Selon Eurostats, une personne sur sept (14,1 %) de 15 ans ou plus mange au moins cinq portions de fruits et légumes par jour... tandis qu'une sur trois (34,4 %) n'en mange pas quotidiennement.

 

Cette consommation diffère selon les pays. Si la France se trouve dans cette moyen européenne, les pays de l'Est de l'Europe, dont la  Roumanie en sont très éloignés.

 

The daily consumption of fruit and vegetables differs widely between EU Member States, with those aged 15 or over not eating fruit and vegetables on a daily basis ranging from almost two-thirds of the population in Romania (65.1%) to slightly over 15% in Belgium (16.5%). On the other hand, the share of those eating at least 5 portions daily varied from a third in the United Kingdom (33.1%) to less than 5% in both Romania (3.5%) and Bulgaria (4.4%).
Different for men and for women, daily consumption of fruit and vegetables seems also to be influenced by the level of education. The higher the education level is, the higher the share of the "5-a-day" population is.

 

 

Share of the EU population eating at least 5 portions of fruit or vegetables on a daily basis, 2014

PF2S 31 octobre 2016

 

Le numéro 31 de Plateforme sanitaire et sociale, octobre 2016. Focus sur le big data

 

Au sommaire de ce numéro

 

EN REGION

02 Non-recours : ddeux journées de la PF2S

03 Besoins sanitaires des résidents des pensions de famille

04 Panorama de l'aide alimentaire en Picardie

05 De Planir à Arianes, la Cpam de la Somme s'engage

06 Mon métier demain en Picardie

FOCUS  : RÉGIONALISATION

07 Édito : Stéphane Routier, GCS e-santé

08 Le big data en question

09 Le big data dans le domaine de la santé 

10 GCS e-santé en Picardie

 

NATIONAL

11 Portraits des professionnels de santé

 

BRÈVES

12 Agenda numérique pour l'Europe

 

EUROPE

13 Protection des données en Europe

 

LU POUR VOUS

14 Panorama de la société

     Regards sur l'éducation 2016. Les indicateurs de l'OCDE

     Les assistantes maternelles gardent 8 % d'enfants de plus en 2014 qu'en 2010

DOC

15 Espad 2015 : tabac, alcool, cannabis à 16 ans en Europe

 

AGENDA

    •  

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PF2S 31 octobre 2016

 

Le numéro 31 de Plateforme sanitaire et sociale, octobre 2016. Focus sur le big data

 

Au sommaire de ce numéro

 

EN REGION

02 Non-recours : ddeux journées de la PF2S

03 Besoins sanitaires des résidents des pensions de famille

04 Panorama de l'aide alimentaire en Picardie

05 De Planir à Arianes, la Cpam de la Somme s'engage

06 Mon métier demain en Picardie

FOCUS  : RÉGIONALISATION

07 Édito : Stéphane Routier, GCS e-santé

08 Le big data en question

09 Le big data dans le domaine de la santé 

10 GCS e-santé en Picardie

 

NATIONAL

11 Portraits des professionnels de santé

 

BRÈVES

12 Agenda numérique pour l'Europe

 

EUROPE

13 Protection des données en Europe

 

LU POUR VOUS

14 Panorama de la société

     Regards sur l'éducation 2016. Les indicateurs de l'OCDE

     Les assistantes maternelles gardent 8 % d'enfants de plus en 2014 qu'en 2010

DOC

15 Espad 2015 : tabac, alcool, cannabis à 16 ans en Europe

 

AGENDA

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paquet neutreL'Inpes publie sur son site un papier sur le paquet de tabac neutre. 

 

Soixante quinze articles scientifiques parus dans des revues scientifiques internationales ont été recensés par l'Inpes, dans un papier sur le paquet neutre. Ils font ressortir que le paquet neutre combiné avec des avertissements visuels de grande taille donne moins envie d’acheter chez les jeunes et moins envie de commencer à fumer, l’initiation au tabagisme se faisant beaucoup par un processus d’image et d’identification. Il augmente  la perception des dangers des produits contenus dans la cigarette, donne moins envie aux fumeurs de fumer en public, augmente l’envie d’arrêter de fumer et donc le nombre d’appels de fumeurs motivés pour le sevrage aux lignes téléphoniques de dispositifs d’aide à distance en santé. La suppression des logos des marques sur les paquets et la présence de photos chocs de plus grande taille, au recto et au verso présente rend moins attractif l’acte de fumer et évite la désinformation des consommateurs sur la réelle dangerosité du produit. 

 

©Alliance contre le tabac

 

 

La revue scientifique BMJ Tobacco control a publié plusieurs articles sur l’évaluation des effets du paquet neutre instauré en Australie fin 2012. Après plus de deux ans d’application, les auteurs constatent que la plupart des objectifs ont été atteints : moindre attractivité du produit, amélioration de la visibilité des avertissements sanitaires, taux de tentatives d’arrêt du tabac supérieurs après la mise en place du paquet neutre. Des études observationnelles ont montré que les fumeurs avaient moins tendance à laisser leur paquet en évidence sur les tables des cafés et moins tendance à fumer en public. L’apparition du paquet neutre a aussi entraîné une augmentation forte et durable des appels vers les lignes téléphoniques d’aide au sevrage).

 

L'Inpes indique que les travaux scientifiques menés dans le contexte français par Karine Gallopel-Morvan, confirment l’intérêt de l’adoption du paquet neutre pour lutter contre le tabagisme.

 

Le paquet neutre est un emballage dont la couleur est non attractive, dont la forme est identique et sur lequel le nom de la marque de tabac est écrit de manière standardisée.
Il est doté des mentions sanitaires obligatoires (messages sanitaires de format visuel, etc.).

 

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Lire aussi sur PF2S

 

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fondation-pour-enfance.gifLa Fondation pour l’Enfance a lancé un portail web pour savoir qui appeler en cas de maltraitances, harcèlement scolaire, disparition d’enfant. L'objectif est de faire connaître et valoriser le recours aux dispositifs téléphoniques d’aide à l’enfance et à la parentalité.

La Fondation pour l’Enfance a choisi de mettre en avant neuf  dispositifs téléphoniques d’assistance : 119 - Allô Enfance en Danger, 116 000 Enfants Disparus, Stop-Harcèlement… Leur présence sur un seul et même portail Internet permet d’en développer la notoriété.
Enfants, adolescents, parents, victimes ou témoins d’un enfant en danger peuvent appeler ces numéros pour obtenir une écoute, des conseils et des solutions.

 

La campagne des numéros pour l’enfance a été créée par la Fondation pour l’Enfance, en partenariat avec le Groupement d’Intérêt Public Enfance en Danger (GIPED) et les 9 différents dispositifs téléphoniques présentés sur le portail. La campagne a reçu le label du 25ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, délivré par le Défenseur des Droits.

 

 

Reconnue d’utilité publique, la Fondation pour l’Enfance s’engage depuis près de 40 ans dans la protection de l’enfance. Elle a notamment lancé la première campagne sur l’enfance maltraitée, mis en place deux dispositifs téléphoniques d’aide à l’enfance, et participé à l’élaboration et la promotion de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

 

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Equipe-medicale.jpgJacky Le Menn et Paul Chalvin ont mené une mission sur l'attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public. Leur conclusion est qu’il n’existe pas de « remède miracle » pour restaurer cette attractivité, cependant qu'elle formule quelque cinquante-sept préconisations, adressées aussi bien aux pouvoirs publics qu’aux établissements, visant à donner envie aux jeunes praticiens d’exercer à l’hôpital public et aux moins jeunes d’y rester.


La mission préconise des mesures immédiates afin de pallier le choc démographique dans le corps des praticiens hospitaliers. Il s’agit de permettre aux praticiens qui le souhaitent de travailler jusqu’à un âge plus avancé (propositions 1 à 2). Elle souhaite que soit assaini le recours au marché de l’intérim (propositions 3 à 6)  et que des pools régionaux de praticiens hospitaliers titulaires permettent de réaliser des missions de remplacement (proposition 7).
Elle souhaite la simplification du recrutement des médecin par un accès facile et rapide aux offres d’emploi à l’hôpital et un assouplissement des contraintes propres aux différents statuts pour donner aux établissements des marges de manœuvre (propositions 8 à 10) ; de même qu'elle souhairte une réflexion sur le concours de praticien hospitalier en lien avec la réforme de l’internat (proposition 11). 
Les auteurs proposent d’améliorer la rémunération en début de carrière (propositions 13 et 14) et de considérer les groupements hospitaliers de territoire (GHT) comme la principale réponse au déficit d’attractivité de certains établissements.Ils préconisent la création d’une prime de solidarité territoriale (proposition 15). Par ailleurs, d’autres mesures s’imposent pour pallier les insuffisances des régimes indemnitaires (propositions 16 à 22) et faciliter les reconversions professionnelles (proposition 23).
Il importe de dynamiser les parcours professionnels en généralisant les profils de postes (proposition 24) et en reconnaissant la pluralité des missions confiées aux praticiens hospitaliers (proposition 25).
Les deux auteurs recommandent que soit maintenue une équité de traitement dans le cadre d’un socle statutaire commun pour garantir le respect de la réglementation et répondre à une certaine autonomie dans l'exercice professionnel (propositions 26 à 31).
La mission se penche aussi sur la formation médicale continue (proposition 32) et l'amélioration des conditions de travail et la qualité de vie au travail (propositions 33 à 40).
Les auteurs confirment le rôle des médecins dans la gestion de l’hôpital et réaffirment l’importance des équipes médicales comme socles à partir desquels s’organise l’activité hospitalière, y compris à l’échelle du territoire (propositions 41 à 43).
Enfin, la mission propose de revoir et de clarifier le mode de financement des investissements hospitaliers et formule des préconisations visant à accroître la réactivité des établissements publics de santé pour le développement de nouvelles activités (propositions 44 à 48). Elle repositionne les coûts nécessairement induits par ses préconisations dans une approche globale des enjeux du financement du système de santé, de l’organisation de l’offre, et de la politique de qualité et d’efficience (propositions 49 à 57).

 

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logo-onusida.jpgS’il est probable que les infections à VIH ne vont pas disparaître dans un avenir proche, il est possible de mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé mondiale. Pour atteindre cet objectif d’ici à 2030, le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida doit diminuer de 90 % par rapport à 2010.

Onusida considère ainsi que les outils nécessaires pour mettre fin à l’épidémie de sida existent désormais. Cette assurance s’appuie à la fois sur des percées scientifiques majeures et sur l’accumulation des retours d’expérience acquis au cours de plus de dix ans d’intensification de la riposte au sida au niveau mondial. Au-delà de l’utilisation de médicaments, Onusida met en exergue les nombreuses possibilités éprouvées de prévention du VIH comme la programmation des préservatifs, le changement de comportement, la circoncision masculine médicale volontaire et des programmes auprès des populations cibles. Toutes ces options ont clairement démontré leur capacité à fortement réduire les taux de nouvelles infections à VIH. Les programmes de lutte contre le VIH sont considérablement renforcés lorsqu’ils sont associés à des approches sociales et structurelles. Une récente analyse a, par exemple, conclu que ceci pourrait réduire d’un tiers ou plus le nombre de nouvelles infections à VIH chez les travailleurs du sexe (1).

 

Pour la première fois, il existe un consensus mondial pour viser à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH, à ce que 90 % des personnes connaissant leur statut reçoivent un traitement et à ce que 90 % des personnes sous traitement contre le VIH parviennent à un état de suppression virale, de façon à ce que leur système immunitaire reste fort et à ce qu’ils ne soient plus infectieux. Ces objectifs « 90-90-90 » s’appliquent aux enfants et aux adultes, aux hommes et aux femmes, qu’ils soient pauvres ou riches, dans toutes les populations - et des niveaux supérieurs doivent être atteints pour les femmes enceintes.

 

 

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Mortality trends 2015.jpgUn rapport publié dans The Lancet par plusieurs organismes des Nations Unies et le Groupe de la Banque mondiale rend compte des progrès accomplis en matière de mortalité maternelle, qui a baissé de 44 % en 2015 par rapport à 1990, passant de 385 pour 100 000 naissances vivantes à 216 pour 100 000 naissances vivantes. Ces estimations de la mortalité maternelle s'inscrivent dans la réalisation du cinquième objectif du Millénaire pour le développement (OMD 5) en ce qui concerne la réduction de la mortalité maternelle. Elles montrent une forte tendance à la baisse d’année en année.

La notion de «mortalité maternelle» correspond aux décès de femmes survenant pendant la grossesse ou l’accouchement, ou au cours des six semaines suivant la naissance de l’enfant.

