qui constituent la source de préoccupation la plus importante pour la santé publique.

Traiter le problème mondial de la violence, en particulier à l’égard des femmes et des fillesChaque année, dans l’ensemble du monde, près de 1,4 million de personnes meurent des suites d’actes de violence. Les femmes et les filles subissent des formes particulières de violence qui sont souvent cachées. À l’échelle mondiale, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle au moins une fois dans sa vie. Pour chaque mort que fait la violence, on déplore bien plus de blessés, qui souffrent de tout un ensemble de problèmes physiques et mentaux. Les délégués de l'Assemblée mondiale de la santé demandent à ce que les États membres s’emploient à renforcer le rôle du système de santé dans la lutte contre la violence. L’OMS établira un plan d’action mondial pour accroître la contribution des systèmes de santé nationaux à une action multisectorielle contre la violence interpersonnelle, en particulier à l’égard des femmes et des filles, ainsi que des enfants.

 

 

Accès aux médicaments essentiels et aux technologies

La stratégie de l’OMS destinée à aider les pays à améliorer l’accès aux médicaments essentiels a été approuvée par les délégués. Elle pose pour grands principes la sélection d’une gamme limitée de médicaments d’après les meilleures données dont on dispose, des systèmes d’achat et de distribution efficaces, des prix abordables et un usage rationnel des médicaments. L’Assemblée mondiale de la santé a chargé l’OMS de continuer, en coopération avec les autorités nationales de réglementation, à contribuer à la réglementation des médicaments au niveau mondial en établissant les normes nécessaires, en soutenant le renforcement du potentiel de réglementation et en renforçant les programmes de contrôle de l’innocuité. L’OMS est priée de continuer à garantir, par l’intermédiaire de son programme de préqualification des médicaments, la qualité, l’innocuité et l’efficacité des médicaments, produits diagnostiques et vaccins essentiels prioritaires. Les États Membres ont approuvé le passage progressif du système de préqualification à des réseaux d’autorités de réglementation renforcées.

Suite à l’adoption d’une résolution sur l’évaluation des technologies sanitaires par l’Assemblée de la Santé, l’OMS contribuera au développement du potentiel d’évaluation de ces technologies dans les pays. Elle leur fournira des outils et des conseils pour établir des priorités parmi les technologies sanitaires et intensifiera le travail en réseau et l’échange d’informations entre pays pour aider à fixer les priorités.

 

La santé pour l'après-2015

Les États membres ont approuvé une résolution sur la santé dans le programme de développement pour l’après-2015 et ont souligné qu’il fallait participer de manière continue à l’élaboration du programme. Il s’agit notamment d’achever le chantier des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et d’accorder davantage d’attention aux maladies non transmissibles, à la santé mentale et aux maladies tropicales négligées. La résolution insiste sur l’importance de la couverture sanitaire universelle et sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé. délégués ont souligné combien il était important que la santé figure au centre du programme de développement pour l’après-2015.

 

 

Santé du nouveau-né ; pour un plan d'action

Le tout premier plan mondial jamais adopté pour mettre fin aux décès néonatals et aux mortinaissances évitables d’ici 2035 appelle tous les pays à viser un taux inférieur à 10 décès néonatals pour 1 000 naissances vivantes et à 10 mortinaissances pour 1 000 naissances au total d’ici 2035. Afin d’atteindre les objectifs définis, chaque pays devra investir pour offrir à toutes les femmes enceintes et à tous les nouveau-nés des soins de grande qualité avant, pendant et après l’accouchement. Le plan souligne par ailleurs l’urgente nécessité d’enregistrer toutes les naissances et tous les décès.

À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, l’OMS invite les pays à augmenter les taxes sur le tabac pour encourager le sevrage tabagique et éviter que de nouveaux consommateurs ne deviennent dépendants. Sur la base des données de 2012, l’OMS estime qu’une augmentation des taxes de 50 % permettrait à l’ensemble des pays de réduire le nombre des fumeurs de 49 millions au cours des trois prochaines années et de sauver en fin de compte 11 millions de vies. Selon l'OMS, le tabagisme provoque un décès toutes les six secondes et près de la moitié des consommateurs  meurent à cause du tabac. Le Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS, affirme : « L’augmentation des taxes sur le tabac constitue le moyen le plus efficace de réduire le tabagisme et de sauver des vies. Une action résolue dans le domaine fiscal frappe l’industrie du tabac là où cela fait mal.»

