Numéro 14 de la Plateforme sanitaire et sociale Hauts-de-France de décembre 2021

 

couv pf2s 14 dec 2021Au sommaire de ce numéro

 

REGION

2 L’université d’Artois signe

2 Insertion des personnes sous main de justice

3 Le Web facile pour tous
4 Les 1000 premiers jours

 

FOCUS : LE SIDA - VIH
5 Une région engagée
6 Épidémiologie du VIH
6 La prévention de l’infection par le VIH, quels challenges dans le cadre de la pandémie à SARS-CoV-2
7 Une longue histoire
8 Département du Nord : une prise en charge complète proposée
8 Alpes-Maritimes Objectif Sida Zéro

 

LUS POUR VOUS

9 Pallier la pénurtie des médecins

9 Prévention : Peut mieux faire

9 Les personnes précaires ont la parole

 

A LIRE

9 Registres et données de santé : utilité et perspectives en santé publique

 

NATIONAL

10 Santé travail : 4e plan

10 Présidence française

 

EUROPE

11 Renforcement du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

11 HERA : une nouvelle agence pour la santé

 

AGENDA

PF2S 30 decembre 2015

 

Le numéro 30 de Plateforme sanitaire et sociale, décembre 2015. Focus sur la régionalisation

 

Au sommaire de ce numéro

 

EN REGION

02 Observatoire des fragilités - Carsat

03 Journée modiale du sida

04 Santé des personnes détenues

05 La France des régions 2016

06 JF2T : au cœur de la santé et du social

FOCUS  : RÉGIONALISATION

07 Édito : Françoise Jabot, EHSEP

08 L'évaluation à mi-parcours du PRS est finalisée

09 Les dispositifs évalués

10 Agence régionale de santé Picardie, cinq ans d'avancées pour la santé des Picards

11 L'organisation de l'ARS Nord - Pas-de-Calais - Picardie

12 Organisatio, de l'État en région

13 Ceser : un projet pour deux régions

14 Tribune mibre = Dominique Capentier, Jean-Luc Dehaene

 

ACTUALITÉS

15 Effets de la CMU sur le recours aux soins

16 Loi de modernisation de notre système de santé

               

     Pacte territoire santé 2

                        

La santé en 2015

EUROPE

17 Agenda numérique pour l'Europe

 

LU POUR VOUS

18 Rapport annuel de l'ONDPS

     L'accès gratuit et confidentiel à la contraception pour les mineures

     Rapport d'activité de la Drees, 2014

 DOC

19 Pauvreté : les chiffres clés

 

20 AGENDA

    •  

      Téléchargez le numéro 

Se peserUn article récent paru dans la revue de l'Académie américaine des sciences (PNAS) indique que l'indice de masse corporelle (IMC) est très insuffisant pour décrire le surpoids et surtout ses conséquences sur la mortalité. La majeure partie des études reposent sur une seule mesure de l'IMC par individu. Les deux chercheurs auteurs de l'article estiment qu'il faut utiliser les données de l'IMC sur le long terme et donc mesurer chez une même personne ses fluctuations.

 

Un taux de mortalité 27 % plus élevé


Le modèle mathématique développé inclus les données du sondage national américain mené entre 1988 et 2010 qui demandait le poids maximal atteint par les personnes au cours de leur vie. Parmi celles dont l’IMC était normal, 39 % avaient déjà été en surpoids ou obèses.
Les résultats issus de ce modèle montrent que le taux de mortalité est 27 % plus élevé lorsqu’une personne change de classe d’IMC au cours de son existence. Par ailleurs, le surpoids ne confère aucun effet protecteur : diabète et maladies cardiovasculaires sont plus fréquents chez ceux qui font le yo-yo, ou dont le poids est excessif.

 

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accessibilitUne proposition de directive visant à rapprocher les dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en ce qui concerne les exigences en matière d’accessibilité des produits et des services est actuellement en consultation auprès des Étars membres.
La proposition de directive vise à encourager les États membres à respecter leurs engagements nationaux ainsi que les obligations qui leur incombent en vertu de la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées en matière d’accessibilité.
La question de l’accessibilité est au cœur de la convention des Nations unies, à laquelle l’Union européenne et vingt-cinq de ses États membres sont parties. C’est l’une des priorités de la stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées, qui prévoit des actions pour appliquer la convention à l’échelle de l’Union. L’accessibilité passe par la prévention ou la suppression des obstacles à l’utilisation des produits et services courants. Elle permet aux personnes présentant des limitations fonctionnelles, y compris les personnes handicapées4 de percevoir, d’utiliser et de comprendre, sur la base de l’égalité avec les autres, ces produits et services.

À l’heure actuelle, les opérateurs économiques doivent satisfaire à des exigences nationales en matière d’accessibilité qui sont divergentes et souvent contradictoires, ce qui les empêche de tirer avantage du potentiel du marché intérieur.

 

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telemedecine

Le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes en lien avec le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) déploie une action de promotion de la télémédecine. Parallèlement, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a permis le lancement d'expérimentation dans neuf régions de nouveaux actes de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux, dans les secteurs ambulatoire et médico-social.

En 2013, un sondage commandé par le Ciss montre que près des deux tiers des personnes interrogées estiment que la télémédecine peut améliorer la qualité de la prise en charge médicale et pallier le manque de professionnels dans certains territoires. Il montre aussi qu'un entretien médical ou une consultation requièrent une proximité physique et un contact direct, au risque dans le cas contraire d'altérer la qualité de la relation soignants–soignés.

Une vidéo a donc été réalisée par les promoteurs de l'action pour montrer au usagers et partients la valeur ajoutée du recours à la télémédecine et pour valoriser une pratique médicale à part entière, sécurisée et « humanisée ».  Pour les professionnels de santé – médicaux et non médicaux – l'action pourrait permettre initiatives et projets.

La vidéo illustre trois modalités concrètes de prise en charge (centre hospitalier de Lens, centre hospitalier universitaire de Caen, hôpitaux de Lannemezan) ett immédiatement compréhensibles : égal accès aux soins et amélioration des délais de prise en charge, maintien de la qualité du diagnostic par un partage des informations rapide et performant entre professionnels de santé, limitation des complications liées à une prise en charge trop tardive – en particulier pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC) –.

Cette première vidéo sera complétée de trois vidéos « focus », dont la diffusion se fera de manière échelonnée. Chacune de ces trois vidéos reviendra de manière plus détaillée sur l'une des prises en charge présentées dans la vidéo socle : patients victimes d'AVC, malades chroniques, patients détenus.

Télécharger la vidéo de promotion
Le sondage du Ciss (2013)

enfant PCUne étude conduite par les universités de Saragosse (Espagne) et de Sao Paulo (Brésil) montre que passer plus de deux heures devant la télé, l'ordinateur ou les consoles de jeux par jour augmente de 30 % la probabilité qu'auront les enfants et jeunes enfants à avoir de l'hypertension artérielle. Ce risque monte à 50 % si aucune activité physique, ou pendant moins d'une heure, n'est faite par jour.

Intitulée Idefics (Identification and Prevention of Dietary- and Lifestyle-induced Health Effects in Children and Infants), cette étude s'est déroulée auprès de 5 221 enfants de 2 à 10 ans provenant de huit pays européenns (Allemagne, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Hongrie, Italie, Suède).

 

logo-anesmL'Agence national de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico‐sociaux (Anesm) constate une forte progression de l’évaluation externe au 31 décembre 2014 au cours du dernier trimestre 2014. Sur la base des déclarations d’activité des organismes habilités, 83 % des ESSMS devant transmettre leur évaluation externe avant le 3 janvier 2015 sont engagés dans le processus (contre 66 % au 30 septembre 2014).  L'évaluation externe est un moment clé puisque le renouvellement de l’autorisation des établissements et services est exclusivement subordonné aux résultats de leur évaluation externe.

 

 

Parmi les 20 321 établissements et services sociaux et médico‐sociaux engagés dans le processus d'évaluation, 17 472 l'ont finalisé soit 83 % des ESSMS devant transmettre les résultats d’une évaluation externe avant le 3 janvier 2015. 

 

1 362 organismes sont habilités (troisième trimestre 2014) pour réaliser les évaluations externes. 718 sont actifs, soit environ 53 %. Cepoendant, un certain nombre d’organismes habilités ont travaillé en tant que sous‐traitants d’autres organismes habilités. Le coût moyen d'une évaluation externe varie en fobction du type de service ou d'établissement, mais varie de 5 000 € à prés de 8 000 €.

 

Cout evaluation externe

 

 

 

paysage-rural

Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a publié fin janvier les deux premiers numéros de ses dossiers d’observation sur le territoire rural, l'un portant sur les femmes, l'autre, sur les jeunes.

Les territoires ruraux sont formés de 671 cantons dont la densité de population est inférieure à 25 habitants/km2, soit 37,7 % de la superficie de la France et 3,8 % de sa population.

En milieu rural, les femmes sont en moyenne plus âgées que dans le reste du territoire. La moitié d’entre elles a plus de 49 ans, et plus d’une femme sur 10 est âgée de 80 ans ou plus. De même, peu de femmes sont d’origine étrangère ou nées à l’étranger et plus d’une sur deux est née dans son département de résidence actuel. 61,8 % des femmes rurales de 15 ans ou plus vivent en couple, contre 56,1 % dans les cantons plus densément peuplés. Dans les territoires ruraux, 36,2 % des femmes de plus de 15 ans ne disposent d’aucun diplôme, mais 17,6 % sont diplômées Bac +2 ou plus (14 % chez les hommes). Si le chômage touche relativement moins les populations rurales, les conditions d’emploi sont souvent plus précaires pour les femmes rurales.

En 2011, les jeunes de 18 à 29 ans représentent 9,7 % de la population vivant dans les espaces ruraux (14,7 % de la population totale). Les jeunes ruraux vivent moins souvent seuls ou en colocation que les jeunes urbains mais vivent plus souvent chez leurs parents ou en couple. D’un niveau de qualification plus faible, les deux tiers des jeunes ruraux de 18 à 29 ans sont actifs occupés (en emploi, en apprentissage ou en stage rémunéré) contre 56 % en milieu urbain. Ils exercent souvent une activité dans le secteur agricole, dans la construction ou le commerce.

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Les femmes dans les territoires ruraux, (CGET)

Les jeunes dans les territoires ruraux, (CGET)

etat-de-santé-en-FranceL'état de santé en France serait relativement bon, mais marqué par de fortes disparités. C'est ce qui ressort de la sixième édition du rapport sur l’État de santé de la population en France  publié par la Drees. Outre le suivi des 100 objectifs d’amélioration de la santé de la population fixés par la loi relative à la santé publique du 9 août 2004, cette nouvelle édition a été enrichie et rassemble un total de 200 indicateurs.

Les différences d’espérance de vie entre femmes et hommes. L'espérance de vie de 85,4 ans pour les femmes (+ 1,6 année en 10 ans) et de 79,2 ans pour les hommes en 2014 (+ 2,5 années en 10 ans). Elle est parmi les plus élevées d’Europe. Mais s'ils vivent de plus en plus longtemps, les Français souffrent davantage de maladies chroniques, conséquences directes du vieillissement de la population : entre 2010 et 2012, le cap des 3 millions de Français atteints de diabète a ainsi été franchi.

En revanche, les disparités sociales demeurent

À âge et à sexe égal, la présence de problèmes de santé est liée à la position sociale et au niveau d’études. Le risque de maladie ou d’une mortalité prématurée diminue tout au long de la hiérarchie sociale. Les conditions de vie et de travail, les modes de vie et les comportements à risque peuvent expliquer ces inégalités. L’étude met en évidence les inégalités de mortalité : l’écart d’espérance de vie à 35 ans entre cadres et ouvriers atteint 6,3 ans pour les hommes et 3 ans pour les femmes. Plus l’espérance de vie est courte, plus les années d’incapacités fonctionnelles sont nombreuses. Cette inégalité sociale se mesure aussi avant la naissance (taux de prématurité et de petit poids de naissance plus élevé chez les femmes aux revenus faibles) et pendant l’enfance (état de santé buccodentaire, surcharge pondérale ou obésité).

Les inégalités sociales influent encore largement sur l’état de santé de la population : les enfants d’ouvriers ont 10 fois plus de chances d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles…

L’étude identifie aussi des disparités territoriales, étroitement liées aux disparités sociales. Par exemple, on mesure une différence de 5 points entre métropole et départements d’outre-mer (Dom) pour la mortalité infantile. Dans l’ensemble, la situation périnatale des Dom est défavorable par rapport à celle observée en métropole.