 

 

Malgré des améliorations au niveau mondial, neuf pays seulement – le Bhoutan, Cabo Verde, le Cambodge, les Maldives, la Mongolie, la République démocratique populaire lao, la République islamique d’Iran, le Rwanda et le Timor-Leste – ont atteint la cible prévue dans le cadre de l’OMD 5 de réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle. Le taux de mortalité maternelle reste cependant dans certains de ces pays supérieur à la moyenne mondiale.

 

D’ici à la fin de cette année, 99% environ des décès maternels se seront produits dans les pays en développement, 2 décès sur 3 (66%) survenant en Afrique subsaharienne. Cependant, l’amélioration est considérable: le taux de mortalité maternelle en Afrique subsaharienne a baissé de près de 45% entre 1990 et 2015, passant de 987 à 546 pour 100 000 naissances vivantes. C’est en Asie orientale, où le taux de mortalité maternelle a baissé de 72 % (passant de 95 environ à 27 pour 100 000 naissances vivantes), que l’amélioration a été la plus grande. Dans les pays développés, la mortalité maternelle a baissé de 48 % entre 1990 et 2015, passant de 23 à 12 pour 100 000 naissances vivantes.

 

La nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, présentée par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies en septembre 2015, vise à atteindre la cible des objectifs de développement durable (ODD), de faire passer, d'ici à 2030, le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes. Pour atteindre cet objectif, il faudra progresser plus de trois fois plus vite – c’est-à-dire faire baisser le taux de mortalité maternelle de 7,5% par an à partir de l’année prochaine, alors qu’il n’a baissé que de 2,3% par an entre 1990 et 2015.

 

Depuis 2012, l’OMS, l’UNFPA et leurs partenaires disposent d’une méthode (Maternal Death Surveillance and Response) pour identifier et notifier rapidement tous les décès maternels puis étudier leurs causes et les meilleures méthodes de prévention. Un nombre croissant de pays à revenu faible ou intermédiaire mettent maintenant en œuvre cette méthode.

 

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Panorama OCDE 2015L'édition 2015 du Panorama de la santé de l'OCDE a été rendue publique en novembre 2015. Elle présente des comparaisons internationales de l'état santé des populations, d'une part, et de la performance des systèmes de santé des États membres, d'autre part.

 

L'espérance de vie continue d'augmenter pour les pays de l'OCDE, de 3 à 4 mois en moyenne par an. En 2013, elle atteignait 80,5 ans, soit une hausse de plus de dix depuis 1970. L'écart entre les hommes et les femmes est de plus de 5 ans mais il a diminué de 1,5 ans depuis 1990. La différence d'espérance de vie entre les personnes les plus diplômées et les moins diplômées est  de six ans en moyenne ; elle est de près de huit ans pour les hommes.

 

Le Panorama recence plus de médecins et d'infirmiers que jamais, tant en valeur absolue que par habitants.En moyenne, il y a deux spécialistes pour un généraliste. C'est la progression lente du nombre de généralistes qui fait craindre un moins bon accès aux soins de santé primaires.

 

Presque tous les pays de l'OCDE disposent d'une couverture d'assurance maladie universelle - à l'exception historique des États-Unis et de la Pologne, et de la Grèce sous l'effet de la crise économique. Le reste à charge pour les patients est d'environ 20 % dans l'OCDE - 10 % en France et en Grande-Bretagne, 30 % au Mexique. Les ménages à faible revenu sont de quatre à six fois plus susceptibles de renoncer à des soins médicaux et dentaires pour des raisons financières ou autres.

Le Panorama pointe une hausse tendancielle des dépenses de médicaments due à l'émergence de nouveaux médicaments onéreux pour des populations numériquement réduites ou pour des pathalogies complexes. En 2013, le montant total des dépenses était de 800 milliards de dollars.

 

L'amélioration des traitements se traduit par une baisse des taux de mortalité dans la plupart des pays de l'OCDE, pour les crises cardiaques, les AVC et les cancers. La meilleure qualité des soins primaires impliquent un moins grand nombre d'hospitalisations pour les maladies chroniques.

 

logo OMSAvec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Organisation a lancé en novembre 2015 un outil pour aider les pays à renforcer la riposte médico-légale à la violence sexuelle. 

 

L’outil "Strengthening the medico-legal response to sexual violence" (Renforcement de l’action médico légale en cas de violence sexuelle) est conçu pour être utilisé par les services de santé, les services sociaux, la médecine légale, les laboratoires, la police, le système juridique et judiciaire. Il donne des orientations pratiques aux personnes travaillant au niveau d’un, de plusieurs ou de l’ensemble de ces secteurs, de façon à ce qu’ils puissent mieux contribuer à la collecte des preuves médicales et juridiques. Il renferme des fiches de référence d’une page permettant un accès rapide et facile aux informations fondamentales et essentielles. Le but est de fournir une ressource pouvant être particulièrement utile dans les situations où il y a peu de moyens.

 

 

 

 

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Lire aussi dans la Plateforme

 

Union européenne pour l'élimination de la violence faite aux femmes

OMS : Violence à l'encontre des femmes et des filles

Violence à l'égard des femmes : une enquête européenne

InedL'Institut national d'études démographiques (Ined) réalise de novembre 2015 à mars 2016 une enquête sur les modes de vie, la santé et les situations d'insécurité des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT) en France.

Cette enquête aborde de nombreux aspects de la vie : enfance, études, travail, famille, couple, sexualité, en lien avec la santé et la sécurité des personnes. De nombreux aspects du questionnaire abordent les comportements d'hostilité à l'encontre des LGBT et les difficultés auxquelles elles/ils sont éventuellement confrontés (es).

Cette enquête aidera à la mise en place de politiques publiques en matière de protection et de santé pour les LGBT. Elle est reconnue d´intérêt général par le Conseil national de l´information statistique (Cnis) et a reçu l'autorisation de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).

 

 

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Lire l'entretien des sociologues Christelle Hamel et Mathieu Trachman, chercheurs à l'Ined et coordonnateurs de l'enquête

Le 2 novembre, la ville d'Amiens l'ARS et cinq de leurs partenaires ont signé un contrat local de santé pour 2015-2017. C'est le cinquième contrat local de santé signé après ceux du Grand sud-ouest amiénois, de Soissons, d'Abbeville et de Creil. Celui de Château-Thierry sera signé en décembre.
Par ce nouveau contrat, le troisième dans la Somme, l'objectif est d'agir sur les déterminants de la santé dans toutes les politiques et tout au long de la vie, selon Christian Dubosq, directeur général de l'ARS.

En introduction, Annie Verrier, adjointe au maire à la santé, a souligné que ce contrat était une nouvelle étape dans la longue histoire entre Amiens et la santé inaugurée dès les années quatre-vingt-dix avec l'adhésion au réseau des villes santé OMS. Elle a évoqué la participation des habitants comme un axe central du CLS, notamment par la réunion d'un comité consultatif annuel.

Les partenaires sont revenus la lutte par ce CLS contre les inégalités sociales de santé (M. Casano, Cpam de la Somme), sur sa capacité à pouvoir développer des politiques sociales dans les quartiers (Mme Tiquet, conseil régional) et sur son extension possible à la métropole (M. Dewaele, conseil departemental de la Somme). Nicole Klein, préfète de région, préfète de la Somme a conclu sur l'importance du CLS comme volet santé du contrat de ville.

Il esr revenu à Christian Dubosq, directeur général de l'ARS, de présenter le contenu du contrat local de santé, décliné en 3 priorités, 10 objectifs et 23 actions. La première priorité, Agir sur les déterminants de la santé dans toutes les politiques et tout au long de la vie entend promouvoir les bonnes pratiques en matière d'alimentation et d'activité, promouvoir des démarches de prévention en éducation pour la santé, la vaccination et l'adhésion aux dépistages, prévenir les conduites à risque.

La deuxième priorité, promouvoir l'accès aux droits et aux soins par une démarche globalev vers un parcours de santé veut améliore l'accès aux soins, l'accompagnement dee personnes et l'offre de soins.

Enfin, la troisième priorité, agir pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé par une dynamique territoriale a pour objectifs de développer une démarche d'analyse territoriale de santé, d'améliorer la coordination et la mise en réseau des acteurs et de renforcer et développer les compétences professionnelles des acteurs.

 

 

CLS Amiens 1   CLS Amiens 2  CLS Amiens 3

 

La campagne «Les ex-fumeurs, rien ne les arrête» (2014-2016) lancée par la Commission européenne met à l’honneur les exploits des ex-fumeurs de toute l’Europe. Elle propose une aide gratuite pour arrêter de fumer grâce à l’iCoach, un coach virtuel gratuit qui s’appuie sur la recherche scientifique et de vastes expériences cliniques de psychologues et d’experts en communication.

 

Le 30 octobre 2015, lors de la Journée européenne des ex-fumeurs, la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire a dévoilé une carte figurant 9 463 étincelles symbolisant chacune un ex-fumeur.

 

La nouvelle édition de la campagne «Les ex-fumeurs, rien ne les arrête» souhaite aider les 25-34 ans à arrêter de fumer en les incitant à tirer bénéfice d'une vie sans fumée et en leur procutant les outils nécessaires à l'arrêt du tabac, comme iCoach.

 

Etincelles ex fumeurs EU

 

 

iCoach est une plate-forme de coaching en ligne

 

Le coaching virtuel repose sur des travaux de recherche innovants, alliant l'expérience clinique pratique et l’expertise de psychologues et d’experts de la communication. Accessible gratuitement dans les 23 langues officielles de l’Union européenne, la plate-forme iCoach a permis à plus de 30% de ses utilisateurs d'arrêter de fumer.

Son but est également d’informer ceux qui ne se sentent pas encore prêts à écraser leur dernière cigarette. C’est ce qui fait d'iCoach un programme unique. L’utilisateur est invité à remplir un court questionnaire visant à déterminer à quelle étape il se situe dans le processus d'arrêt de la cigarette. Le questionnaire évalue son comportement, son attitude et sa motivation.

 

Le programme iCoach se compose de cinq phases:

Phase 1: Je ne prévois pas d’arrêter de fumer

Phase 2: Je sais que je devrais arrêter, mais je n’en ai pas très envie

Phase 3: Je compte arrêter de fumer bientôt

Phase 4: Je viens juste d’arrêter

Phase 5: J’ai arrêté depuis quelques temps

 

Le programme iCoach guide l’utilisateur à l’aide de plusieurs outils interactifs. Il lui propose également des informations personnalisées, des conseils, des techniques, des tâches à exécuter, ainsi que des mini-tests. Chaque jour, le programme iCoach envoie à l’utilisateur un courrier électronique visant à le motiver et à lui rappeler ses engagements. L’utilisateur peut également enregistrer ses progrès dans un journal de bord. À la fin de chaque mois, iCoach élabore un rapport de consultation, qui donne à l’utilisateur une vue d’ensemble de ses progrès jusqu’à ce qu’il atteigne la phase finale.

 

iCoach est désormais disponible sous forme d’application mobile gratuite sur l’Appstore et sur le Google Play Store. iCoach t’aidera à traverser les moments difficiles où l’envie de fumer est la plus pressante.

 

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CalaisÀ lla demande de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, une mission d’évaluation de la situation sanitaire des migrants de Calais a été confiée a six médecins, avec l’exigence de remettre des préconisations sous huit jours. Les objectifs de cette mission d’évaluation du dispositif de prise en charge sanitaire des migrants à Calais sont de trois ordres :
- dresser un bilan quantitatif et qualitatif de la situation sanitaire des migrants ;
- évaluer le dispositif sanitaire mis en place en réponse aux besoins de santé actuels et aux évolutions futures ;
- formuler des propositions d’amélioration.
Le rapport définitif et ses annexes, a été remis le 29 octobre. Ses auteurs notent que s’il n’y a pas de vraie crise sanitaire, ni d’éléments pouvant faire craindre une menace épidémique majeure, à court terme, la situation comporte des risques, y compris sanitaires, à maîtriser et anticiper : la veille sanitaire doit être renforcée, en s’appuyant notamment sur les acteurs locaux, y compris associatifs, et sur une politique de prévention pragmatique qui doit être développée. Les urgences vitales, et pes pathologies les plus graves nécessitant l’appui d’un plateau technique ou une hospitalisation, sont correctement prises en charge et il n’y a pas dans ce domaine de problème majeur, ni aucune discrimination. Les conditions particulières correspondent aux exigences de sécurité en la matière, eu égard aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Certains besoins spécifiques ont été pris en compte et la permanence d’accès aux soins de santé (PASS) dentaire du centre hospitalier est fonctionnelle
Les auteurs insistent sur le renforcement ciblé de l’offre de soins, en privilégiant la proximité et l’offre ambulatoire (« l’hôpital hors les murs »). Le deuxième besoin est celui de « structures de suite » en sortie d’hospitalisation mais adaptées au contexte, et concentrées sur le site du centre hospitalier Jules Ferry.
En dehors d’une coordination sanitaire et médicosociale, une médiation professionnelle, médicale, avec des temps de rencontre fixes et régu-liers, doit rapidement voir le jour pour que l’ensemble des intervenants sanitaires échangent leurs informations, leurs expériences pour aller progressivement vers une vraie coordination.
Le schéma cible des soins primaires pourrait partir des maraudes dans la Lande, absolument nécessaires, pour se prolonger sur le site de Jules Ferry en y concentrant le maximum de services ambulatoires, y compris des services de prévention et une possibilité de prise en charge médico- psychologique. Ce dispositif doit être complété, pour les rédacteurs du rapport, de lits de soins de suite sous la forme de lits halte soins santé (LHSS) sur le site du centre Jules Ferry.
Ce schéma correspondant à la demande principale de soins, curatifs et préventifs, physiques et psychiques, est doublé en parallèle par deux dispositifs :
- celui assurant les urgences vitales dès le site de la Lande jusqu’au service d’urgences, au bloc opératoire ou au service de réanimation ;
- le dispositif renforcé de veille sanitaire.

