Le 1er avril 2021, l’ex-DIRECCTE et l’ex-DRCS se sont regroupées pour former la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) Hauts-de-France.
La réforme de l’organisation territoriale de l’État (OTE) a transformé les services en région des ministères chargés de l’économie, des finances, du travail, de l’emploi et des affaires sociales. La nouvelle direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) intègre dans son champ de compétences l’ensemble des missions exercées par l’ancienne direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) et de la cohésion sociale (DRCS ex-DRJSCS).
La DREETS couvre une large palette de missions : soutien à la compétitivité des entreprises, développement de l’activité et de l’emploi, concurrence, consommation, répression des fraudes, mais également insertion sociale et professionnelle, accompagnement des personnes en difficulté, hébergement d’urgence, insertion par l’activité économique, emploi, prévention, lutte contre les exclusions, protection des personnes vulnérables et intégration.
Elle met en œuvre et pilote la territorialisation du plan France Relance et de la stratégie de lutte contre la pauvreté et favorise, via la contractualisation, des engagements collectifs tels que les plans « France Num » ou « Territoires d’Industrie ».
Au niveau départemental, la DREETS pilote, anime et coordonne les politiques publiques qui lui sont confiées et qui sont mises en œuvre par les directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS), les directions départementales de la protection des populations (DDPP) et les directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités et de la protection des populations (DDETS-PP).
La DDETS-PP a des compétences supplémentaires en matière de consommation, de concurrence, de répression des fraudes, de métrologie, de sécurité alimentaire, d’environnement, de santé et de bien-être animal.
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Covid-19 et après...
Les webinaires
de la Plateforme sanitaire et sociale
Hauts-de-France
Le jeudi 24 juin de 10:00 Ã 12:00
En partenariat avec le Siilab (Dreets Hauts-de-France)
Et après... ?
Résumé du webinaire
Dans le dernier webinaire, Philippe Sabot (université de Lille) évoque la double perspective ouverte par la crise sanitaire avec le croisement du sain et du soin. Le sain est la référence du discours de la santé publique pour étendre ses recommandations à l’ensemble de la population, avec pour principe la bio-légitimité qui nous fait accorder une valeur absolue à la vie. Mais la crise a aussi ancré le bio-politique, qui recouvre un ensemble de pratiques de régulation de la population en s’appuyant sur des analyses statistiques sanitaires - nombres de décès, de contaminations, de vaccination. Pour lui, ces données constituent les indicateurs d’une bio-politique du sain. Trois positions sont alors possibles : accorder aux pouvoirs publics la légitimité de conduire et renforcer les contrôles pour sauver des vies ; déplorer l’emprise globale d’un pouvoir sanitaire portant atteinte aux libertés ; relever que, malgré les discours, toutes les vies ne s’équivalent pas, renvoyant à la question du tri des patients.
Le soin relève de la dimension relationnelle de la prise en charge des individus. Avec la crise, il apparaît comme l’émergence du partage de vulnérabilités entre les malades et des soignants qui souffrent de déficit de reconnaissance. La crise montre alors la nécessité de réajuster les deux dimensions du sain et du soin.
Sa deuxième réflexion porte sur la distanciation, mot clé de la gestion de la crise, qui s’est imposé comme un impératif sanitaire. Outil de la bio-politique du sain, elle va dans le sens d’une rupture des liens et interactions sociales. Le « distancialisme » était déjà à l’œuvre dans la société - services bancaires, commandes en ligne - mais la pandémie en a étendu le principe à toutes les sphères d’activité : télétravail, formations à distance... Mais pour Ph Sabot cela nous fait prendre aussi conscience des vertus du contact et la valeur de la proximité dans les interactions sociales.
Travaillant sur les questions d’éthique en Ehpad, Rozeen Le Berre (université catholique de Lille) mène une recherche sur Le deuil, rupture et continuité en temps de pandémie. Elle permet d’interroger la démarche d’accompagnement en Ehpad par une enquête de terrain qui analyse le ressenti et les pratiques autour du deuil des professionnels en Ehpad. L’objectif de cette recherche en cours est de co-construire un dispositif de formation et de soutien adapté aux besoins et aux ressources des Ehpad.
L'intégralité du webinaire
Philippe Sabot, université de Lille
Du distancialisme
Rozeen le Berre, université catholique de Lille
Éthique en Ehpad
Gwen Marqué, ARS Hauts-de-France
Conclusion
Animation
Philippe Lorenzo (OR2S)
Déjà passé (regarder les webinaires)
20 mai : Les données : accès aux présentations du webinaire
27 mai : L'impact sanitaire
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Le Comité de coordination de lutte contre la précarité alimentaire (Cocopula) a réuni mi-mars 2021 l’ensemble des acteurs de l’aide alimentaire : associations de solidarité, représentants des collectivités locales, le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) autour des acteurs de l’État. Le but de la rencontre était d’assurer une meilleure coordination des actions de lutte contre la précarité alimentaire et de construire des stratégies partagées.