 

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logo-INSPQUne étude en cours à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vise à estimer l'impact économique de l'embonpoint et de l'obésité chez les adultes au Québec. Elle se base sur les données de l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP), enquête canadienne longitudinale réalisée par Statistique Canada. L'enquête a été menée de 1994 à 2011, tous les deux ans, auprès des ménages des dix provinces canadiennes. L'échantillon initial pour le Québec comprend 2 357 adultes. Deux types de coûts directs sont analysés par l'étude actuelle : les consultations médicales en cliniques externes et les nuits d'hospitalisation. L'impact du statut d'embonpoint ou d'obésité est analysé en termes d'utilisation additionnelle de services de santé, comparativement au groupe de référence de poids normal.

Les premiers résultats montrent les Québécois qui étaient obèses en 1994 ont utilisé plus de services de santé entre 1994 et 2011 que ceux qui avaient un poids normal. Le risque d'utilisation chez les personnes obèses était 94 % supérieur à ceux des individus de poids normal pour le nombre de nuits d'hospitalisations et 13 % plus élevé pour le nombre de consultations médicales.

Le poids économique annuel  lié à cette utilisation des services de santé est de 1,5 milliard de dollars pour le Québec, si l'on estime la valeur monétaire à partir des dépenses encourues pour ces services de santé en 2011. Ce montant représente 10 % des coûts totaux pour les consultations médicales et l'hospitalisation pour les adultes québécois en 2011.

L'INSPQ préconise, pour réduire le fardeau économique associé à l'obésité, de poursuivre et d'intensifier le travail en cours sur la promotion des saines habitudes de vie et sur la prévention des problèmes reliés au poids, non seulement par le changement de comportements individuels, mais surtout par la transformation des environnements physiques, économiques, politiques et socioculturels qui façonnent nos habitudes au quotidien, pour qu'ils deviennent plus favorables à une alimentation saine et à l'activité physique. 

 

L'analyse de l'INSPQ montre que la présence de cas d'obésité et d'embonpoint est étroitement liée à deux grands phénomènes:

- la diminution de l'activité physique, en raison, notamment, de :

  • la sédentarisation du travail, 
  • la réduction de l'activité physique dans les transports
  • la sédentarisation des loisirs ;

- la transformation du système alimentaire, en raison, notamment, de:

  • le faible prix des aliments très caloriques,
  • la distribution et le marketing alimentaires qui rendent la nourriture constamment accessible

 

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Baromètre-sante-2014Les dernières données issues du Baromètre santé Inpes 2014 font apparaître des premiers résultats sur la consommation de tabac en France. La prévalence tabagique reste globalement élevée en France avec 34 % de fumeurs actuels (fumant de temps en temps) chez les 15-75 ans. Elle reste largement supérieure à celle de nombreux autres pays occidentaux. De même, le nombre de personnes qui expérimentent le tabac reste trop important (près de 80 %).

Le nombre de fumeurs quotidiens (réguliers) baisse pour la première fois depuis 2010, passant de 29,1 % en 2010 à 28,2% en 2014. La proportion d’ex-fumeurs a augmenté, passant de 29,2% en 2010 à 31 % en 2014 et la part des fumeurs ayant fait une tentative d’arrêt dans l’année passe de 25,2 % à 29 %. Enfin, la prévalence du tabagisme régulier chez les femmes a baissé, passant de 26 % en 2010 à 24,3 % en 2014.

 

Pour Marisol Touraine, cs résultats confirment la nécessité de poursuivre la politique engagée pour faire reculer le tabagisme en France en renforçant la prévention pour éviter l’entrée dans le tabagisme et en agissant efficacement pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. C’est l’enjeu du Programme national de réduction du tabagisme (PNRT) lancé le 25 septembre 2014 dont plusieurs mesures ont été mises en œuvre, comme la campagne d’information « le tabac tue un fumeur sur deux », décriée par les acteurs de la promotion de la santé par son utilisation de leur peur, moyen pourtant reconnu par la communauté scientifique inefficace, le triplement du forfait substitut nicotinique pour les jeunes de 20 à 25 ans et l'encadrement de la publicité pour les cigarettes électroniques.

 

Plusieurs autres mesures du PNRTseront introduites par le projet de loi relatif à la santé :

  • le paquet neutre de cigarettes, pour lutter efficacement contre le marketing ;
  • les espaces de vente sans publicité  - les véhicules sans tabac en présence d’enfants ;
  • l’interdiction de la publicité pour les cigarettes électroniques et l’interdiction de vapoter dans certains lieux publics ;
  • l’habilitation des policiers municipaux à exercer les contrôles de la règlementation liée au tabac ;
  • l’interdiction des arômes artificiels qui attirent les jeunes ;
  • la transparence du lobbying de l’industrie du tabac.

Un pictogramme pour les femmes enceintes

logo-picto grossesse PNRT 2015La consommation de tabac chez les femmes de 20 à 25 ans est passée de 39 % en 2010 à 32,5 % en 2014 et de 35,7 % à 28,7 % pour les femmes de 26 à 34 ans. Mais le cancer du poumon est depuis quelques années la deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes, avec 8 623 décès en 2012, juste derrière le cancer du sein. 17,8 % des femmes enceintes fument toujours au troisième trimestre de leur grossesse. Il s’agit du taux le plus élevé d’Europe. Marisol Touraine a annoncé la mise en place du pictogramme « femmes enceintes » qui apparaîtra systématiquement sur tous les paquets de cigarettes dans un délai de six mois, pour sensibiliser les femmes aux dangers du tabac pendant leur grossesse.

 

 

Encadrer l'utilisation de la cigarette électronique

Si la cigarette électronique peut éventuellement être utilisée pour aider à l’arrêt du tabac, son encadrement doit être renforcé pour éviter l’incitation des jeunes à commencer à fumer. En effet, le Baromètre indique que les « vapoteurs » sont en moyenne plutôt jeunes : 8 % des 25-34 ans sont des utilisateurs quotidiens et 45% des 15-24 ans ont essayé la cigarette électronique.

 

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Voir aussi dans PF2S

Cigarette électronique : danger pour les ados

 

 

OMS-ecouter-sans-risqueDans le cadre de la journée mondiale de l'auditon, l'OMS indique que 1,1 milliard d'adolescents et de jeunes adultes risquent de souffrir d'une déficience auditive plus ou moins sévère à cause d'une mauvaise utilisation d'appareils audio personnels, y compris les smartphones, mais aussi pour être exposés à des hauts niveaux sonores dans des lieux festifs comme les boites de nuit, les bars ou lors d'événements sportifs. L'organisation rappelle qu'une surdité à des conséquences négatives pour la santé mentale et physique, l'éducation et l'emploi. 

Les données d'études menées dans les pays à moyen ou fort revenus montrent que 50 % des jeunes et jeunes adultes de 12 à 35 ans sont exposés à des niveaux sonores élevés lors de l'utilisation de leurs appareils audio, et autour de 40 % lors d'événements festifs. Un niveau sonore élevé considéré comme dommageable pour la santé est un niveau supérieur à 85 dB pendant huit heures, ou à 100 dB pendant quinze minutes ; ce dernier niveau est très souvent celui atteint dans les nightclubs par exemple. Une exposition particulièrement forte, régulière ou prolongée peut amener à des dommages permanents pour les cellules auditives, voire à une surdité irréversible.

Les recommandations de l'OMS

L'OMS recommande un bruit maximum de 85 dB pendant huit heures dans les lieux de travail, y compris les lieux festifs dans lesquels clients et employés devraient réduire très largement leur exposition au bruit.   

Elle recommande aussi que les jeunes se protègent davantage de l'exposition au bruit en baissant le volume de leurs appareils audio, en utilisant des écouteurs, en limitant leur présence dans les environnements bruyants, par exemple en sortant régulièrement.

Pour l'OMS, les gouvernements doivent aussi prendre et utiliser une réglementation stricte sur le bruit lors d'événements festifs et en faisant des campagnes d'information pour le public. Les parents, enseignants et médecins doivent éduquer les jeunes aux dangers du bruit, tandis que les lieux festifs doivent respecter un niveau sonore ne mettant pas en danger la santé, par l'utilisation de limiteurs de volume sonore, en offrant des bouchons d'oreille et en aménageant des "salles de récupération" pour leurs clients. Les fabriquants d'appareils audio doivent respecter les normes et donner une information sur les dangers d'un volume sonore élevé sur les produits en emballages.

Faire de l'écoute une initiative saine 

Pour céléber la journée mondiale de l'audition, fêtée tous les 3 mars, l'OMS lance la campagne Écouter sans risque, une initiative pour attirer l'attention sur les dangers d'une écoute trop forte et pour promouvoir des pratiques adaptées. L'OMS souhaite alerter les jeunes et leurs familles sur les risques d'un volume sonore élevé ainsi que les gouvernements pour qu'ils puissent prendre des mesures appropriées.  

Au niveau mondial,360 millions de prsonnes souffrent d'une déficience de modérée à profonde de l'audition. S les causes en sont variées : exposition au bruit, génétiques, complications à la naissance, maladies infectieuses, infections chroniques de l'oreille, la consommation de certaines drogues, l'âge..., la moitié des cas de surdité serait cependant évitables.  

Journée internationale de l'audition
Ecouter sans risque

 

Par son assemblée générale extraordinaire du 21 janvier 2015, l’association Creai de Picardie a changé de nom et devient Apradis Picardie, acronyme de Association pour la professionnalisation, la recherche, l'accompagnement et le développement en intervention sociale.

 

Apradis Picardie devient gestionnaire de trois établissements et de deux départements mutualisés :

  • l’institut régional de formation aux fonctions éducatives (Irffe);
  • le centre de formation des apprentis de l'économie sociale et solidaire, de l'animation et du sport (CFA Essas) ;
  • le centre pour l'enfance, l'adolescence, les adultes inadaptés (Creai Services) ;
  • les deux départements mutualisés : 
    • le département d'études, de recherches et d'observation (Dero),
    • le département formation continue (DFC).

Apradis-Picardie

accessibilitUn sondage réalisé par l'Ifop pour le Comité d'entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d'enfants handicapés montre que seulement 52 % des personnes en situation de handicap estiment que leur situation s'est "plutôt" ou "beaucoup" améliorée depuis la loi handicap du 11 février 2005. 26 % jugeant qu'elle est restée stable, et 22 % qu'elle s'est dégradée.

Le sondage montre un important décalage avec la perception qu'en ont personnes valides et élus. Près d'une personne en situation de handicap sur deux estime que son quotidien ne s'est pas amélioré depuis 10 ans, alors que 63 % du grand public jugent que le quotidien des personnes en situation de handicap s'est amélioré.

 

Sur différents aspects de la vie quotidienne, l'écart de perception se confirme : 52 % des personnes en situation de handicap estiment que l'accès aux transports et lieux publics s'est amélioré, quand la proportion est de 61 % pour le grand public et 68 % pour les élus interrogés.

Pour l'intégration dans les écoles, les pourcentages sont de respectivement 43 %, 49 % et 77 %, et pour l'intégration dans la société en général, ils sont de 34 %, 42 % et 72 %. Moins d'un quart des personnes en situation de handicap estiment que l'accès aux formations professionnelles (23 %) et l'intégration dans le monde du travail (20 %) se sont améliorés en dix ans (comparé à environ quatre personnes valides sur dix, élus ou grand public). Seulement 15 % des personnes handicapées considèrent que leur niveau de vie s'est amélioré depuis la promulgation de la loi (contre 29 % du grand public et 44 % des élus).

 

La loi de 2005 pour l'égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées jouit d'une bonne notoriété : 70 % des personnes interrogées en ont entendu parler, la proportion étant de 89 % pour les personnes en situation de handicap. Mais seule une moitié des élus (50 %) dit connaître son contenu. 52 % des personnes en situation de handicap estiment que cette loi a eu des effets concrets pour favoriser leur intégration, alors que la proportion est de 62 % pour le grand public et 83 % pour les élus. Seulement 28 % des personnes handicapées considèrent que les pouvoirs publics prennent des mesures concrètes pour améliorer leur situation (47 % du grand public et 85 % des élus).