 

 

Plan national vie étudianteLe Président de la République a présenté le Plan national de vie étudiante le jeudi 1er octobre 2015, en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 

Le Plan national de vie étudiante est issu d'une large concertation, conduite entre le 20 mai et le 26 juin 2015. Les trente-cinq mesures du Plan national de vie étudiante visent à améliorer la qualité de vie des étudiants et leur réussite dans les études en :

- simplifiant les démarches des étudiants
- renforçant l'accès aux droits
- améliorant les conditions de vie et d'études
- valorisant leur engagement
- dynamisant la vie de campus.

 

Parmi les trente-cinq mesures, un tiers portent sur la santé ou le social. La majeure partie des mesures est à mettre en oeuvre dès la rentrée 2016.

 

Du point de vue social le Plan souhaite améliorer l’intégration et la réussite des étudiants handicapés (mesure 16). Il veut simplifier et dématérialiser les démarches de demande de bourses sur critères sociaux (mesure 2), simplifier les démarches de demande de logements étudiants (mesure 3), rendre plus simple et lisible l’accès des étudiants aux services sociaux (mesure 7) et enfin développer une offre de logement étudiant de qualité et agir pour le bien-être en résidence universitaire (mesure 14).

 

En ce qui concerne la santé, le plan offre des perspectives tant sur l'accès aux soins que sur la prévention. Pour l'accès aux soins, il entend améliorer et simplifier l’accès aux droits en santé pendant toute la durée des études et de leur permettre d’accéder aux prestations en santé quel que soit leur statut (mesure 6), porter à 30 le nombre de centres de santé universitaires d’ici 2017 (mesure 17), inscrire les services de santé universitaire dans l’offre de soins locale (mesure 18) et développer l’offre de soins à destination du public étudiant (mesure 19).

Du côté de la prévention, la plan souhaite rénover de manière continue la politique de prévention en direction des étudiants (mesure 20), développer la prévention par les étudiants relais santé (ERS) (mesure 21), mieux utiliser le numérique au service de la prévention (mesure 22) et doter les sites d’enseignement supérieur d’un plan local de promotion de la santé étudiante (mesure 24)

 

Enfin, le Plan veut pouvoir répondre aux besoins de santé spécifiques de certains étudiants (étrangers, femme enceintes, étudiants salariés...) (mesure 23).

 

 

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche avaient reçu le lundi 6 juillet 2015 les conclusions de la concertation pour l’élaboration d’un Plan national de vie étudiante.Formulées autour de quatre axes prioritaires, les cinquante-quatre mesures proposées par la concertation permettaient d’apporter des réponses upour améliorer le quotidien des étudiants, favoriser leur réussite universitaire, et accompagner leur prise d’autonomie. Elles abordaient la vie des étudiants dans l’ensemble de ses dimensions  : démarches administratives, accès aux soins, engagements associatifs, accès au sport et à la culture, intégration des étudiants en situation de handicap, prise en compte de la situation des étudiants salariés...

Lancée le 20 mai par Najat Vallaud-Belkacem, cette concertation a rassemblé de très nombreux acteurs : étudiants, établissements, ministères, associations, collectivités. Les ministres ont remercié l’ensemble de ces acteurs pour leur contribution et leur travail d’une grande qualité.

 

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L’Assurance maladie a mené une troisième analyse médico-économique de Sophia, service d’accompagnement des patients diabétiques (619 000 adhérents). Cette nouvelle évaluation confirme les effets bénéfiques du service sur le suivi des examens recommandés dans la prise en charge du diabète.  Cette évaluation a eu lieu entre juin 2014 et juin 2015. Elle a porté sur la réalisation des examens de surveillance recommandés dans le suivi du diabète et sur les dépenses de soins des patients et évalue l’impact du service en vie réelle sur deux cohortes de patients – les patients éligibles lors de la troisième phase d’expérimentation lancée en 2010 dans huir départements, et les patients éligibles lors de sa généralisation fin 2012.


Quelle que soit la cohorte analysée, l'évaluation confirme que le service Sophia entraine une amélioration plus forte de la réalisation des examens recommandés chez les patients diabétiques adhérents par rapport aux diabétiques qui ne bénéficient pas de Sophia. Ceci, même lorsque l’on prend en compte les caractéristiques différentes des populations. De plus, on constate que la mise en place du service Sophia a amélioré le suivi de l’ensemble de la population diabétique. Si l’impact du service est particulièrement marqué la première année après l’adhésion au service, il s’atténue la deuxlème année.
L'évaluation met en exergue que lq mise en place du service sophia n’a pas d’impact significatif à court terme sur la dépense totale de soins. Par exemple, la dépense totale des adhérents de la généralisation a augmenté de 47 € de plus que celle des non-adhérents à 1 an. Cette hausse est à mettre en regard de l'amélioration du suivi du diabète, d'une part, et, de la consommation globale de soins (6 500 euros par an par patient diabétique), d'autre part.
La période d’observation (recul de 1 à 2 ans selon les cohortes), est cependant trop courte pour pouvoir évaluer l’impact du service sur la réduction de complications liées à la maladie.

 

L'évaluation permet également de préciser  les actions à conduire pour recruter comme accompagner des adhérents pour renforcer l’impact du service. Quatre nouveautés seront mises en place à partir de janvier 2016 :
- Sophia va s’attacher à convaincre en priorité les patients dont le suivi des examens est le plus éloigné des recommandations de prise en charge ; 
- l’accompagnement va se focaliser en priorité sur les examens de suivi les plus nécessaires pour prévenir les complications graves ; 
- l’accompagnement des adhérents vsera renforcé sur les vingt-quatre premiers mois suivant l’adhésion pour installer des réflexes chez les nouveaux adhérents ;
- le médecin traitant pourra choisir le thème prioritaire d’accompagnement pour chacun des patients diabétiques qu’il suit et qui ont adhéré au service.

 

 

Participants sophia 2015

 

 

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JP AquinoLe plan national d'action de prévention de la perte d'autonomie, rédigé par le Dr Jean-Pierre Aquino pour Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes Âgées et de l’Autonomie, s’inscrit dans la dynamique portée par la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Il repose sur le développement d’une « prévention globale » entendue, comme la gestion active du « capital autonomie » de chaque personne, tout au long de la vie. Avec ce plan, les acteurs de terrain disposeront d’un cadre et d’objectifs : l’amélioration des grands déterminants de la santé et de l’autonomie, la prévention des pertes d’autonomie évitables, la formation des professionnels à la prévention de la perte d’autonomie ou encore le développement de la recherche et des stratégies d’évaluation.

Son suivi sera assuré par la formation « Âge » du futur Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge prévu par la loi d’adaptation de la société au vieillissement.

 

Le plan national d‟action de prévention de la perte d‟autonomie repose sur deux principes :
-  développer une « prévention globale » entendue comme la gestion active et responsabilisée du « capital autonomie » de chaque personne ou groupe de personnes ;
-  confier l‟initiative d‟exécution aux acteurs de terrain qui réalisent les actions en leur donnant un cadre et des objectifs.

 

Il est structuré autour de six axes :
-  améliorer les grands déterminants de la santé et de l‟autonomie ;
-  prévenir les pertes d‟autonomie évitables ;
-  éviter l‟aggravation des situations déjà caractérisées par une incapacité ;
-  réduire les inégalités sociales (et territoriales) de santé ;
-  former les professionnels à la prévention de la perte d‟autonomie ;
-  développer la recherche et les stratégies d‟évaluation.


Ce plan composé de « fiches actions » qui doivent être pratiques, opérationnelles et documentées sur les axes prioritaires pour nourrir la réflexion des opérateurs et faciliter leur travail. Chaque fiche action précise le contexte et les enjeux, l‟objectif, les mesures, les outils et les bonnes pratiques, les métiers impliqués et les formations requises, les opérateurs ainsi que les critères d‟évaluation (indicateurs de processus et de résultats).

 

Il est particulièrement destiné aux conférences départementales des financeurs de la prévention de la perte d‟autonomie des personnes âgées. Celles-ci rassembleront, au niveau local, les financeurs de la prévention de la perte d'autonomie pour établir, sur le territoire départemental, un programme coordonné de financement des actions individuelles et collectives de prévention en complément des prestations légales ou réglementaires. Ce programme vise à répondre aux besoins des personnes âgées de soixante ans et plus, recensés, notamment, par le schéma départemental relatif aux personnes en perte d‟autonomie et par le projet régional de santé.

 

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The study’s purpose was to provide evidence and insights to inform DG SANTE’s work in future cross-border campaigning. The study therefore:
ï‚Ÿ provided an overview of the key issues on communication to tackle chronic disease;
ï‚Ÿ identified differences in communicating about major risk factors;
ï‚Ÿ identified the characteristics of existing good practice; and
ï‚Ÿ developed a set of Key Design Principles (KDPs) to underpin future campaigns.
The study focused on the four main risk factors of smoking, unhealthy diet, sedentary lifestyle and alcohol consumption. The study also considered mental health, both as an outcome resulting from changes in the risk factors listed above, and as a chronic disease in itself. The focus was on behaviour change – rather than awareness raising - as the primary outcome of interest; the study also covered EU and cross-border communications, striking a balance in terms of countries and languages.

Rapport sante Europe OMS 2015D’après l’OMS-Europe, la Région européenne est en passe d’atteindre la cible de réduction de la mortalité prématurée imputable aux maladies cardiovasculaires, au cancer, au diabète et aux maladies respiratoires chroniques. Les avancées accomplies sont dues en grande partie aux améliorations réalisées dans les pays qui présentaient les taux les plus élevés de mortalité prématurée. Cependant, d’après les auteurs du rapport, les niveaux de consommation d’alcool, de tabagisme et de surpoids et d’obésité, qui figurent parmi les principaux facteurs de risque de mortalité prématurée, atteignent toujours des niveaux alarmants. Ainsi, les Européens consomment en moyenne 11 litres d’alcool pur par an tandis que le surpoids et l’obésité touchent 59 % d’entre eux et que 30 % sont des fumeurs. La France se situe à la dixième place pour les pays où l’épidémie de surpoids et d’obésité est la plus marquée,

 

 

La Région européenne enregistre les taux les plus élevés au monde pour les consommations d’alcool et de tabac et se situe juste derrière la Région des Amériques pour le surpoids et l’obésité. L’OMS reconnaît cependant que les politiques publiques se sont traduites par une tendance à la baisse du tabagisme et de la consommation d’alcool en Europe. Cependant, l’objectif de réduction de 30 % fixé par le cadre mondial de suivi pour la lutte contre les maladies non transmissibles ne sera pas atteint d’ici 2025.


En ce qui concerne les inégalités de santé, la proportion de pays ayant adopté des politiques ciblées et spécifiques pour agir contre les inégalités de santé est passée de 58 % en 2010 à 67 % en 2013. La portée de ces politiques s’est élargie : alors qu’en 2010, elles étaient le plus souvent axées sur l’amélioration de la santé des groupes défavorisés et la bonne santé dans la petite enfance, en 2013, elles étaient plus nombreuses à tenir compte de questions telles que la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de l’environnement physique.


Enfin, l’OMS entend mettre davantage en avant la santé et le bien-être que la mortalité et les maladies pour décrire l’état de santé à partir de données subjectives et qualitatives. Un groupe d’experts réuni en janvier 2015 doit en définir le format.

