Le 3e plan autisme ne fait pas l'unanimité, tout au contraire. À peine est-il rendu public début mai par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, que la mobilisation des opposants et des favorables au plan bat son plein.
L'objet du litige ? Le 3e plan repose sur les recommandations de l'Agence nationale de l’évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) et de la Haute Autorité de santé (HAS) qui préconisent la "dépsychiatrisation" de l'accompagnement des personnes autistes ou présentant un trouble envahissant du développement.
Dès lors, les tenants d'une prise en charge essentiellement psychiatrique crient au scandale et lancent une pétition sur Internet demandant la révision du 3e plan. Plus de 5 000 signatures sont aujoud'hui enregistrées sur leur L'appel des 1 000.
De leur côté, les organismes et parents favorables au 3e plan, soutiennent les orientations du non au tout psychiatrique du plan et revendiquent un accompagnement pluriel, tel qu'il a pu faire ses preuves ailleurs. Un Collectif de soutien aux orientations du 3e plan autisme a lancé l'Appel pour défendre les orientations du troisième plan autisme, qui affiche plus de 8 000 signatures.