 

Sondage réalisé par l'Ifop pour le Comité d'entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d'enfants handicapés:

1 865 personnes handicapées ou aidantes interrogées en ligne du 19 décembre au 21 janvier, un échantillon représentatif de 2.003 personnes (méthode des quotas) interrogé en ligne du 9 au 13 janvier, et 301 élus (261 maires et 40 conseillers généraux) interrogés par téléphone du 12 au 20 janvier.

 

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Wilson-ComptonWilson Compton, directeur adjoint du National Instute on Drugs Abuse (NIDA) du National Institutes of Health (États-unis) a annoncé lors du congrès annuel de l'American Association for the Advancement of Science que les ados ont plus tendance à utiliser a cigarette électronique que la traditionnelle (16 % vs 7 %), notamment parce qu'ils ont l'impression que c'est meilleur pour la santé. Le Dr Compton a partagé son inquiétude au vu des effets à long terme de la nicotine sur le cerveau. Il a rappelé que des études d'imagerie médicale tendent à montrer "que la cigarette électronique à l'adolescence, quand le cerveau n'est pas encore complètement développé, facilite l'acquisition d'une dépendance à la nicotine par la suite."

Ces données pourraient mener à une réglementation sévère de la cigarette électronique, notamment pour la publicité et l'utilisation en public, selon le Dr Compton.

Lire/Écouter l'intervention du Dr Compton

bulgares-bidonvillesDans un avis sur le respect des droits fondamentaux des populations vivant en bidonvilles, publié au Journal officiel du 10 février 2015, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), s’est saisie de la question du respect des droits fondamentaux des populations vivant en bidonvilles. Cette auto-saisine fait suite au "nombre d’évacuations sans précédent enregistrées au cours de la dernière année” repéré par la Commission.

Deux ans après la circulaire interministérielle du 26 août 2012 relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites, la CNCDH “dénonce l’application partielle et hétérogène sur le territoire de cette circulaire - dont le volet répressif a supplanté les actions d’insertion et d’accompagnement social - et estime qu’on ne peut construire une politique sur la violation des droits.”

Pour la CNCDH,es évacuations forcées rendent impossible l’accès au droit commun de ces populations. Deux conditions préalables à cet accès sont posées : l’arrêt immédiat des évacuations de bidonvilles sans solutions adaptées et pérennes de relogement et d’accompagnement et, à moyen et long terme, la mise en œuvre d’une stratégie de sensibilisation et de lutte contre le racisme, les préjugés et les discriminations envers les Roms.

La CNCDH formule quelques recommandations :

  • la mise en place de dispositifs effectifs de domiciliation ;
  • l’application du droit commun (droit à l’éducation et à la protection de l’État) aux 5 100 mineurs vivant en bidonvilles recensés par la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement en janvier 2014 ;
  • le droit à la protection de la santé et à l’accès aux prestations sociales, avec notamment la généralisation du recrutement de médiateurs sanitaires et a minima le recours à des interprètes professionnels lors de toute consultation ;
  • l’accès au marché de l’emploi avec l’inscription à Pôle Emploi pour les ressortissants roumains et bulgares, en même temps qu’une information et un accès à l’ensemble des dispositifs de formation professionnelle, en particulier pour les femmes et les jeunes ;
  • le droit au séjour et à la liberté de circulation dans le “plein respect du droit européen”.

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L'avis de la CNCDH

 

Drees-depenses-sociales-2013L'étude de la Drees sur les dépenses d'aide sociale départementale en 2013 vient de paraître. En 2013, les conseils généraux ont dépensé 33,9 milliards d’euros au titre de l’aide sociale, dont 32,1 milliards en France hexagonale.

Par rapport à 2012, les dépenses sociales des départements ont progressé de 2 %, et de près de 10 % depuiz 2009. Ces dépenses se répartissent en quatre postes principaux :

  • les dépenses liées au revenu de solidarité active (RSA), RSA socle et RSA activité, représentent 30 % du total et sont en augmentation de 7 % par rapport à 2012. Le RSA contribue aux deux tiers de la croissance des dépenses totales d’aide sociale.
  • l’aide sociale à l’enfance (Ase) pour 24 % du total a progresse de 1 % en euros constant depuis 2012. La part des dépenses de l’aide sociale à l’enfance est désormais fortement inférieure à ce qu’elle était en 1996. L’essentiel des dépenses est dédié aux placements d’enfants en établissements ou en familles d’accueil.
  • l’aide sociale aux personnes âgées représente 24 % du total des dépenses, en recul de 0,4 %. Il s’agit de financer l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou l’aide sociale à l’hébergement (ASH).
  • l’aide sociale aux personnes en situation de handicap pour 22 % du total. L’accueil hors du domicile concentre 75 % des dépenses.

Le département a de larges compétences en matière d’aide sociale. L’aide sociale départementale garantit aux personnes qui sont dans l’incapacité d’assurer leur autonomie la couverture de leurs besoins essentiels. Les 22 et 29 mars 2015, auront lieu des élections pour renouveler les conseils départementaux qui sont les assemblées délibérantes du département.

 

Entre 2009 et 2013, l'évolution annuelle moyenne de la dépense sociale brute d'aide sociale par habitant varie peu pour les deux départements picards ayant communiqué leurs données : l'Aisne affiche un taux de 2 %, la Somme de 3 %.

 

Drees-Carte-depense-sociale-2013

Élise Amar, Les dépenses d’aide sociale départementale en 2013 : une croissance largement soutenue par le RSA, Études et Résultatsn°905, Drees, février 2015

 

enfant pauvreLe deuxième rapport sur le plan de lutte contre la pauvreté a été présenté le 26 janvier 2015 par l'Igas. Il constate une relative stagnation du taux global de pauvreté en France mais une augmentation sérieuse du taux de pauvreté des enfants : 440.000 enfants pauvres supplémentaires sont comptabilisés entre 2008 et 2012.
L'Igas souhaite la tenue d'une conférence à mi-parcours pour dresser le bilan de la mise en œuvre du plan et l'adapter.

 

La Mission a évalué trois dimensions du Plan :

- l'évolution du taux de pauvreté en France, en comparaison avec plusieurs pays européens ;

- l'évaluation de la montée en charge des différentes mesures du plan à travers sept thématiques : accès aux droits, accès à l'emploi, l'hébergement et logement, santé, enfance et famille, inclusion bancaires, gouvernance des politiques de solidarité ;

- mise en œuvre territoriale du plan à partir des schémas régionaux des préfectures de région.

 

2012 se marque par une relative stagnation du tux global de pauvreté en France, due en partie à la baisse du revenu moyen lié à la crise économique lais aussi par l'augmentation du taux de pauvreté des enfants de moins de 18 ans. Entre 2008 et 2012, 440 000 enfants pauvres supplémentaires sont dénombrés en France. Cela est à imputer à l'aggravation de la pauvreté des familles, souvent des familles monoparentales. À cet égard, la mission recommande un plan d'aide pour les familles pauvres avec notamment une accélaration de l'accès aux structures d'accueil collectif pour la petite enfance et des accompagnement renforcés vers l'emploi pour les parents et adultes.

 

En ce qui concerne les sept thématiques observées, la mission constate une mise en œuvre globalement positive des principaux engagments. Les principales mesures ont été engagées : rendez-vous des droits par les Caf, garantie jeunes, réforme du financement des structures d'insertion par l'économique, accompagnement vers le RSA élargi aux personnes les plus éloignées de l'emploi, inclusion bancaire et prévention du surendettement...

Certaines mesures ont pris du retard. La simplification des droits a été abandonnée, les points conseils budget ne sont pas en place, le calendrier de États généraux du travail social est très étalé dans le temps, la situaton de l'hébergement d'urgence ne s'est pas améliorée...

 

Fort de soixante-neuf recommandations (cf. tableau ci-dessous), le rapport de la mission Igas préconise la mise en place d'une nouvelle mission d'appui aux territoire et une conférence à mi-parcours du plan en début 2015.

 

 

 

 

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logo-CESE-europeLors de sa session plénière de janvier, le Comité économique ezt social européen (Cese) a adopté un avis sur le syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) qui reconnaît les traumatismes subis par les personnes en Europe qui estiment en être affectés.

 

L’avis, qui a été adopté par 136 voix pour, 110 voix contre et 19 abstentions, demande que les personnes touchées soient traitées et soutenues avec compréhension et de manière appropriée. Si l’avis du CESE affirme que l’exposition aux radiofréquences n’a pas de lien causal avec les symptômes de l'hypersensibilité électromagnétique, il demande avec insistance le maintien du principe de précaution par la voie de la réglementation et de la consultation, d’autant plus que des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour recueillir des informations probantes concernant les incidences potentielles sur la santé d’une exposition de longue durée.

 

L'avis du Cese sur l'hypersensibilité électromagnétique relève également que d’importants travaux complémentaires de recherche sont en cours afin de comprendre le problème et ses causes. Il note également que le comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (CSRSEN) de la Commission européenne a procédé à une analyse approfondie de cette question et met en ce moment la dernière main à son nouvel avis sur la question, lequel s’appuie sur une large consultation publique.

 

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Sylvie-PinelSylvia Pinel, ministre du logement et de l’aménagement du territoire, a détaillé début février un plan triennal destiné à améliorer l’hébergement des plus défavorisés, notamment par la réduction dy recours aux nuitées hôtelières estimées à 40 000 chaque soir en 2014.

D’ici 2017, 13 000 places en dispositifs alternatifs devraient être créées, 9 000 places en intermédiation locative, 1 500 places en logement adapté (pensions de familles ou maisons-relais) et 2 500 places d’hébergement dans des centres dédiés aux familles ou dans des logements sociaux vacants.

Des hébergements alternatifs seront proposés aux 6 000 demandeurs d’asile et l’accompagnement social des personnes actuellement hébergées à l’hôtel sera renforcé. Le parc de logements très sociaux sera développé et le parc privé à des fins sociales sera davantage mobilisé.

 

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logo-snsLa loi de santé, enregistrée sous le numéro 2302 sera finalement débattue au Parlement à partir d'avril 2015. 

 

Le projet de loi propose (I) de renforcer la prévention et la promotion de la santé, (II) de faciliter au quotidien le parcours de santé des Français, (III) d’innover pour garantir la pérennité du système de santé et (IV) de renforcer l’efficacité des politiques publiques et la démocratie sanitaire. Enfin, il introduit plusieurs mesures de simplification (V).

 

L'éude d'mpact de la loi a été publiée et le chemin parlementaire commence dès février.

La Délégation aux outre-mer  et la Délégtion aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes examineront le texte de loi et les documents associés. Les ministres de la santé, des outre-mers et le directeur général de l'ARS ïle-de-France figurent parmi les premières personnalités auditionnées.

 

 

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Lire l'étude d'impact

IVGLe 16 janvier 2015, Marisol Touraine et Pascal Boistard ont dévoilé le plan national d'action pour améliorer l'accès à l'IVG.

 

Trois axes organisent ce plan :

- mieux informer les femmes sur leurs droits ; 

- simplifier et améliorer le parcours des femmes qui souhaitent avorter ; 

- garantir une offre diversifiée sur l’ensemble du territoire. 

 

Huit actions phares et cinq mesures complémentaires viendront le mettre en œuvre au cours de l'année 2015.

 

Mieux informer

 

Ce premier axe consiste à créer un numéro national d’appel, anonyme, non surtaxé et ouvert tous les jours, disponible à partir de septembre 2015. Il offrira de l'information, une orientation, un conseil et un accompagnement dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive (sexualité, contraception, IVG). Il s’appuiera sur une mise en réseau des plateformes régionales existantes et l’expertise du Mouvement français du Planning familial.

L'ouverture du numéro d'appel sera portée par une campagne nationale developpée par le ministère et l'Inpes. Un portail web dédié à la sexualité, la contraception et l'IVG sera ouvert.

 

 

Simplifier et améliorer le parcours

 

Le forfait de prise en charge de l’IVG en ville et celui de l’IVG en établissement de santé seront harmonisés. Des actes demandés aux femmes, actuellement non pris en charge à 100% par la sécurité sociale, seront désormais intégralement remboursés. Il sera mis en oeuvre à l'automne 2015.

 

Sur la base d’un diagnostic régional, les réseaux de santé en périnatalité élaboreront une procédure pour la prise en charge des IVG entre 10 et 12 semaines de grossesse. Un cahier des charges national sera publié à l'été 2015.

 

Un guide sur l'IVG lédicamenteuse et l'élaboration de bonnes pratiques professionnelles complètent cet axe.