 

 

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assemblee mondiale sante 2015L’Assemblée mondiale de la santé de mai 2015 a exigé par résolution (WHA67.13) la rédaction par une stratégie mondiale et un plan d'action global en matière de vieillissement et de santé, pour identifier les lacunes et à proposer des priorités pour le futur, qui soient pertinentes tant pour les pays à revenu faible et intermédiaire, que pour les pays à revenu élevé. Le but est de définir clairement le cadre global pour une action de santé publique. Le calendrier propose une période de cinq ans (2016 à 2020) comme première étape vers une décennie mondiale pour le Vieillir en bonne santé, qui se poursuivra ultérieurement (2020 à 2030). 

 

Une réunion consultative mondiale s'est déroulée à Genève les 29 et 30 octobre 2015 entre les délégations des Etats membres, des organisations non-gouvernementales ayant des relations officielles avec l'OMS, des experts d'un large éventail d'institutions de recherche, des organisations nationales, régionales et internationales, les bureaux régionaux et les départements techniques de l'OMS, afin de discuter du projet de stratégie.

À la lumière de ces consultations, une Stratégie et un Plan d'action mondiaux pour Vieillir en bonne santé, devraient être présentés au Conseil exécutif de l'OMS en janvier 2016.

 

Les principaux objectifs proposés sont :
- d’ici 2020, tous les pays s’engagent à promouvoir le vieillissement en bonne santé, ce qui se traduit par la mise en place de plans d'action qui bénéficient à tous, destinés à optimiser les capacités fonctionnelles ;
- d’ici 2020, les pays et les autres parties prenantes constituent une plate-forme pour soutenir la décennie pour le vieillissement et la santé (2020 à 2030).

 

Les objectifs stratégiques pour les cinq prochaines années consistent à:
- favoriser le vieillissement en bonne santé dans tous les pays ;
- adapter les systèmes de santé aux besoins des populations les plus âgées ;
- développer des systèmes de soins de longue durée ;
- créer un environnement favorable aux personnes âgées ;
- améliorer les dispositifs d’analyse, de surveillance et de compréhension du vieillissement.

 

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Vieillissement OMSLe Rapport mondial sur le vieillissement et la santé, publié par l’Organisation mondiale de la santé à l’occasion de la journée mondiale des personnes âgées (1er octobre) définit un cadre d’action pour favoriser le vieillissement en bonne santé, construit autour du concept des capacités fonctionnelles. Le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait doubler d’ici à 2050, ce qui devrait mener à des changements sociétaux radicaux. Une stratégie et un plan d'action mondiaux pour «Vieillir en bonne santé» est en cours d'élaboration. 

 

Le rapport souligne que les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des politiques qui permettent aux personnes âgées de continuer à jouer un rôle actif dans la société tout en évitant d’aggraver les inégalités souvent à l’origine des problèmes de santé à un âge avancé. Il révèle ainsi que très peu de données montrent que les personnes vieillissent aujourd’hui en meilleure santé que celles des générations précédentes à leur âge. Si certaines personnes âgées vivent plus longtemps et en meilleure santé, c'est qu'elles appartiennent souvent à des couches sociales favorisées. 

 

Les auteurs du rapport affirment que les nombreuses contributions des personnes âgées sont souvent ignorées tandis que les contraintes que le vieillissement de la population fera peser sur la société sont souvent exagérées. Il montre bien que si certaines personnes âgées auront besoin de soins et de soutien, les populations âgées sont très hétérogènes et contribuent de plusieurs manières à la vie des familles, des communautés et de la société en général. Le rapport cite des travaux de recherche qui suggèrent que ces contributions l’emportent largement sur les investissements qu’il peut être nécessaire de consentir pour assurer les services de santé, les soins au long cours et la sécurité sociale dont les populations âgées ont besoin. Et il affirme qu’il faut donner moins d’importance à la maîtrise des coûts et permettre plutôt aux personnes âgées de faire ce qui est important pour elles. Ce sera tout particulièrement important pour les femmes car, en effet, la majorité des personnes âgées sont des femmes et ce sont elles qui s’occupent en général des membres de la famille qui ne peuvent plus se prendre en charge.

 

 

Le rapport met en exergue trois points sur lesquels la société devra revoir radicalement sa manière de considérer le vieillissement et les personnes âgées.

 

Les personnes âgées d’aujourd’hui et de demain pourront inventer de nouvelles façons de vivre. Il faudra tout d’abord aménager le cadre de vie pour l’adapter beaucoup mieux aux personnes âgées. 

Il sera également crucial d’adapter les systèmes de santé aux besoins des personnes âgées en réorientant des systèmes conçus pour prendre en charge des affections aiguës vers la prise en charge continue des pathologies chroniques, dont la prévalence augmente avec l’âge des patients. 

Les pouvoirs publics doivent aussi mettre en place des systèmes de soins au long cours afin d’éviter autant que possible le recours inapproprié aux services de prise en charge des affections aiguës et veiller à ce que les personnes âgées vivent leurs dernières années dans la dignité.

 

 

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Le rapport

Infographie sur le vieillissement (OMS)

Stratégie mondiale et plan d'action sur le vieillissement

Strategie mondiale activité physiqueLa stratégie européenne sur l’activité physique traite principalement de l’activité physique comme facteur déterminant de la santé et du bien-être dans la Région européenne de  l'OMS, notamment en ce qui concerne la charge des maladies non transmissibles associées à des niveaux d’activité insuffisants et à un comportement sédentaire. Elle porte sur toutes les formes d’activité physique aux différentes étapes de la vie.

 

Inspirée de Santé 2020, le cadre politique européen de l’OMS pour la santé et le bien-être, la stratégie vise une action concertée de la part des gouvernements de la Région européenne, sur le plan intersectoriel, à différents niveaux et entre les pays afin de permettre à tous les citoyens de vivre mieux et plus longtemps en adoptant un mode de vie incorporant la pratique régulière d’une activité physique.

 


La stratégie sur l’activité physique vise à inspirer les pouvoirs publics et les parties prenantes afin qu’ils œuvrent à l’accroissement du niveau d’activité physique chez tous les citoyens de la Région européenne :
• en promouvant l’activité physique et en réduisant les comportements sédentaires ;
• en créant des conditions favorables permettant d’encadrer l’activité physique moyennant des environnements bâtis à la fois stimulants et sûrs, des espaces publics accessibles et des infrastructures ;
• en assurant l’égalité des chances en matière d’activité physique, quels que soient le sexe, l’âge, le revenu, le niveau d’instruction, l’origine ethnique ou le handicap ;
• en supprimant les obstacles à l’activité physique et en facilitant cette dernière.

 

Six principes directeurs et cinq domaines prioritaires structures cette stratégie.


Principes directeurs
• Agir contre la diminution continue des niveaux d’activité physique et réduire les inégalités.
• Promouvoir une approche portant sur toute la durée de la vie.
• Donner aux personnes et aux communautés les moyens d’agir grâce à des environnements favorables à la santé et la participation.
• Promouvoir l’adoption d’approches intégrées, multisectorielles, durables et axées sur les partenariats.
• Assurer l’adaptabilité des programmes (interventions) d’activité physique à des contextes différents.
• Appliquer des stratégies fondées sur des bases factuelles en vue de promouvoir l’activité physique, et de surveiller la mise en œuvre continue et l’impact.


Domaines prioritaires
• Domaine prioritaire n° 1 – assurer le leadership et la coordination pour promouvoir l’activité physique.
• Domaine prioritaire n° 2 – soutenir le développement des enfants et des adolescents.
• Domaine prioritaire n° 3 – promouvoir l’activité physique chez les adultes dans le cadre de leur vie quotidienne, notamment lors des déplacements, pendant les loisirs, sur les lieux de travail et par l’intermédiaire du système de soins de santé.
• Domaine prioritaire n° 4 – promouvoir l’activité physique chez les personnes âgées.
• Domaine prioritaire n° 5 – soutenir l’action moyennant le suivi, la surveillance, la fourniture d’outils, la mise en place de plates-formes et de structures d’appui, l’évaluation et la recherche.

 

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jeune precariteLa journée de la Plateforme sanitaire et sociale de Picardie s’est déroulée le 20 novembre dernier à l’Ifsi de Compiègne devant une soixantaine de personnes. Les étudiants de Master 1 Sciences sanitaires et sociales avaient fait le déplacement depuis l’université de Picardie Jules Verne.

 

La journée fut introduite par Selim Kançal (direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion social) et par Rémy Caveng (université de Picardie Jule Verne). Chacun de leur point de vue, celui de la politique publique pour le premier, de la recherche pour le second, ils ont mis en avant la polysémie des termes et les nécessaires pluriels à adjoindre aux termes « jeunesses Â» et « précarités Â».

 

Les intervenants des deux tables rondes qui se sont succédé dans la matinée ont par la suite décliné les enjeux de la jeunesse et de la précarité, au sens générique des termes, pour leur propre institution et les publics bénéficiaires de leurs services. L’accès aux droits des usagers de l’Assurance maladie les étudiants en situation de précarité, les jeunes lycéens et des missions locales, les actions de prévention en direction des jeunes publiques, sont parmi les exemples dont il a été montré que l’articulation entre « jeunesse Â» et « précarité Â» n’était ni évidente, ni aisée à mettre en Å“uvre.

 

L’après-midi  s’est déroulée sous forme de sessions de speed meeting. L’Écume du jour, les missions locales de la Picardie maritime et de l’Oise occidentale, Initi’elles, le centre d’information jeunesse de l’Aisne, Coallia, ont présenté chacun une action mise en Å“uvre vers les publics jeunes en situation de précarité. D’une durée d’une demi-heure, ces échanges ont permis de détailler en profondeur l’action ou le dispositif présenté.

 

En conclusion de la journée, Dominique Carpentier, vice-président du conseil économique, social et environnemental, a rappelé combien les politiques publiques devaient se mettre à l’écoute des différentes jeunesses et devaient leur offrir des voies de développement et d’accès à la citoyenneté, et non des impasses.

 

Voir aussi

 

 

    

 

 

    

 

    

 

 

  

 

   

 

 

L'Observatoire franco-belge de la santé clôt on programme d'action réalisé sous Interreg IV par un colloque le 11 décembre à Lille.
Sous le titre La coopération transfrontalière sanitaire et médico-sociale, ce colloque abordera les réalisations qui ont émaillé les six ans de programmation le long de la frontière franco-belge et dressera les perspectives pour le futur programme Interreg V.

 

 

Trois thématiques seront principalement discutées. Le médico-social avec la présentation de l'accord-cadre franco-wallon signé en 2014, la promotion de la santé et la prévention avec un rappel des projets financés par Interreg et la présentation du livre blanc sur la promotion de la santé dans un territoire transfrontalier. Enfin, la coopération sanitaire transfrontalière reviendra notamment sur la concept de la mobilité choisie.

 

En 2014, l'OFBS a mené une étude sur les défis et perspectives de la coopération transfrontalière sanitaire et médico-sociale. Les principaux résultats seront exposés en clôture du colloque et devraient permettre d'orienter la réflexion pour les futurs projets de l'OFBS dans Interreg V qui s'ouvrira en 2015.

 

 

Le programme du colloque

 

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logo Drees

La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie les premiers résultats de l’enquête, menée à la fin 2013, sur les modes de garde et d’accueil des  enfants de moins de trois ans. En dix ans, la garde de leurs enfants par les parents en semaine a baissé de dix point de pourcentages, passant de 70 % à 61 %. Dans la moitié des cas, les parents sollicitent au moins une fois un tiers pour prendre le relais. ce sont les grand-parents, une assistante maternelle ou encore un établissement d'accueil du jeune enfant (EAJE). Finalement, 68% des enfants sont gardés au moins une fois dans la semaine par un autre intervenant.

 

Cette diminution du rôle des parents dans la garde principale des enfants s’accompagne d’un plus grand recours aux modes d’accueil extérieurs à la famille.

 

En 2013, 32 % des enfants sont confiés la majeure partie du temps à une assistante maternelle ou un EAJE, contre 22 % en 2002. En contrepartie, 69 % des mères traviallant en 2013 alors qu'elles n'étaient que 55 % dans cette situation en 2002. 

 

L'étude dresse aussi le constat que l’accueil à titre principal hors du foyer augmente même lorsque l’un des deux parents ne travaille pas à temps complet ou dans le cas de familles monoparentales.

Enfin, lorsque les enfants sont gardés par leurs parents, ils le sont le plus souvent par la mère seule, mais la présence du père seul ou avec la mère augmente de neuf points de pourcentage entre 2002 et 2013, passant de. Les auteurs de l'article font l'hyporhèse que cette tendance reflète la hausse de l'activité féminine ainsi que de possibles modifications de comportements au sein des couples.

 

 

 

 

Lire l'article complet

Sophie Villaume et Émilie Legendre, 2014, « Modes de garde et d’accueil des jeunes enfants en 2013 Â», Études et Résultats, n°896, Drees, Octobre.