Les prix élevés sont un moyen particulièrement efficace pour amener les jeunes à ne pas commencer à fumer, leurs moyens étant souvent plus limités que ceux des adultes; les jeunes qui fument déjà sont aussi encouragés à réduire leur consommation ou à abandonner le tabac. L’OMS a calculé que si tous les pays augmentaient les taxes sur le tabac de 50 % par paquet de cigarettes, ils percevraient 101 milliards de dollars de recettes supplémentaires.

Le tabagisme est la principale cause de décès évitables dans le monde. Le tabac tue près de 6 millions de personnes par an, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs victimes du tabagisme passif. Si rien n’est fait, le tabac provoquera plus de 8 millions de décès annuels en 2030 – dont plus de 80 % dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. L’augmentation des taxes sur le tabac pour réduire la consommation est un élément fondamental de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, un traité international entré en vigueur en 2005 qui a déjà été approuvé par 178 États Parties. L’article 6 de la Convention, Mesures financières et fiscales visant à réduire la demande de tabac, reconnaît que «les mesures financières et fiscales sont un moyen efficace et important de réduire la consommation de tabac pour diverses catégories de la population, en particulier les jeunes». 

L’Organisation des Nations Unies procèdera à un examen complet de la lutte contre les maladies non transmissibles les 10 et 11 juillet 2014 à New York. Ce sera là l’occasion de renforcer le soutien politique en faveur de l’accélération des mesures prises par les gouvernements, les partenaires internationaux et l’OMS, prévues dans le Plan d’action de l’OMS – y compris l’augmentation des taxes sur le tabac.

 

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Convention-cadre de l'OMS

logo-AARCJennifer O'Loughlin, Ph. D., professeure au Département de médecine sociale et préventive de l'Université de Montréal a mené une étude, financée par la Société canadienne du cancer, sur l'arrêt du tabac. D'après son étude, les garçons auraient de meilleures chances de cesser de fumer que les filles, et les garçons et les filles qui sont intimidés par les avertissements sur les paquets de cigarettes ont de meilleures chances de cesser de fumer.  Â« Jusqu'à présent, dit-elle, peu d'études longitudinales ont relevé les facteurs qui favorisent ou défavorisent la cessation du tabagisme chez les jeunes fumeurs. Notre étude nous a appris que le sexe masculin, l'âge plus avancé, les avertissements sur les paquets de cigarettes et la pratique de sports d'équipe sont des facteurs favorables à la cessation du tabagisme, alors que les tensions familiales, les inquiétudes par rapport au poids, l'embonpoint, la consommation de drogues illicites et les symptômes de dépendance à la nicotine sont des facteurs défavorables. Â»

Parmi les élèves ayant participé à l'étude sur la dépendance chez les adolescents (Nicotine Dependence in Teens, ou NDIT) et qui fumaient au moins occasionnellement, les garçons ont eu 80 % plus de chances de cesser de fumer que les filles, et les adolescents plus âgés ont eu 30 % plus de chances de cesser de fumer que les jeunes adolescents. Les participants ayant affirmé que les avertissements sur les paquets de cigarettes leur faisaient peur et ceux pratiquant des sports d'équipe ont eu 44 % et 40 % plus de chances de cesser de fumer, respectivement.

Les parents de 43 % des participants fumaient, 87 % des participants avaient des amis qui fumaient et 78 % des participants ont signalé voir fréquemment leurs enseignants ou d'autres membres du personnel de leur école fumer. Les chercheurs ont constaté que 40 % des participants à l'étude ont cessé de fumer pendant le suivi. Aux fins de l'analyse, un élève a été considéré comme ayant cessé de fumer s'il signalait n'avoir fumé aucune cigarette pendant au moins quatre cycles consécutifs de suivi sur une période d'un an. 

Les élèves qui ont affirmé vivre des tensions familiales, s'inquiéter de leur poids, être obèses, consommer des drogues illicites, avoir une tolérance élevée à la fumée de cigarette ou avoir des symptômes de dépendance à la nicotine avaient entre 10 et 30 % moins de chances de cesser de fumer.

Jennifer O'Loughlin et ses collègues comptent élaborer un nomogramme, c'est-à-dire un outil de dépistage rapide, qui aiderait les professionnels de la santé à distinguer les jeunes qui auront probablement besoin d'une intervention pour cesser de fumer de ceux qui n'en auront pas besoin.

L'étude porte sur 620 Ã©lèves âgés de 12 et 13 ans en 1999 et en 2000, inscrits dans dix écoles secondaires de Montréal, parmi les 1 293 participants de l'étude, dont 706 (262 garçons et 444 filles) élèves qui s'étaient identifiés comme des fumeurs au début de l'étude. Les chercheurs ont recueilli des données de suivi tous les trois mois pendant les cinq années suivantes, soit jusqu'à ce que les élèves aient terminé leur secondaire. Les résultats sont publiés dans Cancer Epidemiology, Biomarkers & Preventionune revue de l'American Association for Cancer Research.