 

 

Garantir une offre diversifiée

 

Chaque agence régionale de santé (ARS) formalisera un plan régional pour l’accès à l’avortement à partir d'orientations nationales diffusées avant l'été 2015.

Les médecins exerçant en centres de santé pourront réaliser des IVG instrumentales dans les conditions techniques et de sécurité nécessaires, qui seront définies par la Haute Autorité de santé (HAS). Les conditions de durée minimale du service hebdomadaire des praticiens contractuels réalisant des IVG seront assouplies. L’exigence d’un service minimum de quatre demi-journées sera supprimée.

Une commission sur les données et la connaissance de l’IVG sera mise en place. Elle réunira les principaux producteurs de données, les professionnels de terrain et les associations spécialisées. Elle sera pilotée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et réunie deux à trois fois par an.

Le projet de loi relatif à la santé permet aux sages-femmes de réaliser des IVG médicamenteuses. Afin de rendre plus performant et efficient le suivi de l’activité IVG et évaluer le présent programme d’action, le recueil PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information) sera amélioré et les enquêtes ad hoc seront renouvelées.

 

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Cette publication co-produite par l’Insee Picardie et le conseil général de l’Oise permet de caractériser le profil démographique, économique et social de chacun des cinq territoires d’intervention du conseil général de l’Oise : au nord, Beauvais-Oise-picarde, Creil-Clermont, Noyon-Compiègne, et au sud, Valois-Halatte et Bray-Vexins-Sablons-Thelle (cf. carte). De ce point de vue, ces territoires présentent des catactéristiques que leur sont propres. Ainsi, l’attraction francilienne est nettement perceptible dans les territoires de Valois-Halatte et Bray-Vexin-Sablons-Thelle, zones résidentielles, alors qu’elle est plutôt inexistante dans celui de Creil-Clermont. Les auteurs de l’étude mettent en avant une explication liée à l’ancienneté de l’urbanisation et de l’industrialisation de ce territoire.

 

Le nord et le sud de l’Oise se distinguent par l’ampleur des migrations résidentielles. Le sud se caractérise par une réelle explosion migratoire avec 18 % des habitants résidant depuis moins de cinq ans. L’emploi a évolué de façon positive dans trois territoires, moins soutenu à Bray-Vexin-Dablons-Thelle et nul à Clermont-Creil.

Les auteurs de l’étude constatent que les territoires du Beauvaisis et surtout au sud-ouest ceux de Bray-Vexin-Sablons-Thelle souffrent d’un déficit d’équipements et de temps d’accès à l’offre de soins. La faiblesse de l’offre de médecine de ville se marque dans tous les territoires du département.

 

Dans leur ensemble, les revenus et indicateurs sociaux sont plus favorables dans les deux territoires du sud du département, et moins dans ceux du nord, Noyon-Compiègne étant dans la moyenne.

 

 

 

tabacL'Inpes a mis en ligne le chapitre sur la tabagisme en France, issu du Baromètre santé 2010. Il explore la consommatyion de tabac depuis 2000 ainsi que les représentations liées au produit et avance des explications sur les évolutions de la consommation dans différentes sous-populations (hommes, femmes, jeunes, précaires, etc.).

Le Baromètre  montre une hausse du tabagime entr 2005 et 2010, alors qu'il était en baisse depuis plus de vingt ans. La proportion de fumeurs quotidiens passe ainsi de 27,0 % à 29,1 %, tendance qui se confirme notamment chez les femmes âgées de 45 à 65 ans, et qui s'accompagne d'un recul des craintes exprimées à l'égard des maladies liées au tabac (26,8 % en 2010 contre 29,3 % en 2005). 

 

L'enquête révèle cependant une baisse du nombre moyen de cigarettes fumées par jour. Les auteurs mettent cela en relation avec la diminution de la consommation des gros fumeurs, probablement liée à l'interdiction de fumer dans les lieux publics, et en particulier sur le lieu de travail. La forte baisse du tabagisme chez les jeunes (15-19 ans), observée depuis la fin des années quatre-vingt-dix, s'interrompt en 2010, avec un écart entre filles (20,7 %) et garçons (26,5 %) pour l'usage quotidien. L'initiation au tabagisme semble cependant de plus en plus tardive : 16,4 ans sur la période 2005-2010, contre 16 ans en 2000-2005 et 15,6 ans en 1995-2000. Cette évolution pourrait être attribuée à l'interdiction de vente de tabac aux moins de 16 ans en 2004, puis à l'ensemble des mineurs depuis 2009, ainsi qu'aux hausses de prix successives depuis 2007. 

 

En 2010, 40 % des sondés déclarent ainsi ne jamais fumer chez eux et les fumeurs ne sont plus que 26,9 % à penser que « Fumer permet d'être plus à l'aise dans un groupe », contre 36,6 % en 2005. Le tabagisme apparaît associé à un niveau socioéconomique moins élevé en termes de diplôme, de revenu, de profession ou de situation professionnelle, en particulier pour la situation de chômage.  Si l'envie d'arrêter de fumer semble relativement homogène, les ouvriers, les moins diplômés, les personnes disposant de faibles revenus et les chômeurs affichent moins de réussite en matière de sevrage. Ces publics constituent de ce fait des cibles prioritaires des actions de prévention et d'éducation à la santé. 

 

Enfin, 37,4 % des personnes qui souhaitent arrêter de fumer envisagent de se faire aider par un médecin. Sachant qu'un conseil délivré par un généraliste ou un professionnel de santé lors d'une consultation de routine augmente de façon significative les chances d'arrêter de fumer pour une durée d'au moins six mois, le rôle du praticien dans la prise en charge du sevrage tabagique devrait être renforcé. L'enquête Baromètre santé Inpes 2010 a été menée du 22 octobre 2009 au 3 juillet 2010, auprès de 27 653 personnes interrogées sur plus de vingt-cinq thématiques.

 

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logo onu sidaL'Onu estime que la lutte contre le sida porte ses fruits. En effet, les dernières estimations du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida) révèlent que le monde continue à se rapprocher de l’objectif de mettre un terme à l’épidémie de sida en éliminant la transmission du VIH et en évitant les décès liés au sida. À l’échelle mondiale, le nombre de nouvelles infections à VIH continue à diminuer avec 2,3 millions de nouvelles infections à VIH en 2012. Il s’agit du chiffre annuel le plus faible jamais enregistré de nouvelles infections depuis la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix. Le nombre d’infections à VIH a diminué de plus de 50 % dans vingt-six pays entre 2001 et 2012 et entre 25 % et 49 % dans dix-sept autres pays. La diminution des nouvelles infections à VIH est plus forte chez les enfants. De 2001 à 2012, le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH a chuté de 52 %, de 550 000 en 2001 à 260 000 en 2012.

 

Le coût du traitement antirétroviral de première intention dans certains pays à revenu faible et intermédiaire a été réduit à 140 $ par personne et par an. Dans le milieu des années quatre-vingt-dix, le coût était d’environ 10 000 $ par personne et par an. 9,7 millions de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible et intermédiaire à la fin de 2012, dont 1,6 million de personnes supplémentaires a pu avoir accès au traitement pour la première fois.

 

En 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a modifié ses recommandations pourque le traitement soit instauré beaucoup plus tôt, voire immédiatement dans certains cas. Cela signifie que 28,6 millions de personnes étaient éligibles à un traitement en 2013.

 

Cependant, les lois visant des populations clés à haut risque de VIH restent fréquentes dans le monde entier. En 2012, 60 % des gouvernements nationaux ont déclaré l’existence de telles lois, réglementations ou politiques qui sont des obstacles aux services de prévention du VIH, de traitement et de soins de l’infection et d’accompagnement des patients de manière efficace dans les populations clés et les groupes vulnérables. Une étude a estimé que soixante-seize pays jugeaient actuellement comme un crime les relations entre personnes de même sexe, tandis que certaines juridictions autorisaient une condamnation à la peine de mort sous de telles lois. Quarante-et-un pays, territoires et régions imposent des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence sur leur sol en fonction du statut par rapport au VIH. Enfin, la stigmatisation et la discrimination endémiques, la violence à l’égard des femmes et des filles et des lois injustes continuent à freiner les actions visant à atteindre les cibles mondiales concernant le sida.

 

 logo compasLe Compas publie pour la seconde fois des données sur les taux de pauvreté des cent plus grandes communes de France pour l'année 2011. Les taux s’échelonnent de 7 à 45 % et montrent les écarts qui structurent la France des grandes villes. 

Les communes picardes sont dans le tiers des communes où le taux de pauvret est le plus élevé. Avec 29 %, Saint-Quentin occupe la dix-huitième place, ex-aequo avec Nîmes, Amiens la vingtième place (25 %), ex-aequo avec des villes comme Montpellier ou Lile, et Beuvais la trentième place (24 %), ex-aequo avec Strasbourg.

 

Les auteurs mettent en évidence plusieurs facteurs qui expliquent ces hauts niveaux de pauvreté. L’emploi - le taux de pauvreté est plus élevé là ou l’emploi manque le plus -, le type de peuplement des communes (implantation de populations immigrées démunies), l’histoire des politiques locales de logement social et l’évolution des prix de l’immobilier ou l’existence d’un parc privé accessible à des catégories défavorisées. 

Pour établir leur palmarès, les auteurs se sont appuyés sur les données des niveaux de vie après impôts et des prestations sociales, mais à partir d'estimations et non des montants effectivement perçus par les ménages. Le taux de pauvreté estimé à 60 % du revenu médian est le pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60 % du revenu médian national, pour lequel la moitié de la population dispose de ressources supérieures et l’autre inférieures, après impôts directs et prestations sociales. Le seuil de pauvreté est de 977 euros en 2011. 

 

Les estimations du Compas sont réalisées à partir des données fiscales communiquées par l’Insee pour toutes les communes, pour l’année 2011. Mais l’Insee ne fournit pas le niveau des prestations de façon aussi fine. Pour le déterminer, nous avons imputé aux revenus déclarés perçus localement l’équivalent des prestations reçues et des impôts payés au niveau national, en fonction des niveaux de vie. Il s’agit donc d’une approximation qui ne reflète pas les revenus réellement perçus par les ménages de chaque ville. Les prestations varient peu au niveau local. L’écart entre les niveaux de vie réels et nos données peut provenir essentiellement de la composition des ménages, différente selon les villes (plus ou moins de familles, de personnes seules, de jeunes ou de plus âgés, etc). 

 

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logo inpesL'Inpes diffuse trois nouvelles affiches présentant les repères du programme national nutrition-santé (PNNS) auprès des professionnels de santé, des institutions universitaires et sportives, des acteurs de l'aide alimentaire ou encore des structures dédiées au handicap et aux personnes âgées.

Ces  affiches ont été conçues dans un souci d'accessibilité de l'information aux personnes malvoyantes et aveugles, mais aussi pour celles qui, pour d'autres raisons, rencontrent des difficultés d'accès à l'information.

Les deux affiches destinées respectivement aux malvoyants et aux aveugles ont fait l'objet d'une mise en page spécifique avec, notamment, l'utilisation de gros caractères et la présentation des informations sous la forme de colonnes enrichies de visuels. Si leur contenu est identique, elles diffèrent cependant, puisque l'affiche pour les personnes aveugles, adaptée dans une version en braille et en relief, est destinée à être posée – et consultée – à plat, sur une table par exemple. Une conception d'ailleurs assez inédite dans le champ de la santé.


Parallèlement, l'affiche grand public a été mise à jour et simplifiée pour permettre une meilleure compréhension des informations par les publics en difficulté avec la lecture (sourds, migrants, etc.).

 

 

 

 

couv inca 3L'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) lance en collaboration avec l'Inpes la troisième étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA 3). Cette étude permettra d’actualiser les connaissances des habitudes nutritionnelles en France, indispensables à la définition des priorités de santé publique dans le domaine de la nutrition, ainsi qu’en matière de sécurité sanitaire des aliments.

Quatre cent soixante-douze communes participent à cette étude qui a débuté le 6 février 2014. Des courriers ont été adressés aux habitants, sélectionnés à partir du recensement Insee afin de refléter la diversité de l’ensemble de la population.

Quatre mille individus prendront part à cette étude scientifique de grande ampleur. Ils décriront leurs consommations alimentaires sur trois jours et répondront à des questions sur leurs habitudes de vie (activité physique, consommation de compléments alimentaires, préparation et conservation des aliments, etc.). 