3e plan sant-environnement

Le 3e plan national santé-environnement 2015-2019 témoigne de la volonté du gouvernement de réduire autant que possible et de façon la plus efficace les impacts des facteurs environnementaux sur la santé afin de permettre à chacun de vivre dans un environnement favorable à la santé. Dix actions immédiates sont d'ores et déjà envisagées.

 

 

 

 

 

Les dix actions immédiates

 

  • améliorer la qualité de l’environnement sonore par la publication d’un guide pour améliorer la qualité acoustique dans les écoles, développer l’éducation au bruit et à la citoyenneté, notamment auprès des jeunes, et mettre à disposition du public une application sur les 15 points à vérifier en matière de bruit dans les logements ;
  • assurer une vigilance sur les risques potentiels liés aux nanomatériaux en évaluant l’exposition liée à celles-ci dans les denrées alimentaires et en réalisant des campagnes de mesures des nanomatériaux dans l’air extérieur des sites de fabrications ;
  • réduire les expositions liées aux contaminations environnementales des sols grâce à la réalisation d’ un diagnostic préventif de l’état des sols des établissements recevant des publics sensibles (crèches et écoles en particulier) en vue d’engager les actions nécessaires ;
  • réduire l’exposition des populations aux perturbateurs endocriniens par la mise en place d’un label Tickets sans bisphénol A et la recherche des substances classées perturbateurs endocriniens dans les jouets ;
  • améliorer la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine grâce à la sécurisation de l’alimentation en eau potable, l’augmentation du nombre de captages prioritaires protégés et une meilleure surveillance des substances émergentes dans l’eau ;
  • évaluer les risques de l’exposition aux ondes électromagnétiques par la collecte et mise à disposition du public des données liées au niveau d’exposition et aux éventuels risques associés aux ondes électromagnétiques ;
  • prévenir le risque d’allergie liée aux pollens en réduisant la présence et le développement de végétaux émetteurs de pollens allergisants, par la diffusion d’une information sur le risque allergique et ou toxique lors de la vente des végétaux concernés et par la formation du personnel en charge de la gestion des espaces verts des collectivités ;
  • contrôler et restreindre progressivement l’usage des pesticides par le lancement d’ une campagne de surveillance des pesticides dans l’air et par la documentation sur les usages de pesticides par les particuliers et poursuivre l’interdiction des substances les plus dangereuses ;
  • mieux connaître et réduire l’exposition à l’amiante naturel par la définition et la mise en Å“uvre d’un cadre de prévention adapté pour les chantiers et activités intervenant sur des matériaux dégageant de l’amiante naturel ;
  • favoriser la nature en ville, créer des jardins thérapeutiques dans les établissements de soins grâce à l’établissement d’un bilan des connaissances et la déclinaison des pistes les plus prometteuses en matière d’aménagement des espaces de nature au bénéfice de la santé comme la généralisation des jardins thérapeutiques.

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3e plans santé environnementLe 3e plan santé-environnement (2015-2019) a pour ambition de réduire l'impact des altération de l'environnement sur la santé. Il doit permettre de consolider les progrès accomplis et proposer une nouvelle approche de la santé environnementale, notamment en prenant en compte la notion nouvelle d'exposome qui définie les expositions complexes rendant mieux compte de la réalité. Ce 3e plan définit ainsi la santé humaine comme dépendante de deux grandes composantes : le génome et l'exposome.

 

Les 107 actions du plan s'articulent autour de quatre catégories d'enjeux :

 

- de santé avec les pathologies en lien avec l'environnement ;

- de connaissance des expositons et des leviers d'action ;

- de recherche en santé environnement ;

- d'actions territoriales, de l'information, de la communication, de la formation.

 

Le plan santé-environnement se veut être au croisement des politiques publiques en matières de santé et d'environnement, en interférant avec plusieurs politiques existantes comme la stratégie nationale de santé, la stratégie nationale de recherche, la stratégie nationale pour la biodiversité, les plans Ecophyto, micropolluants, cancer 3, santé-travail 3 ou encore la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens et le plan national d'adéquation au changement climatique.

 

 

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Lire aussi les nouvelles mesures du plan

 

simone veilPour le quarantième anniversaire de la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse (Loi Veil sur l’IVG), les députés ont majoritairement voté une résolution réaffirmant l’importance du droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse pour toutes les femmes, en France, en Europe et dans le monde.

Quatre autres points figurent dans ce texte symbolique et non contraignant :

- le droit universel des femmes à disposer librement de leur corps est une condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et d’une société de progrès ;

- le rôle majeur de la prévention et de l’éducation à la sexualité, en direction des jeunes ;

-  la nécessité de garantir l’accès des femmes à une information de qualité, à une contraception adaptée et à l’avortement sûr et légal ;

- la poursuite par la France de son engagement, au niveau européen comme international, en faveur d’un accès universel à la planification familiale.

 

Les députés ont choisi de commémorer la date du vote de la loi (26 novembre 1974) plutôt que celle de sa promulgation (17 janvier 1975), voulant rendre ainsi hommage au combat parlementaire de Simone Veil a dû livrer pour la reconnaissance de ce droit.

 

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Visionner la vidéo INA du débat avec le discours de Simone Veil

 

 

PF2S 25

 

 

 

 Le numéro 25 de Plateforme sanitaire et sociale, novembre 2014. Focus sur la santé en milieu pénitentiaire

 

 

 

 

Au sommaire de ce numéro

 

 

      • Éditorial
      • On en a parlé
      • Curapp : colloque sur la famille - PicAlim
      • Actualité
        • État généraux du travail social
      • Brèves
      • Entretien
        • Bonnes pratiques du soutien à la parentalité. Entretien avec Aline Osman-Rogelet, groupe d’appui national Famille, Fnars Picardie
      • Initiative
        • Le conseil consultatif des personnes accueillies ou accompagnées
      • Focus
        • Les Picards parents, plus tôt et plus souvent
        • Association Le Refuge, pour créer du lien
        • La parentalité des familles adoptives
        • Espaces de rencontre parents-enfants, pour une médiation familiale
        • La reconnaissance des beaux-parents
        • Médiation familiale, le service de l’association Anne Le Febvre
        • L’action éducative à domicile du Conseil général de l’Oise
      • Données nationales
        • Rapport sur la sécurité sociale
      • Brev’d’Europe
      • Europe
        • La parentalité positive en Europe
      • Doc
        • Inégalités socio-sanitaire dans les Dom
      • Tribune libre
        • Accueillir les couples avec enfants

      • Agenda

 

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boissons énergisantesDans une étude présentée lors du dernier congrés de l'American Heart Association, le Dr Steven Lipshultz de l'hôpital pédiatrique du Michigan, à Détroit, estime que plus de 40 % des incidents signalés à des centres antipoison américains en lien avec des boissons énergisantes concernaient des enfants de moins de six ans, dont certains ont présenté des problèmes cardiaques ou neurologiques. 

 

Certaines boissons énergisantes peuvent contenir jusqu'à 400 milligrammes de caféine, tandis que le niveau jugé toxique pour un enfant de moins de 12 ans est de 2,5 milligrammes par kilo de poids corporel. Les chercheurs demandent une amélioration de l'étiquetage des boissons énergisantes pour indiquer plus clairement la teneur en caféine et prévenir d'éventuels problèmes pour la santé. Ils ajoutent que ces boissons n'ont aucune place dans l'alimentation d'un enfant.

 

Les données ont été compilées entre octobre 2010 et septembre 2013. Elles proviennnent de l'Association américaine du système national de données sur les poisons de cinquante-cinq centres de contrôle anti-poisons des États-Unis. Plus de cinq mille cas d'intoxication par boissons ont été relevés.

 

 

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logo-sfspLa société française de santé publique (SFSP) organise un recueil des actions d'accompagnement à la parentalité, à la petite enfance et à la santé afin de procéder à une analyse collective de ces actions. Cette analyse sera diffusée à l'ensemble des acteurs, en cohérence et complémentarité avec les outils existants, dans une optique d'échange et de partage.

 

Pour la SFSP, alors que les inégalités de santé se forgent dès la petite enfance, l'accompagnement à la parentalité est un levier majeur pour agir en faveur de leur réduction. L’intérêt est donc important pour lier les questions de parentalité et de santé, avec de nombreuses initiatives menées dans différents champs d'actions et une multitude d'acteurs, issus de différents secteurs.

 

 

Afin de leur donner toute la lisibilité voulue, la SFSP fera connaître les actions pour échanger et partager connaissances et expériences.

 

 

Les réponses au sondage sont attendues pour le 31 mars.

 

 

Lien vers le sondage en ligne

Fiche action à télécharger

aide en santéL’Inpes propose le label Aide en santé pour les services d’aide à distance en santé. Il a vocation à renforcer et à structurer les démarches qualité mises en place au sein des dispositifs d’aide à distance.

La téléphonie santé, dénommée « prévention et aide à distance en santé Â» (PADS), allie généralement une ligne téléphonique et un site Internet. Les services sont variés et adaptés à chacun : entretiens par téléphone, discussions interactives sur le web, forums, coachings par courriel, etc.

En 2013, les seize dispositifs de PADS soutenus par l’Inpes ont ainsi reçu près de 1,25 million d’appels téléphoniques et l’ensemble des sites internet a enregistré plus de 9,5 millions de visites. Trois cents autres dispositifs d’aide à distance dans les champs de la santé et du social.

 

Un nouveau label

Donner une information validée, apportée par des écoutants formés et compétents, être accessible sur une large plage horaire… autant de critères qui garantissent un service de qualité. Pour s’assurer que ces exigences sont bien remplies et valoriser les dispositifs soucieux de leurs usagers, l’Inpes lance le premier label qualité « Aide en santé Â». Il est ouvert à l’ensemble des acteurs de l’aide à distance dans le champ sanitaire et social. La liste des dispositifs  déjà  labélisés est consultable sur le site de l’Inpes, où l’on peut aussi retrouver l’ensemble des démarches et procédures liés au label.

 

 

Sept engagements

Pour qu’un dispositif d’aide à distance en santé demande le label, il doit répondre à des exigences concernant son éthique, son organisation et la qualité de ses réponses à l’usager :

•    respecter la charte éthique du label « Aide en santé Â» ;

•    Ãªtre transparent sur nos missions ;

•    rendre fiable les informations délivrées aux usagers ;

•    apporter aux usagers une aide de qualité dans le respect de ses missions ;

•    garantir aux usagers un service accessible ;

•    Ã©valuer et à améliorer la qualité des services ;

•   mettre en place une organisation adaptée pour traiter les demandes (téléphone et/ou Internet).

 

Procédure

Un dispositif d’aide à distance souhaitant obtenir le label téléchargera sur le site de l’Inpes l’ensemble des éléments descriptifs et le dossier de candidature. Puis, il se soumettra à un audit indépendant qui s’assurera qu’il répond aux sept critères. Un Comité d’attribution, composé de l’Inpes, de la Direction générale de la santé (DGS), de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), de l’Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) et du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), validera ou refusera ensuite l’attribution sur la base de constats objectifs.

Le label est valable trois ans et renouvelable.

 

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Plan maladies neuro-dgnrativesMarisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Geneviève Fioraso, secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie, ont lancé le mardi 18 novembre le Plan national maladies neuro-dégénératives 2014 – 2019. 

 

Annoncé par le Président de la République, ce plan, issu d’une large concertation avec les acteurs du secteur, comprend trois grandes priorités, les spécificités de chaque maladie et apporte des réponses concrètes aux besoins des patients et de leurs aidants. Il s'inscrit dans la stratégie nationale de santé et dans la stratégie nationale de recherche.

 

1re priorité : Améliorer le diagnostic et la prise en charge des malades 

 

- coordination renforcée entre le médecin traitant et le neurologue ;

- meilleur accès à l’expertise sur le territoire avec la création de 24 centres experts dédiés à la sclérose en plaques, la consolidation des 25 centres spécialisés Parkinson, en complément des centres de référence Alzheimer existants ;

- 100 nouveaux dispositifs MAIA (travail en commun des professionnels et outils partagés) au service de la qualité du parcours de santé des personnes âgées, objectif clé du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement ;

- développement de l’éducation thérapeutique pour les patients et leurs aidants.

 

2e priorité : Assurer la qualité de vie des malades et de leurs aidants

 

- augmentation de l’accompagnement à domicile avec 74 nouvelles équipes spécialisées Alzheimer (ESA) et la conduite d’expérimentations pour adapter cette démarche à la maladie de Parkinson et à la sclérose en plaques.

- renforcement du soutien aux aidants avec 65 nouvelles plateformes d’accompagnement et de répit.

- programmes d’accompagnement des personnes malades et de leurs aidants portés par les associations, comme le prévoit le projet de Loi de santé.

- priorité accordée au maintien dans l’emploi ou à la réinsertion professionnelle pour les malades jeunes.