La feuille de route ainsi tracée vise à aboutir avant l’été à un plan d’action national pour lutter contre la précarité alimentaire. Elle a pour objectifs de :
- permettre aux personnes de subvenir à leurs besoins, maintenir les mesures d’urgence ;
- prévenir les situations de précarité alimentaire et agir pour un impact sur le long terme ;
- activer les différents leviers : juridique, financier, partage de l’information ;
- assurer le pilotage interministériel de la politique de lutte contre la précarité alimentaire.
Le Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire a été installé le 8 septembre 2020 par Olivier Véran, Julien Denormandie et Emmanuelle Wargon pour structurer durablement la coordination des acteurs pour une aide alimentaire soucieuse de l’autonomie des personnes, de l’environnement et de la qualité de l’alimentation.
Le 4 décembre 2020, ce Cocolupa a réuni, sous la présidence de Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale, les associations de solidarité et de nombreux acteurs contribuant à la lutte contre la précarité alimentaire.
Il a notamment permis :
- d’échanger sur les évolutions structurelles vers d’autres formes d’accès à l’alimentation visant, au-delà de la distribution alimentaire classique, la prévention, l’inclusion et l’autonomie des personnes ;
- de présenter des exemples de dispositifs allant dans ce sens, notamment développés pendant la crise sanitaire, comme le projet alimentaire territorial de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Pays d’Arles qui mobilise de nombreux acteurs (associations, AMAP, agriculteurs...) pour distribuer aux personnes les plus précaires des milliers de paniers solidaires avec des produits de qualité, issus de circuits courts ;
- de nouveaux outils de coopération entre les acteurs, comme la plateforme « Solidarité Associations » de l’ANDES ou la plateforme collaborative mise en place à l’occasion de deux webinaires de la fondation Carasso en novembre dernier.
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En décembre 2018, le Nord était le premier département à s’engager auprès de l’État dans une stratégie de lutte contre la pauvreté.
Après deux années de mise en œuvre, les actions départementales déployées sur le territoire montrent leur efficacité. En cohérence avec le plan national, elles concernent les personnes les plus éloignées de l’emploi, mais aussi les enfants, les jeunes et leurs familles.
Emploi : un accompagnement sur mesure
pour les allocataires du RSA
Une prise en charge rapide, un coaching intensif et personnalisé pour redonner à chacun une perspective d’emploi et ne pas laisser la précarité s’installer, voici ce que proposent les sept maisons départementales de l’insertion et de l’emploi (MDIE) mises en place sur tout le territoire.
En 2020, les MDIE ont accueilli près de 30 000 allocataires nouveaux entrants du revenu de solidarité active (RSA), dans un délai de prise en charge moyen de vingt-deux jours.
Après un premier entretien réalisé par un chargé d’orientation qui évalue leurs situations et leurs motivations,
un coaching est proposé à toutes les personnes qui le souhaitent. Le coach, élément clef du dispositif Réussir sans attendre, propose un accompagnement intensif (a minima une fois par semaine). La MDIE oriente également les allocataires vers les organismes partenaires du département ou Pôle emploi pour les aider à lever les difficultés rencontrées dans leur projet d’insertion : logement, mobilité, mode de garde, santé...
Du 23 au 27 novembre 2020, 8 000 allocataires du RSA ont participé à la semaine Réussir Sans Attendre. Grâce à la mobilisation des équipes du département, de Pôle emploi, de la région Hauts-de-France, des partenaires de l’insertion et de l’État, plus de 730 actions ont été menées en cinq jours, en présentiel et en visioconférence. Près de 650 allocataires ont ainsi retrouvé un emploi et 180 se sont engagés dans une formation qualifiante.
L’égalité des chances dès les premiers pas de la vie
Développer la prévention précoce, prendre en compte la parole et le vécu de l’enfant à chaque moment clef de son parcours : deux axes majeurs de la nouvelle feuille de route pour la protection de l’enfance adoptée par le département du Nord le 16 novembre 2020. 25 millions d’euros seront consacrés à ces nouvelles mesures avec le soutien de l’État, dans le cadre des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté, de prévention et de protection de l’enfance.
Lieux dédiés à la parentalité, deux maisons des parents ont vu le jour, à Valenciennes et à Douai. Leur rôle est d’accompagner parents et famille proche pour mieux répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant, soutenir son développement et son bien-être. Une aide et des conseils gratuits et sans jugement, apportés par une équipe pluridisciplinaire composée de psychologues et d’éducateurs spécialisés. Deux autres maisons ouvriront en 2021, dans la métropole Roubaix-Tourcoing et le Cambrésis.
La lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme est aussi au cœur de la mobilisation départementale. Pour dépister les difficultés d’acquisition du langage dès le plus jeune âge, le Département et l’État investissent par exemple 202 500 euros sur les territoires du Douaisis, du Valenciennois et de la métropole lilloise.