Aujourd’hui, il est scientifiquement établi que l’alimentation et l’activité physique peuvent jouer un rôle dans l’augmentation ou la prévention d’un grand nombre de maladies comme les cancers, l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, etc. Afin de mieux prévenir ces maladies, il est indispensable de bien connaître l’état nutritionnel de la population vivant en France. C’est dans ce cadre que l’Anses lance sa troisième étude individuelle nationale des consommations alimentaires, INCA 3, qui se déroulera durant un an, sous l’égide des ministères en charge de l’alimentation et de la santé et, cette année, en collaboration avec l’Inpes(1) et en coordination avec le programme de biosurveillance (Esteban) de l’InVS(2).

logo abcd égalité

Le dispositif « ABCD de l’égalité » est mené conjointement par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Droits des femmes, en partenariat avec le CNDP. Il est déployé dans plus de 600 classes de dix académies volontaires : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Une généralisation est prévue en septembre 2014, après évaluation des premiers résultats. Son objectf est d’agir dès l’école primaire pour lutter contre la formation de ces inégalités dès le plus jeune âge, en agissant sur les représentations des élèves et les pratiques des acteurs de l’éducation. Il offre aux enseignants des outils et des ressources pour aider à la prise de conscience des préjugés, dans et hors la classe, et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes.

En effet, les inégalités de traitement, de réussite scolaire, d’orientation et de carrière professionnelle demeurent bien réelles entre filles et garçons. Les pratiques ordinaires dans la classe constituent des phénomènes souvent sexués, sans que les enseignants, l’ensemble des acteurs de l’éducation, les élèves et leurs familles en aient nécessairement conscience. Pour les élèves, interagir entre pairs, partager espaces et activités ; pour les enseignants, donner la parole, évaluer, sanctionner ou récompenser, orienter, obéit à des représentations le plus souvent implicites sur les compétences supposées des unes et des autres. Ces représentations, qui relèvent souvent de préjugés et stéréotypes profondément ancrés, peuvent être la source directe de discriminations.

 

Le dispositif expérimental « ABCD de l’égalité » se déclinera ainsi :

  • formation des formateurs et des formatrices : inspecteurs et inspectrices de l’Éducation nationale (IEN), conseillers et conseillères pédagogiques de circonscription (CPC) – session de formation académique (1 journée) pilotée par le chargé ou la chargée de mission académique « égalité filles-garçons » (septembre à Toussaint 2013) ;
  • sensibilisation des enseignants et des enseignantes du premier degré dans le cadre du plan de formation de proximité (1/2 journée) et accompagnement tout au long du déploiement selon des modalités définies au sein de chaque circonscription du premier degré(septembre à Toussaint 2013) ;
  • expérimentation et accompagnement des enseignants et des enseignantes dans les classes par les IEN/CPC (Toussaint 2013 à fin mars 2014) ;
  • évaluation du dispositif en vue de sa généralisation (avril à juin 2014).

 

L’éducation à l’égalité et au respect entre filles et garçons s’inscrit dans les objectifs du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Elle doit être mise en œuvre dans une approche transversale qui engage l’ensemble des matières enseignées et des activités vécues. Pour répondre aux interrogations des enseignants, un site internet de l’ABCD de l’égalité, conçu par le CNDP en lien avec le ministère de l’Éducation nationale (DGESCO) et le ministère du Droit des femmes (DGCS-SDFE), ainsi qu’une animation nationale sont prévus. Le site internet a une triple ambition :

  • valoriser et diffuser les références et les documents existants 
  • faciliter la production et le partage de nouvelles ressources pour les classes par les équipes pédagogiques et les élèves ;
  • encourager le travail collaboratif et renforcer les échanges autour des pratiques professionnelles en faveur de l’égalité filles-garçons. 

Accéder au site

plan gouvLe premier plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives a été adopté en février 2013 lors d’un  comité interministériel présidé par le Premier ministre en présence de l’ensemble des ministres concernés. Le changement d’intitulé de ce plan, qui prend la suite des plans gouvernementaux de lutte contre la drogue et la toxicomanie, traduit la volonté du gouvernement d’élargir la politique à l’ensemble des conduites addictives. Élaboré sur le modèle du plan de l’Union Européenne en la matière, ce plan stratégique sera décliné en deux plans d’actions successifs, programmés sur une durée de deux ans chacun.
 
Le plan 2013-2017 repose sur trois grandes priorités :

Fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation : en progressant dans la compréhension des conduites addictives ; en soutenant la recherche sur les nouveaux traitements médicamenteux et les stratégiesthérapeutiques innovantes ainsi que les recherches en sciences sociales ; en faisant de la recherche un outil d’aide à la décision.

Prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux : en empêchant, retardant et limitant les consommations des jeunes ; en améliorant le soin et l’accompagnement des femmes usagères de drogue ; en rapprochant les dispositifs des populations les plus éloignées (que ce soit pour des raisons géographiques ou sociales) ; par la prévention des addictions dans le monde du travail.

Renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publiques au niveau national et international  en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psychoactives : en favorisant l’acceptabilité sociale des usagers et des dispositifs de soins et de réduction des risques notamment par les actions de médiation sociale ; en améliorant l’articulation entre les champs judiciaire et  sanitaire ; en luttant contre le trafic au niveau local et international ; en prenant en compte les phénomènes émergents en matière de trafic.

 

Le plan d'actions 2013-2015 s'élève à 58 843 000 euros

Le Centre de recherche de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM), a rendu public le programme de recherche Arteria visant la recherche de traitements novateurs dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, première cause mondiale de décès. Ce programme unique en son genre devrait apporter des bénéfices jugés considérables aux patients à moyen et à long terme en venant transformer les pratiques médicales de traitement des maladies cardiovasculaires tout en se traduisant par des économies majeures pour le système de santé.

Arteria permettra, entre autres, d’offrir une médecine de plus en plus personnalisée, de mieux soigner et de mieux médicamenter les patients et ainsi de sauver des vies. Ce projet est rendu possible grâce à un montage financier de 49,2 M$, dont 18,2 M$ proviennent du gouvernement du Québec et 31 M$ d’investissements privés liés au secteur biopharmaceutique. Il devrair entraîner la création de 150 nouveaux emplois directs et hautement qualifiés.

Les partenaires d'Arteria sont Valeant Canada, Pharmascience inc., Thrasos Therapeutics inc., Pfizer Canada inc., Spartan Bioscience inc. et la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal. 

 

Arteria-montreal

 

logo-snsDans son rapport sur la représentation des usagers en établissement de santé, placé sous l'égide la stratégie nationale de santé, remis à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Claire Compagnon préconise qu'une nouvelle ère de la démocratie sanitaire s’écrive pour renforcer les droits individuels et collectifs des usagers du système de santé. 

 

Sa réflexion s’inscrit dans le prolongement des travaux d’Edouard Couty sur le pacte de confiance pour l’hôpital, qui recommande notamment d'accroître la place des usagers dans la gouvernance des établissements de santé. Dans son rapport, Claire Compagnon dresse le bilan de la représentation des usagers depuis la loi du 4 mars 2002 et formule neuf propositions pour l’améliorer qui placent les enjeux de la représentation des usagers dans une vision plus large de la démocratie sanitaire en soulignant la nécessité d’une authentique co-construction des politiques de santé, associant les usagers. 

 

La première recommandation vise le principe général de concertation obligatoire avec les usagers dans les établissements de  santé et médico-sociaux mais à terme dans l’ensemble des instances en charge de l’élaboration des politiques de santé.

Les deuxième, troisième et quatrième recommandations impliquent que le principe de concertation doit s’exprimer par une place plus importante conférée aux usagers dans les lieux de décision (recommandation n° 2), par un renforcement de la CRUQPC, dorénavant commission des usagers des usagers (recommandation 3) et enfin par le développement de collaboration entre les usagers, que ce soit les patients, leur proches ou les bénévoles associatifs, au plus près des personnes malades (recommandation n° 4).

La sixième recommandation précise que cette concertation obligatoire doit également s’appliquer à tous les niveaux du système : au niveau du territoire, notamment dans la perspective attendue de développement de conseil locaux de santé (Recommandation n° 5), au niveau national, notamment au sein des agences sanitaires (recommandation n° 7). Cette concertation ne pourra réellement se déployer que si le système est en capacité de penser la participation des plus vulnérables (recommandation n° 8) Enfin et c’est probablement le sujet le plus controversé des résultats de cette mission et le plus délicat pour les pouvoirs publics : il y a un pré-requis à toutes ces recommandations, qui concerne les moyens juridiques, techniques et financiers qui seront donnés à la représentation des usagers, ce qui induit de penser à la fois un statut des représentants des usagers (Recommandation n° 9.1) et le soutien à la création d’un Mouvement des usagers et associations en santé (Recommandation n° 9).

 

 

Marisol Touraine annoncera en avril prochain, lors de la présentation de la synthèse des débats régionaux dans le cadre de la stratégie nationale de santé, les recommandations qu’elle souhaite retenir pour incarner un an II de la démocratie sanitaire.

 

 

Les recommandations

 

Recommandation 1 : Mettre en place un mécanisme de concertation obligatoire au coeur des décisions en santé

 

Recommanation 2 : Positionner les représentants des usagers dans les lieux de décisions

 

Recommandation 3 : Mettre en oeuvre une commission des usagers au sein des établissements de santé à la hauteur des enjeux de qualité, de sécurité des soins et de respect des droits

 

Recommandation 4 :  Favoriser le travail en commun entre usagers et soignants au plus près du malade


Recommandation 5 : Développer une politique de formation et de recherche en faveur de la participation des usagers à destination des professionnels et des représentants des usagers

 

 

 

Recommandation 6 : Inscrire la représentation des usagers au niveau d'un territoire et garantir l'effectivité de leurs droits

 

Recommandation 7 : Permettre aux plus vulnérables de s’impliquer dans les mécanismes de participation au système de santé et garantir ainsi l’effectivité de leurs droits

 

Recommandation 8 : Démocratie participative et dialogue avec les acteurs de la société civile : se doter des outils d'une citoyenneté active

 

Recommandation 9  :  Donner les moyens de la participation aux usagers et aux citoyens

 

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Lire aussi

 

 

 

L'expérimentation conduite de 2008 à 2011 par les huit unités transversales de nutrition clinique (UTNC) a démontré que la mobilisation des professionnels autour d'un objectif d'amélioration de la politique nutritionnelle en établissement de santé permettait la mise en place de bonnes pratiques autour du dépistage et de la prise en charge des troubles nutritionnels et, en particulier, la dénutrition. Afin de reconnaître le travail des équipes et de pérenniser leur action, la DGOS leur a confié la responsabilité de produire une synthèse à l'usage de tous établissements de santé qui souhaitent renforcer leur politique nutritionnelle ou organiser une activité transversale de nutrition clinique, qu'elle s'appuie ou non sur une structure de type UTNC. Ce bilan, en dix points pédagogiques décrivant les missions, les indicateurs, les moyens à mettre en œuvre et les pratiques à promouvoir, permet de clore l'action 21.2 « Evaluation de l'impact des UNTC » du programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015.

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Vingt-sept pays, l'OMS, la FAO et l'organisation mondiale de la santé animale (OIE) viennent de lancer une  initiative qui vise à prévenir et freiner les éclosions de maladies infectieuses dangereuses, et les empêcher de se propager à travers le monde.

De nombreux pays ne disposent pas en effet des infrastructures nécessaires pour repérer rapidement une nouvelle infection et l'empêcher de se propager, a expliqué une responsable américaine, d'où l'importance de ce nouveau programme. Moins de 20 % des pays du monde seraient prêts à répondre adéquatement à une éclosion.

Les maladies infectieuses se font de plus en plus inquiétantes. Au cours de la dernière année, une nouvelle souche de la grippe aviaire qui semble pouvoir infecter facilement les humains est apparue en Chine, un nouveau virus respiratoire a fait surface au Moyen-Orient et des maladies déjà connues se sont propagées à de nouvelles régions.

Les nouvelles infections n'ont qu'à prendre l'avion pour traverser la planète, a prévenu le docteur Tom Frieden, qui dirige les Centres de prévention et de contrôle de la maladie des États-Unis.

Au cours des cinq prochaines années, les membres de cette initiative collaboreront pour améliorer la surveillance locale, développer des tests pour identifier différents pathogènes et aider à la création et au renforcement des mécanismes nécessaires pour déclarer et réagir aux urgences de santé publique.