- solutions numériques, comme des alertes par SMS, des applications sur Smartphone ou tablettes, pour améliorer l’autonomie des patients.

 

3e priorité : Développer et coordonner la recherche

 

- reconnaissance de centres d’excellence en enseignement et en recherche affirmeront le positionnement de la France sur des projets européens et internationaux.

- renforcement des outils de connaissances (cohortes, bases de données nationales) pour agir plus efficacement sur les maladies neuro-dégénératives.

 

La présidence du comité de suivi du plan maladies neuro-dégénératives est confiée au Professeur Michel Clanet et la vice-présidence au Professeur Joël Anki. Le comité de suivi impliquera étroitement les associations de patients. Le Professeur Etienne Hirsch assurera la présidence du comité de pilotage pour la recherche.

 

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À l’occasion du 25e anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’enfant (Cide), Laurence Rossignol, Secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie auprès de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, ont signé à New-York le 3e protocole facultatif de cette convention.

Ce texte permet une meilleure protection des droits fondamentaux des enfants, tels qu’ils ont été définis dans la Cide.  Après sa ratification par le Parlement français, tout enfant - ou son représentant - estimant que l’un de ses droits fondamentaux protégé par la Convention a été violé pourra, si sa plainte n’a pas abouti devant les juridictions nationales, saisir le Comité des droits de l’enfant de l’Onu qui procèdera alors à sa propre enquête. Il renforce donc la prise en compte, en France, de la parole de l’enfant.

En savoir plus (site du ministère)
En savoir plus (site du Défenseur des droits)

La situation de la France

Protocole facultatif

 

 

La carte des droits de l’enfant en 2014 (Humanium)

 

 

 

Logo OMSL'organisation mondiale de la santé (OMS) a publié dans The Lancet une série d'articles sur la violence faite à l'encontre des femmes et de filles. Ces articles, coordonnés par le Dr Cathy Zimmerma, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, montrent que la lutte contre cette forme de violence reste sans effets. L'OMS estime qu'environ une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle de la part de leur conjoint. Au cours de leur vie, 7 % des femmes subiront une agression sexuelle par une autre personne que leur partenaire.

 

Les violences infligées par le partenaire intime - viol, mutilations sexuelles féminines, traite des femmes et mariages forcés – demeurent pour l'OMS intolérablement élevée, avec de graves conséquences sur la santé physique et mentale des victimes. 

Entre 100 et 140 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi des mutilations sexuelles et, seulement pour l'Afrique, plus de 3 millions de filles sont exposées à cette pratique chaque année. Quelque 70 millions de filles dans le monde se marient avant l’âge de 18 ans, très souvent contre leur gré.

L'OMS reconnait que, même quand la loi est progressiste, nombre de femmes et de filles sont encore en butte à la discrimination et à la violence et n’ont pas accès aux services de santé et aux services juridiques indispensables.

 

Combattre les inégalités entre les sexes

 

L’analyse des toutes dernières données montrent que la prévention primaire de la violence à l’encontre des femmes et des filles reste insuffisante, même si les ressources ont augmenté. Les résultats de la recherche indiquent qu’il faut combattre les inégalités entre les sexes et les autres causes premières de la violence pour prévenir toutes les formes de maltraitance et réduire ainsi la violence en général. 

Les auteurs des articles publiés préconisent qu'un travail soit réalisé à la fois en direction des agresseurs et des femmes qui en sont victimes pour parvenir à un changement durable en dénonçant des normes sociétales profondément enracinées concernant les relations entre hommes et femmes et l’idée de l'inférioté des femmes. À cette égard, e système de santé a un rôle crucial à jouer à la fois en prenant en charge les conséquences de la violence et en la prévenant.

 

Cinq grandes mesures à mettre en œuvre

 

Les auteurs des articles publiés exhortent les responsables politiques, les professionnels de santé et les donateurs partout dans le monde à lutter plus résolument contre la violence à l’encontre des femmes et des filles en prenant cinq grandes mesures.

-  Les pouvoirs publics doivent allouer les ressources nécessaires pour faire de la lutte contre la violence à l’encontre des femmes une priorité, en reconnaissant qu’elle fait obstacle à la santé et au développement.

- Les pouvoirs publics doivent transformer les structures discriminatoires (lois, politiques, institutions) qui perpétuent l’inégalité entre hommes et femmes et favorisent la violence.

- Les pouvoirs publics doivent investir pour promouvoir l’égalité, des comportements non violents et des services d’aide aux victimes qui ne soient pas stigmatisants.

- Les pouvoirs publics doivent renforcer le rôle des secteurs de la santé, de la sécurité, de l’éducation, de la justice et des autres secteurs concernés en concevant et en appliquant des politiques de prévention et de parade dans l’ensemble de ces secteurs, et en intégrant prévention et aide aux victimes dans les programmes de formation.

- Les pouvoirs publics doivent soutenir la recherche et la programmation pour déterminer quelles sont les interventions efficaces et comment agir sur la base des données recueillies.

 

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Accéder au Lancet

 Séminaire sur les inégalités sociales de santé et l'évaluation d'impact sur la santé

Journée régionale du pôle de compétence en éducation pour la santé

vendredi 12 décembre 2014 - Université de Picardie, chemin du Thil, rotonde, amphithéâtre R3, à AMIENS

Dans le cadre du pôle régional de compétence en éducation pour la santé, l'Ireps de Picardie propose un séminaire sur les inégalités sociales de santé et l'évaluation d'impact sur la santé, le vendredi 12 décembre prochain. Co-organisé par l'ARS et l'Ireps de Picardie, dans le cadre du pôle de compétence, ce séminaire reviendra sur la situation picarde face aux inégalités sociales de santé. Dans un second temps, les résultats de la première évaluation d'impact sur la santé menée en Picardie seront présentés et discutés. La journée sera l'occasion de lancer une consultation sur les recommandations de l'évaluation d'impact qui porte sur les maisons relais.

 

Programme : Plaquette d'information Séminaire sur les inégalités sociales de santé et l'évaluation d'impact sur la santé

 

Inscription : http://ireps.picardie.fnes.fr/actualites/agenda_detail.php?ref=226&titre=seminaire-sur-les-inegalites-sociales-de-sante-et-l-evaluation-d-impact-sur-la-sante-universite-de-picardie-chemin-du-thil-rotonde-amphitheatre-r3-a-amiens

cnsLa Conférence nationale de santé a rendu mi-octobre son avis sur le 3e plan national santé environnement (PNSE 3). Si la CNS approuve la démarche générale, elle se félicite de voir que sont pris en compte les objectifs de réduction des inégalités territoriales environnementales,des expositions multiples ou des déterminants de santé dans les projets d’aménagement et de planification urbaines.

L'introduction d’une approche positive de la santé environnementale,  la volonté exprimée au travers de ce projet de plan d’améliorer les connaissances en matière de santé environnement sont pour la Conférence des avancées certaines. 

Elle déplore cependant que la démocratie en santé, notamment au travers du débat public, n'ait pas une place plus importante dans le plan. Le besoin d’information du public sur l’état des savoirs reste dimension peu présente dans le projet de PNSE 3. 

La CNS considère de plus que le 3e plan ne contribue pas à donner une vision claire du rôle du PNSE 3. 3 dans la structuration du champ de santé environnementale, et de son articulation avec les différents plans sectoriels, ni même avec les diverses stratégies de politique nationale pourtant citées en introduction. Il n'y a pas un compréhension aisée des enjeux et des axes majeurs de la politique nationale en matière de santé environnementale. Par ailleurs, si les dimensions d’observation et d’évaluation sont mieux prises en compte que dans les plans précédents, il reste à articuler observation et action en particulier en rendant visibles les modalités d’application du principe de précaution et les mesures conservatoires qui seront prises une fois les éléments de savoir suffisamment établis. 

Sur de nombreuses actions, la CNS estile qu'il reste à définir des indicateurs qui, au lieu d’être destinés à suivre les moyens mis en oeuvre, permettraient de refléter l’atteinte ou non d’objectifs de réduction des risques environnementaux pour la santé préalablement définis. Il s’agit là bien entendu d’une ambition qui pourrait être considérée comme démesurée et donc purement théorique mais tout progrès même partiel dans cette direction représenterait en fait une grande avancée. La succession cohérente dans le temps des plans santé-environnement est l’instrument essentiel de cette évolution.

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picalimLe 5 novembre 2014 à Noyon, l’OR2S et L’Ireps de Picardie ont présenté les résultats de la recherche-action PicAlim.
L’objectif de ce projet était d’analyser la consommation alimentaire des élèves de seconde (OR2S) puis, à partir des données qualitatives et quantitatives, de co-construire des actions de prévention et de promotion en matière de santé via la réalisation de clips vidéos  sur la nutrition (Ireps).

Une table ronde a permis aux partenaires régionaux (ARS, conseil régional, rectorat) et au Fonds français alimentation & santé de revenir sur les résultats de la recherche et le bien-fondé de al réalisation de messages par les élèves eux-mêmes. Ils se sont accordés sur l'intérêt d'avoir des actions coordonnées et concertées afin d'ajouter une plus grande plus grande visibilité aux politiques publiques dans une démarche globale.

Résultats de la recherche

Un jeune sur six déclare ne pas avoir pris de petit déjeuner durant les quatre jours de recueil. Les boissons constituent la moitié de la ration alimentaire journalière. Les pains et produits de panification sèhe contribue le plus à l'apport énergétique.

Les repas sont pris le plus souvent seuls en ce qui concerne le petit déjeuner, avec les amis pour le déjeuner les jours d'école et en famille pour le dîner. Selon les contextes, le téléphone portable (déjeuner) ou la télévision (petit déjeuner, dîner) accompagnent les repas.

L'enquête par focus groups a permis d'approfondir les données quantitatives. Le petit déjeuner idéal décrit par les élèves est le petit déjeuner anglais, le repas de famille est nécessairement festif et gastronomique !

L'activité physique et la pratique d'un sport sont évoqués comme moyen de se défouler, de s'amuser, mais aussi d'ago sur son apparence physique.

Mise en place auprès des élèves de secondes générales et techniques et des secondes professionnelles, la recherche a permis de construire un questionnaire de recueil alimentaire basé sur quatre jours consécutifs. Testé dans le cadre de PicAlim, cet outil pourra être réutilisé dans d'autres dispositifs enquêtes.

 

Les messages de prévention

Quatre des six lycées participants ont réalisé des clips vidéo. D'une durée allant de 30' à 1'30, les quatre vidéo mettent en scène de situations qui permettent de délivrer des messages de prévention : jeunes faisant la fête lors d'une soirée, jeunes faisant du sport, jeunes se faisant plaisir en mangeant dans un kebab... Ces vidéos résultent d'un travail préalable sur l'écriture cinématographique et sur l'appropriation de la technique de captation d'image.

 Les résultats et les vidéos seront bientôt disponibles sur le site.

 

Six lycées d’enseignement général et technique et professionnel ont participé à PicAlim :

Boucher de Perthes (général et professionnel) (Abbeville)
Paul Langevin, Félix Faure (Beauvais)
Jules Verne (Château-Thierry)
Gay Lussac (Chauny).

 

PicAlim a bénéficié du soutien financier du Fonds français Alimentation & Santé, de l'ARS, du conseil régional de Picardie et du soutien du rectorat de l'académie d'Amiens.

MarisolTouraineMarisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a présenté en Conseil des ministres le 15 octobre 2014 le projet de loi de santé. Il s’inscrit dans le prolongement de la stratégie nationale de santé lancée par le gouvernement en 2013, notamment dans la lutte contre les inégalités sociales de santé, et pour garantir l’accès aux soins de tous et un accès à des soins de qualité.

Le projet de loi se veut être une réforme durable qui renforce l’information, les droits des patients et le parcours de soins dans le système de santé. Il sera débattu à l’Assemblée nationale au début de l’année 2015. Par ailleurs, et comme annoncé par la ministre le 25 septembre dernier, les mesures d’ordre législatif du « Programme national de lutte contre le tabagisme » (PNRT) seront intégrées dans le projet de loi de santé, par amendements, à l’occasion de son examen au Parlement.

Trois axes d’intervention prioritaires et quatorze mesures forment la loi :

Axe 1 Prévenir avant d’avoir à guérir 

Axe 2 Faciliter la santé au quotidien 

Axe 3 Innover pour consolider l’excellence de notre système de santé.

Parmi les mesures de la loi, figurent :

- la création de l’Institut national de la prévention, de veille et d’intervention en santé publique, né de la fusion de l’Inpes, de l’InVS et de l’Eprus ; 

- la médecine de parcours, soit une prise en charge dans la proximité et la continuité ;

- la création du service territorial de santé au public (STSP), afin de rendre accessible et de structurer le système de santé dans les territoires. Il concerne a minima cinq domaines : soins de proximité, permanence des soins, prévention, santé mentale, accès aux soins des personnes handicapées.

institut ville durableLe Premier ministre a confié à l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) la préfiguration de l’Institut pour la ville durable. 