En vue de son inscription dans la future loi de santé, la ministre de la santé a saisi le HCSP en février 2014 pour  élaborer un tableau de bord synthétique de l’état de santé de la population et du fonctionnement du système de santé, destiné au pilotage interministériel de la Stratégie nationale de santé et à une communication annuelle auprès du grand public.

Le HCSP a ainsi rédigé un tableau de bord brossant l’état de santé de la population et du système de soins en sept dimensions : état de santé ; réactivité du système en réponse aux attentes de la population ; réduction des disparités sociales, géographiques et financières en santé ; qualité et sécurité des soins ; coordination et continuité des prises en charge ; participation des usagers ; qualité de la prévention et de l’action sur les déterminants de la santé. Il donne une vision globale et intégrée de la santé et des champs d’action pour la faire évoluer, en cohérence avec la stratégie nationale de santé : état de santé, réactivité du système en réponse aux attentes de la population ; réduction des disparités sociales, géographiques et financières en santé ; qualité et sécurité des soins ; coordination et continuité des prises en charges ; participation des usagers ; qualité de la prévention et de l’action sur les déterminants la santé. Dans chaque dimension, des indicateurs concrets sont proposés. Quinze indicateurs sont proposés, parmi lesquels six existent déjà et sont recueillis actuellement. Pour les autres, des travaux complémentaires doivent être conduit préalablement  à leur mise en place.  Les indicateurs existant couvrent la prévalence du surpoids et de l’obésité des enfants et adolescents, celle du tabagisme, ou encore les délais d’attente avant un traitement à la suite du diagnostic d’un cancer. D’autres indicateurs, comme l’espérance de vie sans incapacité à 50 ans, le temps d’attente moyen dans les services hospitaliers d’accueil des urgences, ou le taux de familles vivant dans des logements indignes, doivent être élaborés avec les agences de l’État (Haute Autorité de santé, l’Insee, Atih...)

S’appuyant sur les expériences étrangères recensées, le HCSP formule des propositions et ouvre des perspectives de travaux à engager pour encourager l’analyse des données de santé et la conduite des politiques pour les améliorer.

 

Accéder au tableau de bord stratégique

logo HCSPSaisi par Marisol Touraine en novembre 2013, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a rendu public début juin un avis pris en début d'année sur les domaines d’action prioritaires en santé. Le HCSP s’est concentré, dans un premier temps, à décrire, au sein des cinq domaines énoncés par la ministre, un état des lieux des connaissances disponibles et des grands domaines d’intervention existant ou possibles, sur lesquels pourraient s’inscrire dans un deuxième temps la définition d’objectifs de santé en relation avec des actions qui pourraient être proposées. Le HCSP indique qu'il a "néanmoins pris conscience de la nécessité de construire une méthode de priorisation qui devrait dans l’idéal être appliquée à froid et en amont afin d’aider à la décision politique au moment où elle doit se faire."

Dans ses avis, Le HCSP confirme les cinq domaines prioritaires du ministère en charge de la santé : la santé des jeunes de 0 à 25 ans, les addictions, le cancer, la santé mentale, et la santé des personnes âgées. Le Haut Conseil a réalisé un état des lieux des connaissances disponibles, augmenté notamment d'avis d'experts et des descriptions de politiques existantes, et des domaines d’intervention au sein de ces cinq thématiques.

Pour le HCSP, les « jeunes » sont globalement en bonne santé. Cependant, note la rapport, "les comportements qui se mettent en place à cette période vont conditionner leur avenir en matière de santé. Leurs problèmes sont un enjeu particulier en ce sens qu’ils engagent le capital de développement et d’avenir de notre société. Quelques-uns ont un pronostic sévère immédiat ou à long terme." Le HCSP recommande que, comme dans les autres pays d’Europe, et suivant les recommandations de la Commission sur les déterminants sociaux de l’OMS Euro, la France s’inscrive "résolument dans une démarche de lutte contre les inégalités de santé prenant en compte le développement de l’enfant et la formation des jeunes".

En ce qui concerne les addictions, les mesures à prendre doivent viser la réduction des pratiques liées à l’addiction. Cependant le HCSP rappelle que "les mesures ciblant les pratiques liées à l’addiction doivent être distinguées de celles ciblant les usages simples (par exemple : consommation occasionnelle non excessive d’alcool)" et qu'une attention particulière doit être portée aux inégalités sociales de santé pour ne pas contribuer " Ã  creuser les écarts, tant au niveau des consommations que de leurs effets sur la santé, entre les différentes catégories socioprofessionnelles."

