François Hollande, a présenté lors de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février, les grandes lignes du nouveau Plan cancer, en présence notamment de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il a rappelé que la lutte contre le cancer était devenue, depuis une décennie, une politique partagée par tous, à travers deux Plans cancer.
L’ambition du Plan est de tout mettre en oeuvre pour accroître de façon significative les chances de guérison des personnes malades, en surmontant au mieux les inégalités sociales et territoriales.
Le plan cancer entend répondre entre autrres aux défis de la guérision, de la qualité de vie, de la prévention et de la recherche, la démocratie sanitaire... Son pilotage est assuré par un comité co-présidé par les ministres chargés de la recherche et de la santé.Il est coordonné par l'Institut national du cancer (INCa), et les ARS devront le décliner au niveau régional.
guérir plus de personnes malades
- favoriser des diagnostics plus précoces ;
- garantir la sécurité et la qualité des prises en charges ;
- accompagner au mieux les évolutions thérapeutiques et technologiques ;
- faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie ;
- accélérer l'émergence de l'innovation au bénéfice des patients.
préserver la continuité et la qualité de vie
- assurer des prises en charges globales et personnalisées ;
- réduire les risques de séquelles et de second cancer ;
- diminuer l'impact du cancer sur la vie personnelle.
investir dans la prévention et la recherche
- lancer le programme national de réduction du tabagisme ;
- donner à chacun les moyens de réduire son risque de cancer ;
- protéger les populations et les travailleurs fac au risque de cancer lié au travai ou à l'environnement ;
- se donner les moyens d'une recherche innovante.
optimiser le pilotage et les organisations de lutte contres les cancers
- faire vivre la démocratie sanitaire ;
- appuyer les politiques de lutte contre les cancers sur des données d'observation robustes et partagées
- optiliser les organisations pour une meilleure articulation et une plus grande efficience ;
- adapter les modes de financement aux défis de la cancérologie.