 

Cet Institut aura pour mission de définir un cadre de réflexion et de travail commun à tous les acteurs aujourd’hui dispersés. Il sera le lieu de capitalisation des innovations urbaines, d’accompagnement des projets d’avenir pour les habitants. Il permettra de développer une expertise sur la ville de demain et de structurer une offre française à promouvoir à l’international et sera le centre de ressources où se construira la politique publique de la ville durable, un nouveau modèle urbain au service du plus grand nombre.

 

Il permettra aussi le recensement de toutes les initiatives, dans tous ces domaines, émanant d’acteurs privés, publics, comme associatifs, et un partage plus efficace entre tous les acteurs, services de l’Etat, collectivités, entreprises, et une coordination des moyens et des expertises dans le cadre de projets démonstrateurs.

 

 

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Discours de Myriam El Khomri, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville

commissionLe groupe d’experts indépendants qui conseille la Commission sur les questions relatives aux moyens d’investir efficacement dans la santé a adopté le 14 octobre un avis sur la future stratégie de l’Union européene en matière de qualité des soins de santé, en insistant notamment sur la sécurité des patients. 

 

Le groupe d'experts a identifié un ensemble de dimensions généralement acceptées de qualité et de sécurité applicables dans tous les services de santé. Ils devraient être priorisés au niveau de l'Union uropéenne pour améliorer la qualité des services médicaux.  Pour le groupe d'experts, indépendemment du niveau des services médicaux rendus, tous les services doivent être efficaces, sûrs, appropriés, centrés sur le patient, efficients et équitables.  

 

S'agissant des données nécesaires pour évaluer la qualité et la sécurité des services médicaux dans l'Union européenne, le groupe d'experts propose un ensemble d'indicateurs potentiellement appropriés. Il suggère aussi que la Commission européenne joue un rôle central en permetant le développement d'actions au niveau de l'Union européenne pour améliorer la qualité des soins et la séurité des patients. Elles couvrent :

 

 

  • l'utilisation d'un cadre conceptuel relatif à la qualité et à la sécurité ;
  • le développement des guides lines et de partager des bonnes pratiques pluri-disciplinaires ;
  • le financement de la recherche sur la qualité et la sécurité ;
  • les questions économiques liées à la qualité ;
  • l'éducation et la formation aux nouveaux rôles des patients et des professionnels de santé ;
  • l'information technologique et l'information sur les systèmes d'information pour la qualité des soins et la sécurité ;
  • la qualité et les aspects de sécurité concernant le fardeau que sont les maladies chronique et les inégalités de santé ;
  • le réseau d'évaluation des technologies de santé (Health technologie assessment network, HTA) et le développement de l'évaluation d'impact sur la santé.

 

 

 

NoshanLe projet de recherche Noshan, financé par l’Union européenne, travaille à la transformation des déchets et du gaspillage de l'alimentation humaine en aliments pour animaux. Pour ses promotteurs, cela ouvre de nouvelles perspectives aux agriculteurs, tout en réduisant la nécessité pour l’Europe d'importer des aliments pour animaux. De nouveaux emplois «verts» pourraient être créés dans la collecte des déchets, dans les usines de traitement et dans la fabrication des aliments pour animaux, notamment en zone rurale.

Pour rappel, un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est perdu ou gaspillé dans le monde, soit au total 1,3 milliard de tonnes par an — et l'agroalimentaire est à l'origine d'une grande quantité de déchets. Les fruits et les légumes présentent le taux de gaspillage le plus élevé. Or, ce sont en particulier les fruits, les légumes et les produits laitiers qui seraient transformer en aliments pour animaux, à un faible coût et avec une faible consommation d'énergie.

L’équipe (constituée de centres de recherche, d'une université et d'entreprises de six États membres de l’UE et de Turquie) a commencé en 2012 par estimer la valeur des différents types de déchets et a constitué une base de données sur les ingrédients pouvant servir à la production d'aliments pour animaux. Lorsque le projet se terminera en 2016, l’équipe saura également quelles sont les meilleures technologies pour extraire et valoriser chaque type de déchets. Le projet Noshan pourrait aussi rendre le secteur agricole européen plus durable. En effet, utiliser les biodéchets en tant que ressource aidera le secteur à réduire son impact sur l’environnement.

Les processus mis au point dans le cadre du projet aideront les entreprises agricoles à récupérer les calories contenues dans les aliments jetés et l’énergie qui a servi à produire ces aliments, et permettront également de diminuer significativement l’utilisation d’eau (les déchets alimentaires représentent plus d’un quart de la consommation mondiale totale d’eau douce). L'approche du projet NOSHAN, qui réduit la nécessité d'une production distincte pour l'alimentation animale, pourrait permettre de limiter la concurrence de plus en plus vive entre la production de denrées alimentaires humaines et celle d'aliments pour animaux, qui ont toutes deux besoin de terres et d'eau.

L’Union européenne est à l’origine de 18 % des exportations mondiales de denrées alimentaires, d’une valeur de 76 milliards d’euros. Mais, dans l’Union comme ailleurs, les déchets agricoles sont un problème pour les agriculteurs et coûtent cher au contribuable (entre 55 et 99 euros par tonne). Un financement de près de 3 millions d'euros a été accordé au projet Noshan (2007-2013), qui réunit des instituts de recherche, une université, de grandes entreprises et des PME dans le secteur alimentaire en Espagne, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Turquie

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ocde regionsLe rapport de l’OCDE intitulé Comment va la vie dans votre région ? révèle l’existence de fortes divergences dans le bien-être général entre les 362 régions de la zone OCDE, à partir d’une analyse portant aussi bien sur la qualité de l’air et l’espérance de vie que le revenu par habitant, l’emploi et l’accès à Internet. Ce rapport formule les constatations suivantes :

  • C’est en Espagne et en Italie que les disparités régionales concernant le chômage sont les plus fortes, et aux Pays-Bas qu’elles sont les plus faibles. C’est l’Italie qui enregistre les écarts régionaux les plus marqués au niveau du chômage des jeunes.
  • C’est en Autriche que les écarts régionaux de revenus des ménages sont les plus faibles, et en Australie qu’ils sont les plus élevés.
  • Les écarts régionaux d’espérance de vie se sont creusés dans 18 pays sur 30 depuis l’an 2000. D’une région à l’autre du Portugal, l’écart d’espérance de vie peut atteindre près de quatre ans. En Grèce, il n’est que de 11 mois.
  • L’Angleterre du Sud-Est figure parmi les 20 % de régions de l’OCDE les mieux classées en matière d’emploi, alors que l’Angleterre du Nord-Est figure parmi les 30 % de régions les moins bien classées dans ce domaine.
  • En France, la région de la Basse-Normandie fait partie des 20 % de régions de l’OCDE les plus sûres, alors que la Corse fait partie des 10 % de régions les moins bien classées en la matière.
  • Plus de 40 % des régions des États-Unis comptent, au sein de leur population, un quart d’habitants menacés par la pauvreté, alors que c’est le cas de moins d’un dixième des régions au sein des économies européennes comparables.

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Site web du bien-être dans les régions

samaritansL'association caritative anglaise Samaritans, spécialisée dans l'aide psychologique, vient de lancer une application gratuite pour venir en aide aux personnes vulnérables. Baptisée Samaritans Radar app, cette application qui détecte des messages contenant les mots comme «fatigué d'être seul», «je me hais», «déprimé», «besoin d'aide» ou «besoin de parler à quelqu'un», nécessite que les personnes qui veulent apporter leur aide s'inscrivent au préalable sur le site de Samaritans. Elles reçoivent alors un courrier électronique les avertissant de l'existence de ces tweets et leur donnant des informations sur la manière dont ils peuvent apporter leur aide.

L'application est destinée aux personnes âgées de 18 à 35 ans, les plus actives sur les réseaux sociaux.

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logo-InpesL’Inpes a publié une photographie des différents comportements de santé des 55-85 ans par l’analyse des données du Baromètre Santé Inpes 2010. Ces résultats dévoilent une population hétérogène vivant plutôt bien son avancée en âge.

À travers les différents thèmes étudiés, le lien social apparaît comme un déterminant de santé important. Ainsi, le fait de vivre seul multiplie par quatre chez les hommes et par deux chez les femmes la probabilité de survenue d’un épisode dépressif au cours des douze derniers mois, alors que la participation sociale a un effet positif sur l’état et les comportements de santé des 55-85 ans.

D’une manière générale, les 55-85 ans ont une vie sociale comparable à celle des 15-54 ans : 82 % déclarent avoir rencontré des membres de leur famille ou des amis au cours des huit derniers jours mais ils ne sont que 52 % (vs 66 %) à avoir pratiqué des activités de groupe ou de loisir (réunions, activités religieuses, associations, cinéma, sport, soirées) au cours des huit jours précédents l’enquête.

Fumer, boire, jouer… les plus de 55 ans présentent des comportements addictifs.Si la cigarette fait peu partie du quotidien de cette classe d’âge,13 % des plus de 55 ans sont des fumeurs, contre 41 % des 15-54 ans, la consommation d’alcool est plus marquée et l’avancée en âge est même synonyme d’une augmentation de la consommation quotidienne. Les hommes sont particulièrement concernés :31 % parmi les hommes de 55-64 ans, 43 % parmi ceux de 65-74 ans et jusqu’à 53,5 % parmi ceux de 75-85 ans. Cependant, si la consommation quotidienne d’alcool augmente avec l’âge, cette tendance est à la baisse de génération en génération. Elle concernait 43 % des 55-75 ans en 2000, 32 % en 2005 et 24 % en 2010. La vie sociale des 55-85 ans est associée à une alcoolisation à risque ponctuel plus importante. En effet, 26 % des hommes et 13 % des femmes ayant eu une activité ou un loisir au cours des huit derniers jours sont concernés par une alcoolisation à risque ponctuel alors qu’ils ne sont seulement que 19 % des hommes et 8 % des femmes parmi ceux qui n’en ont pas eu.

Se sentant bien informés sur les grandes thématiques de santé, la vie sociale ou des contacts avec l’extérieur renforcent ce sentiment chez les plus de 55 ans. Ce meilleur sentiment d’information se note sur l’alcool (90 % vs 84 %), le tabac (90 % vs 87 %), le cancer (86 % vs 78 %), la contraception (88 % vs 81 %) et la maladie d’Alzheimer (69 % vs 62 %) si elles ont été en contact, au cours des huit derniers jours, avec des membres de leur famille ou des amis ou si elles ont eu des activités de groupe ou de loisir.

La vie sociale semble en même temps accentuer certaines craintes comme le cancer (58 % vs 48 % chez ceux n’ayant eu aucun contact), les accidents de la circulation (53 % vs 42 %), la maladie d’Alzheimer (54 % vs 47 %) et les maladies cardiaques (44 % vs 38%). 27 % des 55-75 ans pensent que manger est un moyen de conserver sa santé, contre 18 % des 18-54 ans.

L’avancée en âge est également associée à une alimentation plus diversifiée : 63,0% des 55-75 ans ont consommé la veille de l’interview des fruits, des légumes, des aliments du groupe VPO (viande, poissons et œufs), des féculents et des produits laitiers (vs 42 % des 18-54 ans).

Enfin, les résultats de l’enquête offrent un éclairage sur la santé mentale des 55-85 ans. Globalement, elle est proche de celle de la population générale. Un personne sur cinq au sein de cette population est ou a été en état de souffrance psychologique au cours des douze derniers mois. Les résultats font apparaître différents facteurs associées à une moins bonne santé mentale : le genre, la situation financière mais aussi l’isolement et l’absence de liens sociaux. 

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fors onpesÀ la demande de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), le bureau d'étude Fors a mené une étude exploratoire sur la pauvreté et l’exclusion sociale des publics « invisibles », définis comme " des groupes de populations mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics, et peu / ou mal appréhendés par les politiques sociales". Cette étude a pour objectif de constituer une liste de six groupes de population pour lesquels l’Onpes pourrait ensuite engager des travaux spécifiques, visant à mieux rendre compte, des mécanismes sociaux à l’œuvre dans les processus d’exclusion et de l’impact de la pauvreté sur les conditions de :

  • mieux rendre compte des causes de cette invisibilité ;
  • recenser les travaux et données existants sur ces publics invisibles et donc des champs d’observation non-couverts ; 
  • et par conséquent proposer des améliorations à apporter à l’observation, pour donner in fine plus de visibilité à ces publics. 