Les membres de l'initiative sont l'Allemagne, Argentine, l'Australie, le Canada, le Chili, la Chine, les États-Unis, l'Éthiopie, la Finlande, la France, la Géorgie, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Kazakhstan, le Mexique, les Pays-Bas, la Norvège, la Corée du Sud, la Russie, l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Ouganda, le Royaume-Uni et le Viet Nam.

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"Santé en Europe, faisons-la de manière juste" est le titre d'une conférence organisée la Commission européenne le 18 mars prochain. Elle abordera les questions de justice et dé'quité en santé en Europe, pour améliorer l'accès à la santé et combattre la discrimination.

La Conférence vise à :

- mettre en évidence le courant de la justice en santé, de l'accès à la santé et de la discrimination en santé en Europe ;

- échanger des informations sur des politiques et bonnes pratiques en justice pour améliorer l'équité en santé et combattre la discrimination ;

- proposer des conclusions sur des principes de base communs et des valeurs sur l'équité en santé et combattre la discrimination.

 

Les conclusions de la conférence seront regroupées dans un document qui mettra en évidence les principes communs et les valeurs pour développer l'équité et combattre la discrimination en santé. Ce sera une contribution clé pour définir les approches futures pour plus équité en santé en Europe

 

La conférence rassemblera les représentants d'États membres, des organisations non gouvernementales et d'autres parties prenantes pertinentes, des groupes professionnels, des universitaires et des institutions de l'Union européenne.

Le 23 janvier s'est tenue à Bruxelles la conférence finale sur les inégalités de santé placée dans le care de EquityAction. Invité à présenter son rapport paru en décembre 2013, Sir Michael Marmot a rappelé que les inégalités de santé tuaient à grande échelle et que l'impact de la récession économique est d'encore augmenter ce risque. La Conférence a estimé qu'il fallait développer les évaluations d'impact sur la santé (EIS) et les audits d'équité en santé et qu'il fallait soutenir les initiatives régionales dans le domaine. La partage des bonnes pratiques est aussi un moyen de combattre les inégalités de santé.

 

Equity Action a travaillé pour renforcer l'efficacité dans l'élaboration des politiques et des actions stratégiques afin de réduire des inégalités de santé dans les États membres, aux niveaux régionaux comme au niveau de l'Union européenne.

Le travail a conclu sur :

- le développement de l'expertise de l'évaluation d'impact de santé (EIS) et de l'audit d'équité de santé ;

- l'amélioration de l'impact des fonds structurels sur les inégalités de santé ;

- le renforcement de stratégies régionales sur les inégalités de santé ;

- l'élargissement des données probantes sur des problèmes-clés comme la dettes et l'insécurité financière ;

- le partage des bonnes pratiques sur l'engagement des parties prenantes pour aborder conjointement les inégalités de santé.

 

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Inégalités de santé dans l'Union

La treizième édition du Croisement d'information régionalisées vient de paraître. Il décline les indicateurs de santé et déterminants sociaux au niveau des établissements public de coopération intercommunale (EPCI). Il se découpe en huit thématique et cette version est enrichie de nouveaux indicateurs comme ceux ayant trait au logement : date construction des résidences principales, répartition des ménages en fonction des pladonds de revenus d'accès au logement social. Le taux d'activité des 15-64 ans et le taux d'emplois précaires des 25-34 ont été ajoutés au chapitre sur l'emploi. De même, l'indicateur de la part des ménages allocataires à 100 % de revenus sociaux affine la connaissance des populations en fragilité financière. Enfin, les taux standardisés des nouvelles admission en ALD ont été calculés pour l'ensemble de la population, pour les moins de 65ans, et pour les deux principaux groupes d'ALD que sont les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

 

Population

Au 1er  janvier 2010, la Picardie compte 1 914 844 habitants. Cet accroissement depuis le dernier recensement de 1999, ainsi que la

densité de population, restent néanmoins inférieurs au niveau national. La population augmente essentiellement dans le nord de l’Oise et l'ouest de la Somme, autour d’Abbeville, alors que le nord de l’Aisne, l’est de la Somme et certains EPCI comprenant des grandes villes ont tendance à se dépeupler. Au niveau des structures socioprofessionnelles, c’est dans l’Oise et à Amiens et ses alentours que se situent les plus fortes proportions de professions intermédiaires et de cadres et professions intellectuelles supérieures. En revanche, le nord se distingue par une forte proportion d’ouvriers (à l’exception de l'Amiénois), supérieure à la moyenne nationale, et c’est à Laon et ses alentours que les employés sont les plus représentés. Les jeunes pas ou peu diplômés se retrouvent en majorité dans le nord de l’Aisne et l’est de la Somme, et ceux diplômés d'un Bac +2 ou plus dans le sud de l'Oise et dans la périphérie amiénoise.

 

Logement

La Picardie comprend une part de résidences principales construites avant 1949 supérieure à celle du niveau national ; elles sont situées majoritairement dans le nord de l’Aisne. Inversement, l’Oise comprend la plus grande proportion de résidences bâties après 1975, ce qui donne une part supérieure à celle de la France hexagonale. La part de logements sans confort, en diminution depuis 1999, reste supérieure au niveau national, les plus fortes proportions de logement sans douche ni baignoire se situant dans le nord de l’Aisne, l’est et l’ouest de la Somme. Les logements sociaux sont avant tout situés dans les grandes villes picardes et l’Oise, les logements sociaux individuels étant surreprésentés dans le Marquenterre, le Vimeu et le Ponthieu. Les grandes agglomérations concentrent également les taux de bénéficiaires d’allocations logements les plus élevés mais la répartition géographique des bénéficiaires est différente selon le type d’aide au logement. Le taux d’allocataires de l’ALF est supérieur au niveau national et plus important dans l’Aisne alors que le taux d’allocataires de l’ALS est inférieur au niveau national et plus élevé dans la Somme, et notamment sur Amiens, ville estudiantine. Les taux d’allocataires de l’APL les plus élevés sont également enregistrés dans les grandes agglomérations. 

 

Emploi

L’Oise compte les plus forts taux d’activité des 15-64 ans, alors que les taux samarien et axonais sont plus faibles, en deçà de la valeur nationale. Le Santerre, le Marquenterre et la Thiérache qui affichent des taux d’activité faibles sont aussi ceux où les taux d’emploi précaire y sont les plus élevés. C’est le secteur privé qui emploie le plus d’actifs, notamment dans le sud de l’Oise, près de l’Île-de-France. L’emploi agricole est davantage représenté dans l’Aisne. Les employeurs agricoles se concentrent dans l’ouest de la Somme et le sud de l’Aisne. Les agents de maîtrise, ingénieurs et cadres sont plus nombreux parmi les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) de catégorie A dans l’Oise, ce groupe socioprofessionnel y étant fortement représenté. Les revenus les plus élevés et les parts de foyers non imposables les plus faibles sont relevés également dans ce département, notamment en bordure de l’Île-de- France. à l’inverse, la Thiérache présente les revenus les plus faibles et des taux de DEFM particulièrement élevés, pour les femmes et les moins de 25 ans.

 

Prestations sociales

Les taux d’allocataires d’une aide de la Caf ou de la MSA et de ceux dépendant entièrement de ces aides sont plus élevés dans les EPCI comprenant les principales agglomérations. En dehors des villes, c’est dans le nord de la région, surtout dans l’Aisne que l’on retrouve les taux les plus élevés, notamment celui des allocataires de l’AAH, de l’AEEH, du RSA activité et du RSA majoré. Parmi les allocataires de l’AAH, les plus jeunes (moins de 40 ans) sont dans le pourtour des grandes villes et c’est dans l’Oise que ceux vivant seuls sont les plus nombreux. L’Oise enregistre globalement les taux les plus faibles d'allocataires de prestations sociales et les taux les plus élevés sont situés le plus souvent au nord d'une ligne reliant Amiens à Laon.

 

Enfance et famille

En Picardie, les familles monoparentales se retrouvent essentiellement au sein des EPCI comprenant les grandes agglomérations. Ces EPCI concentrent également les plus fortes parts de familles allocataires avec un seul enfant. En revanche, les familles avec deux enfants sont plus nombreuses dans l’Oise et c’est dans l’Aisne que celles avec trois enfants ou plus sont davantage présentes. Les allocataires aux faibles ressources de la Caf et ceux percevant l’ASF sont concentrés dans les agglomérations, dans le nord de l’Aisne et le nord-est de la Somme, et ceux bénéficiant de la Paje sont plus nombreux dans l’Aisne, notamment dans l’EPCI comprenant Laon et les EPCI voisins. La fécondité des femmes mineures est maximale en Thiérache, dans le Laonnois et dans le Santerre. Les Picardes accouchant hors de leur région sont plus nombreuses aux frontières départementales. Les mères qui allaitent leur(s) enfants(s) à la naissance sont plus nombreuses dans le sud-ouest de l’Oise, autour d’Amiens et dans la pointe sud de l’Aisne, et c’est aussi dans l’Aisne qu’il y a le plus de naissances d’enfants à faible poids.

 

Personnes âgées

Dans la région, la part des 75 ans et plus est la plus faible dans l’Oise (bien que le taux d’accroissement de cette population y soit le plus élevé). De ce fait, le nombre de pensions de vieillesse versées à des personnes de 75 ans ou plus y est plus faible. Dans le sud de la région, et particulièrement dans l’Oise, se concentre la majeure partie des pensions aux montants les plus élevés. Concernant l’Apa à domicile, les taux dans l’Oise sont très infОrieurs И ceux de la Somme et de l’Aisne alors que les bénéficiaires d’un Plan d’action personnalisé (PAP) se retrouvent de façon plus homogène entre les trois départements.

 

Autour des soins

En Picardie, les consommants de soins sont très concentrés dans une zone contiguë allant de l’est de la Somme au nord de l’Oise et disséminés dans des EPCI de l'ouest de la Somme. Hormis la CC Pays des Trois Rivières, les bénéficiaires de la CMU (de base ou complémentaire) sont concentrés surtout dans les grandes agglomérations. Le nord de l’Aisne et la Somme présentent un niveau supérieur de dépenses en termes de consultations et visites de médecins généralistes. C’est aussi dans le Nord qu’on dénombre le plus d’auxiliaires médicaux et d’infirmiers libéraux. Les dépenses liées au transport sont quant à elles plus fortes dans les zones les plus excentrées, notamment en Thiérache, sur la côte Picarde, dans le Vimeu et dans le Santerre. Les dépenses en consultations de spécialistes et en actes dentaires sont les plus élevées sur une diagonale allant de Senlis au Saint-Quentinois étendue au Laonnois pour les actes dentaires. Concernant le dépistage organisé du cancer du sein, c’est dans une diagonale allant d’Amiens au sud de l’Aisne que la participation est la plus forte, mais le dépistage individuel modifie un peu la cartographie, notamment dans la partie sud de l'Oise. Pour le cancer colorectal, c’est dans l’Aisne, notamment au sud, que le taux de participation au dépistage organisé est le plus fort.

 

Autour de la santé

Le taux de mortalité générale en Picardie est plus élevé qu’en France hexagonale, et, dans la région, plus important dans l’Aisne ; quant aux taux de bénéficiaires d’ALD, les plus élevés sont enregistrés dans l’Oise. Chez les moins de 65 ans, la surmortalité est plus élevée dans le nord de l’Aisne, l’est de la Somme et certaines grandes agglomérations (Creil, Abbeville, Saint-Quentin). L’est de la Somme présente également les plus forts taux standardisés de mortalité par cancers, zone qui déborde sur les EPCI axonais situés à la frontière du département samarien, les bénéficiaires d’une ALD pour cette pathologie étant concentrés dans l’Aisne et plus particulièrement autour de Saint-Quentin et Soissons. La mortalité par pathologies cardiovasculaires est quant à elle maximale dans le nord de l’Aisne, mais les taux de bénéficiaires d’ALD à ce titre sont concentrés dans l’Oise (du nord-ouest à Creil). De façon plus générale, les cartographies qui ressortent des analyses de la mortalité ou des nouvelles admissions en ALD sont sensiblement différentes.