Créer du lien avec les collégiens en difficulté
Pour différentes raisons, des collégiens peuvent se retrouver dans une situation les mettant en difficulté ou en voie de rupture avec leurs lieux de vie d’adolescents (école, famille, amis). Le mal-être à l’école ou l’absentéisme peuvent être les symptômes d’un besoin éducatif.
Afin de lutter contre le décrochage scolaire, le département finance la création de postes d’acteur de liaison sociale dans l’environnement scolaire (ALSES). Ces éducateurs de prévention spécialisée créent un lien avec les élèves qui rencontrent des difficultés. Ils agissent en relation avec l’ensemble de l’équipe éducative de l’établissement et les parents.
Vingt nouveaux postes d’ALSES ont été créés en 2019 et 2020 et dix début 2021. Au total, soixante-treize professionnels exercent aujourd’hui ces missions dans les collèges du département.
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Lutte contre la pauvreté dans le Nord
Le 9 décembre 2020 a été lancée la commission « Numérique et travail social » du comité local travail social et développement social du département du Nord.
Le SIILAB a accueilli les trois animateurs de la commission « Numérique et travail social » Thierry Coulomb de la fédération des centres sociaux, Delphine Berteloot du département du Nord et Anne Duchemin du Siilab/DRCS pour la première séance collaborative et en co- design.
Ce lancement fut l’occasion de reposer l’urgence de développer la collaboration des acteurs pour engager un accompagnement des publics les plus fragiles ou les plus réticents à appréhender la maitrise du numérique.
Le projet commun des trois animateurs est de mutualiser, partager, collaborer, de mettre à disposition leurs réseaux, leurs compétences et expertises pour décliner une stratégie performante sur l’inclusion numérique dans le département du Nord.
En introduction, Rodolphe Dumoulin, commissaire régional en charge de la mise en œuvre de la stratégie de lutte et de prévention contre la pauvreté, a rappelé la dynamique et l’aide financière débloquée dans le cadre du plan de relance. Il a aussi pointé la nécessité d’apporter les compétences aux travailleurs sociaux et accompagnants, professionnels et bénévoles pour transmettre et accélérer la montée en capacité des publics.
La seconde partie de la matinée a été consacrée au recueil des attentes et des propositions en lien avec le numérique auprès de la soixantaine de participants à la réunion.
Karine Pruvost, chargée de mission et de la mise en œuvre du comité local du travail social et du développement social a fait un retour sur les attentes du Haut Conseil en Travail social. Elle a soulignél’évolution incontournable du travail social sur ces trois sujets majeurs : le pouvoir d’agir de la personne, l’éthique et le numérique. Trois commissions seront créés sur ces enjeux.
Emmanuel Vandamme, directeur de POP a ensuite présenté les propositions de services du Hub régional pour un numérique inclusif « les Assembleurs », le paysage des acteurs et des chantiers avec l’arrivée des conseillers numériques. Des contributions sont attendues directement à la carto des Assembleurs : http://carto.assembleurs.co/
Delphine Berteloot a partagé avec l’ensemble des participants le plan de travail, une feuille de route ambitieuse et agile, qui va s’adapter aux ressources des territoires et s’appuyer sur les forces déjà en présence. Elle a souligné le souhait commun de cette commission d’apporter de la cohérence et du pragmatisme, de l’efficacité et du respect. D’avancer au rythme des publics et des équipes pour que chacun trouve réponse à ces attentes et besoins.
La seconde partie de la matinée a été consacrée au recueil des attentes et des propositions en lien avec le numérique. Les soixante participants ont contribué sur un support totalement dématérialisé, avec le soutien de facilitatrices en co-design et d’animateurs experts et volontaires.
Au programme des ateliers
• Formation, impact du télétravail sur le management, évaluation des compétences et mesure des besoins en connaissances pratiques : PIX / les bons clics (Simon Maréchal, Emaüs Connect.
• Pass numérique, Aptic, hackaton, Hub, tiers lieux, Fab lab, Reacteu (Christine Constant, Région Hauts-de-France mission numérique)
• Usagers, publics, articularités et spécificités des besoins et diversité des réponses proposées « à la carte » (Pauline Durieu UDCCAS du Nord)
• Efficience : rucs, astuces, bons plans et autres débrouilles pour obtenir du matériel, des abonnements, ou des conseils pratiques et pas chers pour s’améliorer (Jamel Medjahed)
• Géolocalisations des acteurs, cartographies, optimisation de la communication, identification des lieux et des personnes ressources, croisement des diagnostics territoriaux ou institutionnels, meilleures façons pour l’actualisation des informations (Yannick Backe, Centres sociaux)
• Indicateurs de fragilité numérique, centralisation des données et des ressources, accessibilité et simplification des supports écrit en facile à lire et à comprendre (Christophe Col, IRTS Hauts-de-France)
Pour suivre ou contribuer à l’un ou plusieurs de ces ateliers, contacter du Anne Duchemin (Siilab) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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