Dans le champ de la santé mentale, les auteurs du rapport indique que "la redéfinition de l’offre de premier recours apparaît comme fondamentale. La place du secteur psychiatrique doit être reprécisée, de même que le rôle du médecin généraliste. La réorganisation des acteurs autour du parcours de la personne, de façon à prévenir et réduire les ruptures, à favoriser la continuité et le décloisonnement des secteurs, fait de la santé mentale un domaine d’action typique pour la stratégie nationale de santé."

Pour le cancer, le HCSP renvoit à son avis rendu dans le cadre de l'élaboration du troisième plan cancer, et pour la santé des personnes âgées, il préconise de prévenir la survenue de pathologies chroniques et cela bien avant l’âge du vieillissement, d'assurer un soutien et une prise en charge lorsque c’est nécessaire dans le cadre d’une prévention tertiaire, avec l’aide et l’accompagnement d’un personnel dédié (disease manager), de recommander une hygiène de vie, en particulier dans le champ de l’activité physique et de l’alimentation et, enfin, de changer le regard de la société sur le vieillissement.  

Compte tenu des contraintes qui étaient les siennes, le HCSP a décidé de ne pas ajouter d'autres priorités comme le suggérait la saisine et a préféré interpeller les autorités sur cinq domaines d'action à ne pas négliger : la lutte contre les inégalités de santé et notamment les inégalités sociales de santé, le rôle de l’environnement sur la santé, et plus particulièrement, la réduction de la pollution atmosphérique, les maladies chroniques, la politique vaccinale et la sécurité des patients 

Accéder à l'avis du HCSP 

L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) vient de publier son rapport annuel s sur la qualité de l'air en Europe Air quality in Europe – 2013Elle montre que les véhicules, l’industrie, l’agriculture et les habitations contribuent à la pollution de l’air en Europe, et que, malgré la diminution des rejets et la baisse de la concentration de certains polluants atmosphériques au cours des dernières décennies, le problème de la pollution de l’air en Europe est loin d’être résolu. Deux polluants particuliers, les particules fines et l’ozone au niveau du sol, continuent d’entraîner des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et des décès précoces.Mais surtout l'AEE sur le fait que la pollution de l’air peut être dangereuse pour la santé humaine à des niveaux de concentration inférieurs à ceux admis jusqu’à présent.

Entre 2009 et 2011, jusqu’à 96 % des citadins ont été exposés à des niveaux de concentrations en particules fines (PM2,5) supérieurs aux seuils définis par l’OMS, et jusqu’à 98 % ont été exposés à des niveaux d’ozone (O3) supérieurs aux niveaux indiqués par l’organisation. Des proportions moins importantes d’Européens ont été exposées à des niveaux de ces polluants qui dépassent les limites ou objectifs définis par la législation européenne . Dans certains cas, de tels limites ou objectifs imposés par l’UE sont moins stricts que les directives de l’OMS. 

Le rapport révèle également que certaines zones rurales présentent elles aussi des niveaux élevés de pollution atmosphérique. Les fiches nationales qui sont présentées montrent, par exemple, 

L'Agence note avec satisfaction que des succès ont été enregistrés dans le domaine de la réduction des émissions de polluants atmosphériques. Par exemple, les émissions de dioxyde de soufre des centrales électriques, de l’industrie et des transports ont été réduites au cours des dix dernières années, limitant ainsi le risque d’exposition. La suppression de l’essence au plomb a également contribué à réduire la concentration atmosphérique de plomb, lequel affecte le développement neurologique.

logo-hcsp-rougePublié fin mai 2014, l'avis du Haut Comité de la santé publique (HCSP) sur la cigarette électronique pèse le pour et le contre.

À partir d'une analyse de la littérature du rapport bénéfices-risques de la consommation d’e-cigarette et de ses conséquences possibles sur la population générale, le Haut Comité considère que pour les fumeurs ayant envie d’arrêter, la consommation d’e-cigarette est un outil de réduction des risques lorsqu’il amène au sevrage. En revanche, il admet qu'elle comporte le risque d'une re-normalisation du tabac et, pour les non-fumeurs, l’entrée dans la dépendance à la nicotine avec son corollaire, l’entrée dans le tabagisme. La principale mise en garde du HCSP concerne le risque d’entrée en addiction nicotinique des adolescents et leur détournement vers le tabagisme.