 

Téléchargez le Cir n°13

Plus de trois cents cinquante personnes présentes et mobilisées pour la promotion de la santé, c'était bien le moins qu'il fallait. C'est donc devant un amphithéâtre comble que le 4 février 2014 treize intervenants se sont succédé au cours de trois tables rondes animées par Laurent Chambaud, directeur de l'EHESP (Rennes). La lutte contre les inégalités de santé, le développement de la promotion de la santé et sur l'organisation des acteurs de la promotion de la santé dans les territoires furent les trois thèmes abordés et débattus dans l'après-midi. Dans sa synthèse finale, Linda Cambon en a retiré cinq enjeux majeurs : la clarification nécessaire du concept d'inégalités sociales de santé, les thématiques de l'enfance et de la précarité, le rôle et la place des politiques publiques, le croisement des données et la mise en œuvre de solutions innovantes, et enfin, une gouvernance et une animation nécessaire des territoires.

 

Dès son discours introductif, Christian Dubosq, directeur général de l’ARS, avait proposé trois enjeux en matière de prévention : reconsidérer les politiques publiques selon leurs impacts sur les inégalités sociales de santé, repérer les actions efficaces et coordonnées, mieux les promouvoir et mieux territorialiser les politiques et coordonner les acteurs.

Parmi les remarques et préconisations, on retiendra :

 

- le nécessaire décloisonnement des politiques publiques. Au-delà de leur coordination et du dialogue indispensable entre les acteurs, l’impact des politiques publiques sur la santé doit être systématiquement envisagé, par exemple au travers des études d’impact. Les contrats locaux de santé doivent être pleinement orientés en ce sens, comme en matière de lutte contre les inégalités sociales de santé ;

 

- l'action dès l'enfance. À de nombreuses reprises, les acteurs de la prévention présents ont rappelé que l’évolution des comportements en matière de santé se jouait principalement dans la petite enfance. Les efforts de décloisonnement doivent en particulier bénéficier à ce public ;

 

- qu'agir sur les comportements ne suffit pas. Il faut aussi agir dans la durée sur les déterminants de santé, sur les déterminants sociaux et l’environnement, pour casser la reproduction des inégalités sociales de santé ; que l’éducation pour la santé, à l’image de tous les métiers de la santé, a besoin d’intervenants experts. Reconnaitre, évaluer, encourager la professionnalisation des acteurs de terrain est un impératif ;

 

- que les acteurs de la prévention doivent penser et agir collectivement par le transfert des bonnes pratiques, des savoirs, la mutualisation des actions sur un même territoire ou vers un même objectif.

 

Enfin,Christian Dubosq a réaffirmé la volonté et la capacité de l’ARS à soutenir les projets qui iraient dans ce sens et dont l’efficacité est démontrée.

Au total, ce sont 700 picards - citoyens, professionnels de la santé, élus, partenaires sociaux - qui ont ainsi contribué à la stratégie nationale de santé. Avant le forum régional,cinq débats publics organisés à l’initiative de la CRSA, dans les territoires de santé, avaient porté sur l’accès aux soins de premier recours.

 

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Lire aussi

 

Stratégie nationale de santé

Stratégie nationale de santé : contribution des acteurs

Stratégie nationale de santé : débat en région

 

 

     

 

 

   

 

5 ateliers

 

- Formation initiale, continue (atelier 1) adaptation offre existante, territotilisation besoin de formation (atelier 4)

 

communiquer et partger sur les données existantes, cr"ation 'n observatoire ou loeu identifié

besoins de formation des salariés/employeurs. Construire parcours professionnels.Accompgnement de la perosnne accueilie : adapter offre de formation aux salariés.

Evolution vers des diplômes d'etat ou certifiaion. Modulaerité avec VAE, formation tout au long de la vie

Hépas : réctiviter à dpéter les module de fmratio en fonction du contexte.

Qualité d el'aiternnce sr les territoires et ise en réseau des centres de formation

Pluri complémentarité et tranversalité des titres.

Prise en charge d l'isager : management, pouvoir travailler sur les fcettes du management pour dévlopper les compétences des managers.

 

 

- Articulation formation professionnelle fotmation universitaie (LMD)

 

imaginer des correspondances de parcours sr la création de trajectoires possibls des personnes qui entrent en formation

ne pas arriver à des formations généralistes intervenant social non identifié). Maintien des idéntités professionnelles.

Eviter des doublons de formation (conniassances des métiers, préparation à certains métiers)

développer formation continue : création de formations, certifications, diplômes. Ex. sur queston de la parentalité.

co-diplomation n'équivaut pas à une formation unique.

 

- recherche et ouverture à l'international

 

multiples questios autour de ce ue serait l techerche dans hépas ? quelle organisation ? ett des leux de se qi se fiar à l'internationl.

Recherche : contenu =en sciences sociales, travail social = objet de recherche via les disciplines en sciences sociales/humaines. Commande de la recherche. Conseil scientifique à mettre en lien avec la gouvernance. Créatio d'un d"partment recherche ou recherche qui diffuse via la formation impliquant les étudiants, chercheurs, formateurs. Notion de formateurs chercheurs. Inclure les professionnels dans la recherche.

légitilité des savoirs entre savoirs académqiues et savoirs des praticiens de terrain : recherche appliquée, action, interventionnelle.

Recherche ensemble d'activités : lire travaux de recherche, s'interpelr autour travaux de recherche, construire des réseaux de chercheurs, écrire et publier.

maintenir état de tension entre terrain, université, hépas pour inventer nouvelles pratiques.

International : coût pour étudiant, langue. Hépas devrait s'engager dans la construction de réseaux avec centres de formation àbl'étrangr pour orgnaiser des parcours de formation.

 

 

- Partenariat, mutualisation

 

 2 éqôques ; présent, futur. Enjeux partenariat.

Faire état des lieux et ce que l'existant amène.

Fédérer 

Futur : quel nécessité d'aller vers le partenariat.

aller ver un formalidation, institutionnalisation des relations. Prennisr au delà des personnes.

Important de réfléchir : 

Développeement du territoire

 

 

- évalauton qualité des formations

démaeche qualité : âsse passe évaluatiointerne, externe, inspection,audit, contrôle

Référntkel évaluation interne : national ou réginoal, commu à chaque martenaire Hépas

Evaluation pédagogie ?

Validaiton des critères d'évaluation ? Etudiants, personnels doivent être associés à la démarche pour garantr la qualité des formations.

 

 

 

Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) montre que le fardeau du cancer se développe à un rythme alarmant. En 2012, 14 millions nouveaux cas de cancer ont été recensés dans le monde ; ce devrait être 22 millions dans les vingt prochaines années. Les cancers les plus fréquemment diagnostiqués sont ceux du poumon (1,8 million de décès), du sein (1,7 million) et du côlon-rectum (1,6 million). Les causes les plus fréquentes de décès sont les cancers du poumon (1,6 million), du foie (0,8 million) et de l'estomac (0,7 million). Pour l'OMS, les actions de promotion de la santé fonctionnent mais sont insuffisantes et doivent être appuyées par une législation adaptée. 

 

En raison de la croissance et du vieillissement des populations, les pays en développement sont affectés de manière disproportionnée par l'augmentation du nombre des cancers. Plus de 60 % du nombre total des cas de cancer dans le monde surviennent en Afrique, en Asie et en Amérique centrale et du Sud, et ces régions enregistrent environ 70 % des décès par cancer dans le monde, une situation aggravée par l'absence de détection précoce et d'accès aux traitements.

 

“Une législation adaptée peut encourager un comportement plus sain, et jouer son rôle dans la protection des personnes contre les dangers en milieu professionnel et les polluants environnementaux”, souligne le Dr Stewart. “Dans les pays à revenu faible et moyen, il est essentiel que les gouvernements s'engagent à appliquer des mesures réglementaires visant à protéger les populations et à mettre en oeuvre des plans de prévention du cancer”.

  

 

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couv plan cancerFrançois Hollande, a présenté lors de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février, les grandes lignes du nouveau Plan cancer, en présence notamment de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il a rappelé que la lutte contre le cancer était devenue, depuis une décennie, une politique partagée par tous, à travers deux Plans cancer.

 

L’ambition du Plan est de tout mettre en oeuvre pour accroître de façon significative les chances de guérison des personnes malades, en surmontant au mieux les inégalités sociales et territoriales.

Le plan cancer entend répondre entre autrres aux défis de la guérision, de la qualité de vie, de la prévention et de la recherche, la démocratie sanitaire... Son pilotage est assuré par un comité co-présidé par les ministres chargés de la recherche et de la santé.Il est coordonné par l'Institut national du cancer (INCa), et les ARS devront le décliner au niveau régional.

 

guérir plus de personnes malades

 

- favoriser des diagnostics plus précoces ;

- garantir la sécurité et la qualité des prises en charges ;

- accompagner au mieux les évolutions thérapeutiques et technologiques ;

- faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie ;

- accélérer l'émergence de l'innovation au bénéfice des patients.

 

 

préserver la continuité et la qualité de vie

 

- assurer des prises en charges globales et personnalisées ;

- réduire les risques de séquelles et de second cancer ;

- diminuer l'impact du cancer sur la vie personnelle.

 

 

investir dans la prévention et la recherche

 

- lancer le programme national de réduction du tabagisme ;

- donner à chacun les moyens de réduire son risque de cancer ;

- protéger les populations et les travailleurs fac au risque de cancer lié au travai ou à l'environnement ;

- se donner les moyens d'une recherche innovante.

 

 

optimiser le pilotage et les organisations de lutte contres les cancers

 

- faire vivre la démocratie sanitaire ;

- appuyer les politiques de lutte contre les cancers sur des données d'observation robustes et partagées

- optiliser les organisations pour une meilleure articulation et une plus grande efficience ;

- adapter les modes de financement aux défis de la cancérologie.

 

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logo snsTrois cents personnes présentes et mobilisées pour la promotion de la santé, c'était bien le moins  qu'il fallait. C'est donc devant un amphithéâtre combles que les treize intervenants se sont succédé au cours de trois tables rondes animées par Laurent Chambaud, directeur de l'EHESP (Rennes). La lutte contre les inégalités de santé, le développement de la promotion de la santé et sur l'organisation des acteurs de la promotion de la santé dans les territoires furent les trois thèmes abordés et débattus dans l'après-midi.

Dans sa synthèse finale, Linda Cambon en a retiré cinq enjeux majeurs : la clarification nécessaire du concept d'inégalités sociales de santé, les thématiques de l'enfance et de la précarité, le rôle et la place des politiques publiques, le croisement des données et la mise en œuvre de solutions innovantes, et enfin, une gouvernance et une animation nécessaire des territoires.

En amont du forum, une petite trentaine contributions écrites ont été rassemblées au sein d'un cahier d'acteurs. Elles émanent d'institutions, d'associations, d'établissements scolaires, de centres hospitaliers ou encore de mutuelles de la région et présentent leur intérêt et leur vison pour la pormotion de la santé et son développement dans la région.

 

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L'OR2S publie trois plaquettes sur les données de santé et du social, sous-titrées de la région aux territoires.

La Picardie affiche une surmortalité avec le niveau national, qui s'est creusée depuis quinze ans. De même, la Picardie présente l'un des pus haut taux national pour les admissions en affections de longue durée. Concernant les relations entre le sanitaire et le social, la Picardie présente l'une des situations socio-sanitaires les plus défavorables des régions de France, notamment dans l'Aisne. Du point de vue social, on enregistre une très forte disparité nord-est / sud-ouest, où le nord-est présente une situation sociale plutôt défavorisée.

Santé

Avec 16 700 décès survenus en moyenne annuelle sur la période 2005-2010, la Picardie se place au deuxième rang des plus fortes mortalités régionales, juste derrière le Nord - Pas-de-Calais. Situé au troisième rang quinze ans plus tôt, le différentiel au niveau du taux standardisé de mortalité générale s’est creusé avec le niveau national : +15 % contre +11 % en 1990-1995. Le découpage par territoire de santé souligne une surmortalité par rapport à la France pour chacun d’entre eux. L’approche par la morbidité constitue une autre dimension pour comprendre les enjeux en termes de politique de santé. Différentes sources de données permettent d’aborder la morbidité diagnostiquée : hospitalisations, bénéficiaires d’une exonération du ticket modérateur au titre d’une affection de longue durée (ALD)… Les pages centrales de ce document permettent de mettre en exergue deux enquêtes pérennes autour de deux axes forts régionaux : caractéristiques anthropométriques et conduites addictives. 

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Santé et social

Ce document vise à rendre compte des inégalités territoriales et sociales de santé qui existent en Picardie. Il s’appuie d’une part, sur deux enquêtes en population (Baromètre santé et Jesais) et, d’autre part, sur les données de mortalité permettant un croisement direct entre les données sanitaires et sociales. Cette plaquette présente par ailleurs les résultats pour deux croisements entre deux indicateurs synthétiques, l’un du domaine sanitaire et l’autre du domaine social. Le résultat permet de mettre en exergue les situations fortement contrastées qui existent entre régions et entre départements et, au sein de la Picardie, entre les pays et les EPCI.

