La revue Psychological Science vient de publier une étude menée par une équipe de recherche de l’institut neurologique de Montréal, de l’hôpital de l’université McGill et du Centre universitaire de santé de McGill (Montréal) sur les choix alimentaires. Des scintigraphies du cerveau ont été faites sur des participants sains, invités à examiner des photographies de divers aliments. Les participants devaient coter les aliments qu'ils aimeraient consommer et estimer le contenu en calories de chaque aliment.
Les résultats montrent que les participants ont très largement sous-évalué le nombre de calories des divers aliments présentés alors que leur choix et leur consentement à payer se sont centrés sur les aliments les plus riches en calories, ce que disaient déjà des études précédentes.
Le Dr Alain Dagher, neurologue à l'Institut et hôpital neurologiques de Montréal, auteur principal de l'étude, en conclut que es décisions concernant la consommation d'aliments et la densité calorique sont liées à une partie du cerveau appelée cortex préfrontal ventromédian qui code la valeur de stimuli et prédit la consommation immédiate. Le choix d’un aliment ne serait donc pas uniquement affaire de goût, mais lié à l'activité cérébrale.