 

En ce qui concerne le vapotage, consommation de tabac et d’e-cigarette, le HCSP concède qu'il manque d'études pour élaborer des recommandations étayées scientifiquement. Le HCSP recommande :

  • L’observation périodique des niveaux et modes de consommation de l’e-cigarette.
  • L’information publique des consommateurs sur les risques ou sur la méconnaissance des risques.
  • La communication sur l’interdiction de vente aux mineurs des e-cigarettes et sur le risque du vapotage pour  la femme enceinte.
  • Un contrôle périodique de la présence de nicotine et de sa concentration dans les e-liquides.
  • La mise en place de mesures pour contrer la « renormalisation Â» de la consommation de nicotine inhalée ou fumée.

logo-cnctÀ l'occasion de la journée mondiale contr le tabac, le Comité national contre le tabagisme (CNCT) a lancé à un site son site Internet son observatoire Lobbying & Influence sur les pratiques d’ingérence de l’industrie du tabac. Ces résultats proviennent d’une étude réalisée avec le soutien financier de l’Institut national du cancer et la direction générale de la santé (ministère de la Santé), dans le cadre de l’application par la France du traité international de l’OMS, la Convention-cadre pour la lutte antitabac.

Le site présente les différentes formes que prend le lobbying de l'industrie du tabac, comme les invitations à des évènements, la création ou le soutien à des clubs favorables aux tabacn la désinformation des journalistes et du grans public l'intrusion dans la recherche. Il s'agit aussi de rendre acceptable le tabac et de porter des actions à forte plus-value sociale dans le mnde de la culture, de la solidarité, de l'environnement...

« Lobbying et influence » du CNCT s’inscrit dans lamême démarche d’information rigoureuse et d’alerte que le site TobaccoTactics.org. Ce site  est le site académique de référence consacré au recensement des pratiques d’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques publiques de lutte antitabac. Basé à l’Université de Bath, il offre une panoplie des tactiques en vigueur auxquelles ont recours l’industrie du tabac et ses alliés à travers les pays dans le monde et en particulier au Royaume Uni. Il fournit des informations régulièrement mises à jour sur les thématiques d’actualité, les organisations impliquées, etc. destinées à bloquer, affaiblir et retarder toute disposition allant à l’encontre de leurs intérêts. 

 

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logo snuippÀ l’occasion du colloque national qu'il a organisé le 27 mai Pour que l’inclusion fasse école : situations du handicap, le SNUipp-FSU a rendu publics les résultats de l'enquête qu'il a mis en ligne en mars dernier sur la mise en place d’une école inclusive. Ce sondage, qui a recueilli l'avis de 5 000 enseignants du primaire, avait pour but de voir où en est l’école sur la question de l’inclusion des élèves en situation de handicap.

 

Une des questions posées demandait quels étaient les moyens qui paraissaient nécessaires aux enseignants pour réaliser l’objectif de l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Bien qu'il ne soit pas statistiquement représentatif, le sondage montre que 90 % des enseignants du primaire sont favorables à l'"école inclusive", accueillant les élèves handicapés dans des établissements ordinaires mais ils ne s'estiment pas assez formés. Toujours selon l'enquête, les enseignants sont 40,75 % à être "tout à fait d'accord" avec l'accueil d'élèves handicapés dans des établissement scolaires ordinaires, et 49,49 % à y être "plutôt favorables", mais ils sont 20,44 % à douter que ce soit réalisable.

 

Le syndicat réclame également un accompagnement "global" de ces élèves en dehors des heures de cours, à la cantine et pendant les activités périscolaires. "Le handicap ne s'arrête pas à la porte de classe", a-t-il rappelé. A la rentrée 2013, 239 000 élèves en situation de handicao étaient scolarisés, dont 98 000 dans le second degré (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale. Durant l'année 2012-2013, 90 % des collèges accueillaient au moins un élève handicapé, d'après le ministère.

 

 

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Le 24 avril 2013, l’Assemblée des départements de France (ADF) et les principales organisations et associations françaises de retraités et personnes âgées ont signé un protocole d’accord permettant de renforcer la voix et le rôle des retraités auprès des conseils généraux.

Le 3e plan autisme ne fait pas l'unanimité, tout au contraire. À peine est-il rendu public début mai par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, que la mobilisation des opposants et des favorables au plan bat son plein.

 

L'objet du litige ? Le 3e plan repose sur les recommandations de l'Agence nationale de l’évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) et de la Haute Autorité de santé (HAS) qui préconisent la "dépsychiatrisation" de l'accompagnement des personnes autistes ou présentant un trouble envahissant du développement.

 

Dès lors, les tenants d'une prise en charge essentiellement psychiatrique crient au scandale et lancent une pétition sur Internet demandant la révision du 3e plan. Plus de 5 000 signatures sont aujoud'hui enregistrées sur leur L'appel des 1 000.