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Social

Les programmes régionaux d’accès à la prévention et aux soins (Praps) ont comme principal enjeu de permettre la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Pour ce faire, une connaissance précise des caractéristiques sociales de la population de Picardie est nécessaire. C’est ce que propose ce document à un niveau territorial fin : l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) et, pour les huit principales communes, le quartier. Il met ainsi en exergue des situations fort contrastées au sein de la région.

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Réalisée à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida, cette plaquette réalisée par l’OR2S et le Corevih de Picardie synthétise l’évolution de l’épidémie dans la région. Selon les donnée de l’Institut de veille sanitaire (InVS), 320 personnes vivent avec le Sida dans la région. En 2012, le nombre de découvertes de séropositivité est estimé par l’InVS à 96.

En ce qui concerne le dépistage, l’activité n’a pas augmenté par rapport à 2011, à savoir 5,2 millions de sérologies réalisées dans le pays et 109 500 dans la région (111 800 en 2011).
De 2000 à 2010, 136 décès qui ont été dénombrés en Picardie ( 8 745 pour la France), dont 4 en 2010. À titre de comparaison, 32 054 décès ont été dénombrés entre 1990 et 2000 dont 432 dans la région.  La part de dépistage très précoce au stade de primo infection était à la hausse, estimé à 38 % des cas en Picardie (35 % en France).

 

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L'OR2S publie à l'occasion de la journée nationale de prévention du suicide du 5 février une plaquette sur la situation épidémiologique dans la région.

Avec 10 400 décès en moyenne annuelle, la France occupe le neuvième rang des États membres de l'Union européenne en ce  qui concerne le taux de suicide. La Picardie affiche 386 décès annuel en moyenne, ce qui la place au cinquième rang des régions françaises. Cela correspond à 2,3 % des décès des personnes domiciliées dans la région, pour 1,9 % en France. 77 % des décès concernent les hommes (74 % en France). Si la mortalité picarde était de même niveau que celle du niveau national, 75 suicides de Picards seraient évités. Cependant, par rapport aux début des années quatre-vingt-dix, on enregistre une baisse des suicides de 28 %, plus forte que celle de la France (24 %), mais la mortalité picarde par suicide sur le période 2006-2010 correspond à celle de la France du début des années quatre-vingt-dix.

 

Sur la période 2006-2010, on comptabilise 70 suicides de personnes de 15 à 34 ans, 162 pour les 35-54 ans, 93 pour les 55-74 ans et 73 de personnes âgée de 75 ans et plus. Un à deux suicides sont enregistrés chez les moins de 15 ans. Le taux de suicide augmente avec l'âge et il est de deux (moins ans) à quatre fois (25-29 ans) plus important chez les hommes que chez les femmes, et jusqu'à huit fois plus pour les plus de 85 ans. Chez les hommes comme chez les femmes, le taux de suicide des 15-34 ans est plus élevé en Picardie qu'en France, cette surmortalité est enregistrés quelque soit l'âge.

 

Tous les territoires de santé présentent une surmortlité par rapport à la France (30 %) sauf celui de l'Oise Est qui lui est comparable, à l'exception des jeunes âges et des hommes de 75 ans et plus. C'est dans les territoires de l'Aisne que la mortalité par suicide est la plus importante. Au niveau des pays, les pays du sud de la région sont en sous-mortalité (Sud de l'Oise) ou affichent un taux identique par rapport à la France (Compiégnois, Thelle Vexin-Sablons, Sud de l'Aisne).

 

Le taux de suicide diffère selon le statut matrimonial. Les plus faibles taux sont enregistrés pour les personnes mariées, hommes comme femmes. Les hommes veufs sont plus nombreux à se suicider, et de façon plus marquée en Picardie qu'en France, d'autant plus pour les veufs âgés de 75 ans et plus et, dans une moindre mesure, pour les hommes divorcés.

 

Enfin, le mode de suicide le plus utilisé est la pendaison (54,3 %) pour les hommes comme pour les femmes. Les armes à feu et l'ingestion d'une substance liquide ou solide sont les deux autres modes utilisés par les hommes, l'ingestion d'une substance liquide ou solide, la noyade ou le saut dans le vide pour les femmes.

 

Téléchargez la plaquette

couvPubliée le 27 janvier 2014, une étude menée par l’INSEE et l’ARS de Picardie confirme la Picardie comme ayant la plus faible densité de médecins généralistes en France. Deux chiffres montrent cependant que leur accès est sans problème : 99 % des picards résident à moins de 10 mn d’un de leurs cabinets ; deux picards sur trois ont un médecin généraliste dans leur commune. La Picardie est par ailleurs l’une des régions où l’on consulte le plus fréquemment son médecin généraliste : 4,3 fois en moyenne dans l’année, ce qui situe la région au 5e rang national.

 

L’étude montre aussi que pour conserver ce niveau d’accès aux soins, la région aura besoin de sept cents nouveaux médecins généralistes d’ici 2020, avec près d’un médecin généraliste sur deux à remplacer dans les sept ans à venir.

 
Enfin, cette étude met aussi en discussion la notion de "désert médical picard". La Picardie se situe en effet dans la moyenne nationale lorsque l’on rapporte la densité médicale à la structure par âge de la population. Ainsi, l'indicateur d' « accessibilité potentielle localisée* » est de 71 médecins généralités pour 100 000 habitants, légèrement supérieur à la moyenne nationale (70 p 100 000). 
 

L'ARS de Picardie a remis les prix aux lauréats du concours "Droits des usagers de la santé". Deux grands prix régionaux d’une valeur de 2 000 € chacun et les prix du jury d’une valeur de 1 500 € chacun, ont été attribués aux lauréats du concours "droits des saugers de la santé". Ces projets visent à promouvoir les droits individuels et collectifs des patients.

 

Sept   projets ont été retenus dans le cadre du concours «Droits des usagers de la santé» lancé en mai 2013.

 

Les deux grands prix régionaux 

 

- Association des paralysés de France (APF) : Conseil national des usagers : donnons la parole à tous les usagers

- Maison de santé pluriprofessionnelle "Les vignes de l'Abbaye" : Promotion de la santé et de la volonté des patients en fin de vie »

 

Les prix du jury

 

SPASSAD : Soins, Association OPHS pour son projet de contribution du droit des usagers à l'amélioration des services de soins à domicile en organisation à haute fiabilité. 

 

Centre social et culturel de Bohain pour son projet "Mobile information Prévention santé environnement, MIPSE (14 points). . 

 

Centre hospitalier de Laon pour son projet  "création d'un bulletin d'information à destination des usagers". 

 

Antenne régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie pour son projet "les soins à la maison : recommandations aux soignés et aux aidants ". 

 

 © ARS Picardie 2014

 

couv sidaRéalisée à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida, cette plaquette réalisée par l’OR2S et le Corevih de Picardie synthétise l’évolution de l’épidémie dans la région. Selon les donnée de l’Institut de veille sanitaire (InVS), 320 personnes vivent avec le Sida dans la région. En 2012, le nombre de découvertes de séropositivité est estimé par l’InVS à 96.

 

En ce qui concerne le dépistage, l’activité n’a pas augmenté par rapport à 2011, à savoir 5,2 millions de sérologies réalisées dans le pays et 109 500 dans la région (111 800 en 2011). Depuis les recommandations d’élargissement du dépistage fin 2010, le nombre de sérologies réalisées a augmenté faiblement, de 5 % entre 2010 et 2012 au niveau de l’Hexagone et de 1 % en Picardie.

De 2000 à 2010, 136 décès qui ont été dénombrés en Picardie ( 8 745 pour la France), dont 4 en 2010. À titre de comparaison, 32 054 décès ont été dénombrés entre 1990 et 2000 dont 432 dans la région. 

 

En Picardie, le diagnostic de séropositivité se fait en majorité à l’hôpital (67 %) même si le rôle des médecins de ville dans le dépistage est supérieur aux années précédentes (33 %), chiffre proche du pourcentage national (30 %). Toujours en 2011, ce sont 25 % des découvertes de séropositivité qui ont été diagnostiquées à un stade très tardif, c’est-à-dire au stade sida ou avec des CD42 inférieurs à 200 (30 % en France). La part de dépistage très précoce au stade de primo infection était à la hausse, estimé à 38 % des cas en Picardie (35 % en France). Les premières estimations régionales pour 2012 marquent cependant une augmentation des diagnostics très significatifs (37 %) et une diminution de la part des diagnostics précoces (28 %).

 

[Télécharger la publication]

 

Le comité de pilotage de la Plateforme sanitaire et sociale de Picardie s'est tenu le 6 février dernier dans les locaux de l'université de Picardie Jules Verne à Amiens en présence d'une quarantaine de participants.
En introduction, Alain Trugeon, directeur de l'OR2S, est revenu sur l'excellence du partenariat construit en Picardie autour de ce dispositif, qui fait figure d'exemple au niveau national comme l’a souligné le Secrétariat général des ministères sociaux venu rencontré les membres du Groupe projet. Dans son allocution d'ouverture, Christian Dubosq, directeur général de l'ARS a souligné l'importance de la Plateforme dans le dispositif de connaissance sanitaire et sociale. Il souhaite que le pôle de l'observation du médico-social puisse se développer pour qu'une information de qualité et des plus exhaustives possibles soit mise à disposition des décideurs. De son côté, François Coudon, secrétaire général pour les affaires régionales a mis en exergue l'excellente réputation de la Plateforme et la qualité de ses travaux.
L'activité 2012 a été passée en revue avec comme points forts mis en chantier en 2012, la constitution d'un nouveau groupe de travail portant sur le logement et piloté par la DRJSCS et la Dréal, la construction du site internet de la Plateforme (cf. supra) et la publication de la brochure Les indicateurs de cohésion sociale, document présentant la situation sociale de la région.

 

 

PF2S 6 2 13 Pre 

 


Suite à la refondation de la Charte de partenariat de la Plateforme en avril 2011, le Groupe projet s'est renforcé de plusieurs membres, notamment des collectivité locales et de l'Assurance maladie.
Trois numéros de la lettre d’information de la Plateforme sanitaire et sociale sont parus en 2012, servis à quelque 2 500 adresses mails. Le focus du dernier numéro de l'année 2012 portant sur le projet régional de santé, sa parution a été post-posée aux premières semaines de 2013.
 
Le comité de pilotage a décidé que les focus de la lettre d’information Plateforme sanitaire et sociale porteront en 2013, outre celui sur le Bien-vieillir décidé dès 2012, sur les thématiques du handicap, de l'alimentation, de la décentralisation, et éventuellement de la démographie des professionnels de santé. Le Groupe projet organisera la parution des focus selon la disponibilité des données.
 
La journée annuelle de la Plateforme portera quant à elle sur le vieillissement actif de la population. Elle aura lieu en novembre 2013.

La Banque mondiale a ouvert fin 2012 un site sur les données de santé, nutrition et démographie. HealthStats permet explorer, visualiser et télécharger des données sur ces questions. Le site couvre plus de 200 pays et propose quelque 250 indicateurs sur nombre de sujets : financement de la santé, VIH/sida, vaccination, paludisme, tuberculose, personnel soignant et utilisation des infrastructures médicales, santé génésique, estimations et projections de la population, causes de la mortalité, maladies non transmissibles, eau et assainissement, etc.

Parmi les fonctionnalités de ce nouveau site :

  • une visualisation interactive des données qui permet de dégager les tendances par décennie ;
  • de nouvelles bases de données sur les chiffres de la population (estimations historiques et projections) ;
  • des possibilités de partage sur les réseaux sociaux via Facebook, Twitter ou une messagerie électronique.

Les internautes peuvent interroger la base par pays, thème ou indicateur et visualiser les données sous forme de tableaux, graphiques ou cartes.

 

Pour accéder au site :  datatopics.worldbank.org/hnp

Données permet d'accéder aux bases de données de l'OR2S et de la Plateforme sanitaire et sociale de Picardie. Des calculs en ligne seront possibles avec l'édition de tableaux, graphiques et cartes.

L'accès est réservé aux membres de la Plateforme sanitaire et sociale.

Données ouvrira dans le courant du second semestre 2013.

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