 

De leur côté, les organismes et parents favorables au 3e plan, soutiennent les orientations du non au tout psychiatrique du plan et revendiquent un accompagnement pluriel, tel qu'il a pu faire ses preuves ailleurs. Un Collectif de soutien aux orientations du 3e plan autisme a lancé l'Appel pour défendre les orientations du troisième plan autisme, qui affiche plus de 8 000 signatures.

 

 

La recommandation de l'Anesm

La recommandation de l'HAS

Le 3e Plan Autisme

 

 

Afin de lutter contre le renoncement aux soins pour des raisons financières, le gouvernement s’est engagé, lors du Comité interministériel de lutte contre les exclusions qui s’est tenu en janvier 2013, à relever le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS).

 

Le plafond de la CMU-C, et par conséquent celui de l’ACS, sera revalorisé de 8,3% au 1er juillet 2013.

 

Cette mesure du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale permettra à 750 000 personnes supplémentaires (400 000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et 350 000 de l’ACS), de bénéficier d’une aide à la complémentaire.

Par ailleurs, grâce à l’accord encadrant les dépassements d’honoraires conclu en octobre dernier, les personnes ayant droit à l’ACS ont désormais la garantie d’être soignées aux tarifs de la sécurité sociale.

Dans son rapport Estimations mondiales et régionales de la violence à l’encontre des femmes: prévalence et conséquences sur la santé de la violence du partenaire intime et de la violence sexuelle exercée par d’autres que le partenaire, l'OMS constate que la violence physique ou sexuelle est un problème de santé publique qui touche plus d’un tiers des femmes dans le monde. Son rapport publié en partenariat avec la London School of Hygiene & Tropical Medicine et le Conseil sud-africain de la Recherche médicale, est la première étude systématique jamais menée à partir de données mondiales sur la prévalence de la violence à l’encontre des femmes, que celle-ci soit le fait de leur partenaire ou d’autres personnes. L’étude relève également que la violence du partenaire intime est la forme la plus courante.

 

Les conclusions montrent que :
• à l’échelle mondiale, 35 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime, ou des violences sexuelles exercées par d’autres que leur partenaire ;
• la plupart de ces actes sont des violences du partenaire intime. Dans le monde, presque un tiers (30 %) de toutes les femmes ayant eu une relation de couple ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime. Dans certaines régions, 38 % des femmes ont subi des violences de leur partenaire intime ;
• dans le monde, pas moins de 38 % du total des meurtres de femmes sont commis par des partenaires intimes ;
• plusieurs problèmes de santé importants se manifestent dans une proportion plus élevée chez les femmes ayant subi des sévices physiques ou sexuels de leur partenaire. Chez elles, par exemple, le risque d’avoir un enfant de faible poids de naissance est majoré de 16 %. Elles sont deux fois plus susceptibles de se faire avorter, ont presque deux fois plus de risque de connaître une dépression et, dans certaines régions, ont 1,5 fois plus de risques de contracter le VIH par rapport à des femmes qui n’ont pas subi de violences de leur partenaire ;
• dans le monde, 7 % des femmes ont été sexuellement agressées par une autre personne que leur partenaire. Moins de données sont disponibles concernant les conséquences sur la santé de tels actes. Celles que l’on possède révèlent néanmoins que les femmes qui ont subi cette forme de violence ont 2,3 plus de risques de souffrir de troubles liés à la consommation d’alcool et 2,6 fois plus de risques de connaître la dépression ou l’anxiété.

 

Le rapport montre que la violence à l’encontre des femmes est omniprésente dans le monde. Ses conclusions envoient un message fort : il ne s’agit pas d’un problème secondaire qui ne concernerait que certaines franges de la société, mais bien d’un problème mondial de santé publique, d’ampleur épidémique, qui appelle une action urgente. Il est temps que le monde prenne des mesures : la possibilité de vivre à l’abri de la violence est un droit fondamental pour chaque femme, chaque homme et chaque enfant.

 

Accédez au rapport de l'OMS

Ensemble contre les perturbateurs endocriniens ! C'est le mot d'ordre de vingt-sept organisations de la société civile dont des associations de protection de l’environnement et de promotion de la santé, des mutuelles, des syndicats et des associations de consommateurs qui ont donc décidé de publier une pétition publique adossée à un manifeste pour réaffirmer la nécessité d’agir vite et de manière conséquente sur les perturbateurs endocriniens.

 

Pour ces organisations, l’accent doit être mis sur la réduction des expositions des populations, en particulier des femmes enceintes ou en âge de procréer, et des écosystèmes aux perturbateurs endocriniens par l’adoption de mesures réglementaires sur les PE déjà identifiés dont retrait des pesticides et biocides perturbateurs endocriniens du marché. La Stratégie nationale pour les perturbateurs endrocriniens doit faire de l’innovation et de la substitution une priorité, par la promotion de la chimie verte et des alternatives non chimiques, (en priorité, cosmétiques, jouets, alimentation, dispositifs médicaux) et la mise en œuvre d’une politique exemplaire d’approvisionnement de l’État et des collectivités.

 

Un site internet dédié à été ouvert.

 

Accédez au site

Accédez au Manifeste

Si vous voulez signer la pétition

 

La Commission européenne a adopté le 6 mai un «paquet» de mesures visant à un meilleur respect des normes de santé et de sécurité sanitaire dans l’ensemble de la filière agroalimentaire ; la sécurité sanitaire des denrées alimentaires étant pour la Commission  une condition essentielle de la confiance des consommateurs et de la pérennité de la production alimentaire.

En matière de protection de la santé, ce train de mesures définit une stratégie modernisée, plus simple et davantage axée sur les risques. Des outils de contrôle plus efficaces garantiront une bonne application des règles qui régissent le fonctionnement de la chaîne de production des denrées alimentaires.

Cinq textes legislatifs devraient remplacer la législation actuelle de l’Union relative à la chaîne de production des denrées alimentaires qui compte près de soixante-dix textes.

Le commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, M. Tonio Borg, a déclaré: «Avec plus de 48 millions de travailleurs et une production totale avoisinant 750 milliards d’EUR par an, l’agroalimentaire constitue le deuxième secteur économique de l’Union. L’Europe applique les normes de sécurité sanitaire des aliments les plus strictes au monde. Bien qu’il n’ait pas entraîné de risques sanitaires, le récent scandale de la viande de cheval a révélé des marges de progrès possible. Le train de réformes présenté aujourd’hui arrive au moment opportun, puisqu’il montre que le système est capable de faire face aux difficultés qui se présentent; il tient compte en outre de certains enseignements du passé. En un mot, ce paquet législatif vise à fournir des règles plus intelligentes pour des denrées alimentaires plus sûres.»

Cette réglementation plus simple, fondée sur des données scientifiques et sur les risques, sera profitable aux entreprises au vu de la charge administrative réduite, des processus plus efficaces et des mesures visant à financer et à renforcer la lutte contre les maladies animales et les parasites végétaux ainsi que leur éradication. Quant aux consommateurs, ils bénéficieront de produits plus sûrs et d’un système de contrôles plus efficace et plus transparent tout au long de la chaîne.

L'entrée en vigueur des nouveaux textes sera pour 2016 au plus tôt.

 

 

Réunis au sein du Conseil Emploi, Politique sociale, santé et Consommateurs (Epsco), les ministres de la santé des États membres de l'Union européen ont approuvé le 21 juin à Luxembourg la nouvelle proposition de directive pour lutter contre le tabagisme. Pour l'Union, il s'agit de rendre moins attractifs les produits du tabac, en renforçant les règles de leur production, présentation et ventes.

Deux grandes dispositions forment la nouvelle directive : interdiction de vendre des cigarettes aromatisées (chocolat, menthol...), et obligation de couvrir 65 % de l'emballage des paquets de cigarettes (face et dos) de messages d'avertissement (textes et images) sur les méfaits du tabac, ou encore l'interdiction de mention telles que "naturel" ou "biologique".

 

La présidence irlandaise a cependant souligné que le compromis a été dificile à atteindre, les ministres de plusieurs pays voulant amoindrir la portée de la directive. Les ministres de la santé allemand, italien, grec, portugais ou encore bulgare se sont particulièrement distingués en tentant de faire passer une vision négative pour l’emploi de cette future directive et ont réussi à faire baisser de 75 % à 65 % les messages sur les paquets de cigarettes. Ils sont de 40 % aujourd'hui. La vente de cigarettes et produits du tabac par internet est renvoyer aux législations nationales mais les États membres qui l'autorisent doivent prendre les dispositions réglementaires pour que cette vente n'affecte pas les pays où elle est interdite. L'Angleterre a pu faire conserver la notion de paquet neutre pour les États le désirant.

 


Le Présidence irlandaise s'achève le 30 juin. Les deux suivantes, Lituanie et Grèce seraient plus favorables aux lobbies du tabac.

"Il était important de parvenir à un accord pendant la présidence irlandaise, car les deux prochaines, la Lituanie et la Grèce, sont entre les mains du lobby du tabac", a-t-il un observateur.

Philip Morris international a ainsi signé en février 2013 un accord triennal avec la gouvernement grec sur l'achat de la production de tabac et s'apprêterait à investir 40 millions d'euros en Lituanie.

 

Les mesures approuvées les les ministres de la santé devront cependant être votées par le Parlement. Une nouvelle lutte s'annonce...

 

Le Conseil Emploi, Politique sociale, Santé et Consommateurs (EPSCO) réunit environ quatre fois par an les ministres de l’emploi, de la protection sociale, de la protection des consommateurs, de la santé et de l’égalité des chances.

 

Lire le communiqué de presse

Lire le texte approuvé de la proposition de la nouvelle directive

L'ensemble du débat au Conseil de l'Union européenne

Lors d'une conférence de presse tenue le 18 juin, Christian Dubosq, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) a présenté la e-santé et les objectifs fixés par l'ARS d'ici 2015. En Picardie, près de 10 000 patients sont concernés par la e-santé, soit 800 patients par mois.

Derrière le vocable de "e-santé", soit télé-médecine en français, se regroupent cinq activités définies par décret :

- la télé-consultation est la consultation à distance ;

- la télé-expertise est l'avis d'un médecin spécialiste sollicité par un autre médecin ;

- la télésurveillance médicale est le suivi à distance et l'adaptation dun traitement) ;

- la télé-assistance médicale est l'aide dun praticien de santé durant la réalisation d'un acte médical par un autre professionnel de santé ;

- la réponse médicale, qui est la régulation faite par le 15 ou SOS médecin.

 

Concrètement, la e-santé est un ensemble de moyens techniques largement basé sur internet et qui permettent l'échange et l'archivage des données : dossier médical personnel (DMP), plateformes régionales de partage, messagerie sécurisée entre professionnels, applications portables sur smartphones, tablettes et bornes grand public, logiciels de traitement de l'information, caméras haute définition...

 

Pour l'ARS Picardie, la e-santé est une rupture culturelle à la fois pour les patients mais aussi pour les professionnels qui doivent exercer différemment leur profession. L'ARS investit 2,5 millions d'euros via le groupement de coopération sanitaire e-santé Picardie, ce qui place la région en toute première place des régions françaises.


La région Picardie est l’une des dix régions à avoir la chance de disposer d’un conseil consultatif régional des personnes accueillies accompagnées. Il est composé d’usagers et de travailleurs sociaux et est animé par la Fnars. Il a été installé le 13 décembre 2011. Amené à être mobilisé par les services de l’État dans le cadre de la participation, il a aussi vocation à s’auto-saisir de sujets concernant les résidents des structures d’accueil, d’hébergement et de logement de personnes sans abri ou mal logées. Le 6e conseil consultatif régional des personnes accueillies accompagnées a eu pour thème « Travail social : les attentes des personnes accompagnées ? » et s’est déroulé le 29 mai 2013 à Amiens.


Il sera suivi le 24 juin 2013 par un colloque à l’auberge de jeunesse d’Amiens intitulé « Participation et expression de l’usager en 2013 :  quels enjeux pour l’hébergement social, la protection de l’enfance et le secteur médico-social ?» co-organisé par le Creai et la Fnars Picardie.


À l’occasion des dix ans de la loi 2002-2, le Creai de Picardie a organisé en 2012 une journée sur la participation et l’expression de l’usager à destination du public en situation de handicap. Aussi en 2013, suite aux retours positifs de cette journée et à de nombreuses demandes (résultats du questionnaire satisfaction), l’association a souhaité aborder cette thématique dans le secteur social à destination des publics en exclusion, en lien avec les ambitions de la loi 2002-2 et en écho cette année avec la proposition de la Commission européenne de rendre l’année 2013 Année européenne des citoyens. Cette journée est d’autant plus attendue que peu de journées de formation se déroulent sur le thème de la participation et de l’expression des usagers dans le champ du secteur social, aux côtés des professionnels.


Ce colloque s’adresse aux professionnels et futurs professionnels du secteur social et médico-social exerçant dans les CHRS, les Mecs, les  Ime, les foyers de vie, aux personnes accueillies, à leurs familles. Il consiste à faire participer différents acteurs, chercheurs, universitaires, professionnels, usagers pour qu’ils témoignent de leurs ressentis et de leurs expériences, afin d’échanger sur les évolutions et les involutions impulsées par la loi du 2 janvier 2002 et les nombreuses autres qui en ont découlé et permettre de réfléchir sur les enjeux et les difficultés auxquels sont confrontés aujourd’hui, les personnes autant que les services compétents, mais également les leviers et les innovations permettant à l’usager d’être citoyen. Pour ce faire, les échanges seront favorisés par la mise en place d’ateliers, et l’étude de situations vécues par les participants.

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