 

Les groupes concernés sont :

• Les sans domicile stable dont les hébergés chez des tiers ;

• L’entourage familial des enfants placés ou en voie de l’être ;

• Les personnes logées présentant des troubles de santé mentale ;

• Les sortants d’institution dont les sortants de prison ;

• Les travailleurs indépendants pauvres ;

•  Les personnes pauvres en milieu rural.

 Une étude par questionnaires, une revue de la littérature et des auditions d’experts, chercheurs, professionnels, et associations spécialisées ont eu lieu pour chaque public retenu.

Des principaux résultats, on retiendra que les différents types d'invisibilité ne sont pas exclusifs les uns des autres, mais découlent en quelque sorte les uns des autres.Pour le groupe des "sans domicile stable", deux "sous-groupes" encore partuclièrement "invisibles": les primo-arrivants pour lesquels l'hébergement chez un tiers intervient "comme une étape-ressource dans les parcours migratoires" et les ménages hébergeants qui jouent un "rôle dans le maintien des solidarités informelles et l'invisibilisation des situations".

Pour les sortants de prison, de l'aide sociale à l'enfance (Ase) et de structures d'accueil pour les personnes en situation de handicap, l'invisibilité serait "recherchée" mais renforcée par la rupture de prise en charge.

Pour l'entourage familial des enfants placés, l'invisibilité provient à la fois des difficultés qu'ont les professionnels de l’aide sociale face aux des familles qui éprouvent elles-mêmes des difficultés, que ne peuvent résoudre, ni les premiers, ni les seconds. La formation peu adaptée des professionnels à la vie matérielle des familles, une résistance éthique de ne pas vouloir stigmatiser font que certains publics leur échappent. Le sentiment de honte, d'être des "parents indignes" font hésiter les familles à recourir aux droits qu'elles pourraient solliciter. Le rapport souligne aussi "l’absence d’existence politique" de ces familles. Aucune association des parents d’enfants placés ne porte une parole collective. Il pointe aussi "une autre invisibilité, "celle des liens avec la famille élargie", qui "ne sont pas sollicités", car les parents s’en méfient.

Quant aux jeunes sortants des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance, de "surprotégés" ils sont tout simplement "lâchés dans la nature" à la fin de leur accompagnement. Les mineurs isolés, jeunes ruraux en situation de pauvreté qui se sentent jugés, regardés par la société, ce qui les conduit à se dévaloriser".

Enfin, les "travailleurs non -salariés pauvres" (indépendants, entrepreneurs, artistes, intellectuels non-salariés...) forment un groupe à la fois très hétérogène et difficile à cerner.

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Lire l'entretien de Juliette Baronnet dans Union sociale août-septembre 2014 n°279

Stéphane le Fol a rendu public la nouvelle politique de l'alimentation intitulée Une politique publique de l'alimentation pour l'avenir.

Qiatre axes la composent :

- justice sociale ;

- éducation alimentaire de la jeunesse ;

- lutte contre le gaspillage alimentaire ;

- ancrage territorial et mise en valeur du patrimoine.

 

Le premier axe concerne l'amélioration de la qualité de l'aide alimentaire, notamment par l'engagement des professionnels avec la signature du Pacte qualité ingrédients. Il s'agit de rendre plus lisible la composition et l'information nutritionnelle des aliments, et de rendre plus durable les modes de production, de transformation et de distribution.

Cette amélioration de l'offre alimentaire se déroulera dans la restauration collective, que se soit en milieu hospitalier, en maisons de retraite mais aussi en milieu carcéral.

 

Le deuxième axe s'attache à mettre en œuvre des actions d'information et d'éducation pour un comportement alimentaire équilibrée en direction des jeunes dans le cadre d'activité péri-scolaires. En milieu scolaire, l'éveil aux cultures alimentaire de l'Outre-mer et du monde.

 

Pour la lutte contre le gaspillage, troisième axe, la nouvelle politique entend animer et faire vivre le Pacte national de lutte contre le gaspillage almentaire notamment en suivant les engagements de l'État et ded acteurs concernés. Une campagne digitale est diffusée toute l'année (gaspillagealimentaire.fr). Les dons de produits aujourd'hui détruits et la promotion d'activités d'insertion par l'activité économique seront facilités.

 

Enfin, le dernier axe sur le territoire et le patrimoine consistera à élaborer des projets alimentaires territoriaux dans une logique de valorisation des productions des territoires et de création de lien social autour de l'alimentation. Il s'agira aussi d'accompagner et de valoriser le patrimoire par des labels de qualité (AOC, IGP...) ou le réseau des cités de la gastronomie.

 

Un appel à projets est lancé pour se clôturer le  31 décembre.

 

 

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Appel à projets

 

enquête nationale ressource jeunesL’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ) est une enquête novatrice et inédite qui permettra de décrire les ressources et les conditions de vie des jeunes adultes de 18 à 24 ans en France. La collecte sur le terrain a lieu du 1er octobre au 31 décembre 2014. L’ensemble des jeunes de 18 à 24 ans sont concernés par cette enquête, quelle que soit leur situation : étudiants, en emploi ou en recherche d’emploi, vivant seuls, en couple ou chez leurs parents, en collectivité ou en logement individuel.

Leurs parents sont également interrogés afin de décrire les différentes formes de solidarités familiales.

 

L’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ) est porté par la Drees et l’Insee.
 

L’histoire de l’Association nationale des centres parentaux s’articule avec l’histoire du centre parental Aire de famille, premier établissement de ce type en France et avec celle de sa fondatrice, Brigitte Chatoney. En avril 1994, elle devient chef de service dans un centre maternel parisien. Au début 1995, lors d’un entretien, une jeune mère lui annonce tout de go : « Je vais bien, mon bébé aussi, mais le fait d’être au centre maternel a fait éclater mon couple ». L’évidence tout d’un coup lui saute aux yeux : Un centre maternel qui est financé au titre de la protection de l’enfance, accueille l’enfant avec sa mère mais le prive de son père. Comment au titre de la protection de l’enfance peut-on priver un enfant de la présence et du soutien de son papa lorsqu’il est présent ? Si de jeunes couples en difficulté veulent élever ensemble leur enfant, il est nécessaire de développer des centres parentaux.

 

 

Un parcours long et difficile

Le parcours entre cette évidence et l’ouverture du centre parental Aire de famille en mars 2004 sera fort long et difficile. Il prendra neuf années ! En effet, si toutes les institutions sollicitées trouvaient le projet de la création d’un centre parental tout à fait pertinent et judicieux, les cadres administratifs et législatifs ne permettaient pas de s’entendre pour le financement d’une telle structure, non référencée et impensée. La protection de l’enfance affirme : « Il y a un père, cela ne relève pas de notre compétence », l’État répliquant « Il y a un bébé, cela ne relève pas de nos compétences ». La situation était inextricable jusqu’au jour où la ministre de la Famille de l’époque a décidé de soutenir l’initiative de la création du centre parental et a demandé aux uns et aux autres de trouver une solution. Nous étions en 2001, soit six ans après avoir commencé de réfléchir à ce projet innovant.

 

 

L'intérêt supérieur de l'enfant

Ce projet est centré sur l’intérêt supérieur de l’enfant. Cet enfant a besoin de ses deux parents pour grandir, se développer et être confirmé affectivement. Il s’agira donc de permettre à de jeunes parents très en difficulté d’être eux-mêmes protégés et de disposer de soutiens pour devenir protecteurs de leur enfant. La dimension d’accompagnement est essentielle dans le projet du centre parental. C’est aux professionnels, soutenus et protégés par leur direction, de développer un lieu accueillant, sécurisant et respectueux qui permette aux jeunes parents de passer de la défiance - jusque là nécessaire pour se défendre contre l’adversité dans un principe de survie - à la confiance, qui ouvre sur des possibles et l’élaboration d’un projet de vie. La notion de présence, à soi et à l’autre est fondamentale. Pour soutenir les professionnels dans cette démarche, plusieurs références théoriques cohabitent de façon complémentaires : la psychanalyse, la clinique de concertation et l’haptonomie. Cette complémentarité invite chacun à oser la rencontre dans la sécurité et la bienveillance d’une équipe pluridisciplinaire, de faire alliance avec ces parents.

 

Vers l'ANCP

En 2010, un livre, rédigé par Brigitte Chatoney, directrice de l’association Aire de famille et Frédéric Van der Borght, responsable du centre parental, paraît. Son titre « Protéger l’enfant avec ses deux parents, le centre parental une autre voie pour réussir la prévention précoce » Éditions de l’Atelierproteger enfant  protéger enfant

 

Pour la sortie de ce livre, un colloque est organisé en septembre au Sénat, rassemblant environ deux cent cinquante personnes venant de tout le territoire. L’intérêt suscité par ce colloque est le déclencheur pour l’organisation de la première réunion du collectif national des centres parentaux en février 2011. Peu à peu, le nombre de participants s’étoffe et un groupe dynamique et engagé se développe. En juillet 2013, le collectif national des centres parentaux se constitue en association : l’Association nationale des centres parentaux (ANCP). En octobre 2014 lors de l'assemblé général, sera voté le passage de l’association nationale en Fédération Nationale, la  FNCP.

 

 

colloque

 

 

Le 21 novembre 2014, un colloque au est organisé au Conseil économique, social et environnemental, avec pour titre : « Le centre parental : une révolution pacifique pour la protection de l’enfance ». Après une fusion absorption dévastatrice en 2012 de l’association Aire de famille avec une autre, Aire de famille est recréé en décembre 2013. En effet, la précieuse aventure d’Aire de famille doit servir à d’autres familles et à d’autres professionnels. C’est ainsi qu’au fil des débats, il est apparu évident et nécessaire de mieux différencier les deux associations (ANCP et Aire de famille) et de distinguer leurs missions respectives (Cf. encadré).

 

 

 

 

L’Association nationale des centres parentaux rassemble les acteurs impliqués dans l’accompagnement des familles, quelles que soient les orientations et cultures des organisations, mais ayant des valeurs communes sur les questions d’accompagnement. Elle a pour finalité de faire évoluer les dispositifs en favorisant un esprit de réflexion et de créativité entre les acteurs, les professionnels impliqués dans le cadre de la protection de l’enfance. 

 

 

Aline Osman-Rogelet

OR2S

 

 

ANCP et Aire de famille ANCP

 

Missions de l'ANCP

• Gestion des réseaux de structures œuvrant dans l’accompagnement des familles (centres maternels, centres parentaux, accueil parental, relais familial…)

• Action politique autour de l’évolution des dispositifs en protection de l’enfance

• Animation du réseau (journée d’étude, colloques, conférences…)

Coordonnées : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Aire de famille

Aire de famille devient une Association nationale. Elle assure légitimement et logiquement son rôle d’organe ressource pour les structures souhaitant développer un centre parental sur le modèle d’Aire de famille. Elle devient un prestataire de service pour ces établissements en leur offrant des formations professionnelles. L’association Aire de famille doit transmettre ses valeurs et ses modalités d’accompagnement, conformément au projet initial développé par le centre parental Aire de famille, à travers des formations, pour donner une suite logique à l’histoire de ce dispositif innovant et pertinent. Un label « Aire de famille » pourra être décerné aux établissements qui s’engagent dans cette démarche, qui sollicitent une évaluation de leur pratique et de leurs représentations professionnelles et qui entrent dans une dynamique de recherche action.

 

 

Missions d’Aire de famille

•Labellisation / modélisation des valeurs Aire de famille.

•Formation / recherche sur les modalités d’accompagnement spécifique au centre parental Aire de famille.

•Accompagnement de projet / appui à la création de centre parental.

•Évaluation / expérience (labo) à travers un soutien à la gestion d’établissements

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L'une des mesures phares du 3e plan autisme prévoyait a création d'unités d'enseignement (UE) d'IME (Institut médico-éducatif) implantées dans les écoles maternelles ordinaires afin de scolariser sept enfants autistes âgés de 3 à 6 ans. Leur accompagnement global se fait au sein des écoles afin de mobiliser les capacités d'inclusion et d'apprentissage au plus tôt, par des approches éducatives, thérapeutiques et d'enseignements adaptées.

Une unité d'enseignement dans la Somme

Trente unités d'enseignement maternelle sont inscrites pour la rentrée 2014-2015, soit 210 enfants environ. À l'horizon 2017, ce devrait être une centaine UEM qui devraient être ouvertes sur l'ensemble des académies. L'idée de l'implantation des unités d'enseignement maternelle est d'être à la croisée des apprentissages  en milieu ordinaire (Éducation nationale) et de l'accompagnement éducatif et thérapeutique relevant du secteur médico-social.

En Picardie, la première UEM a été implantée à Amiens dans la Somme. L'unité d'enseignement ouvrira ses portes peu après la rentrée des vacances de la Toussaint, le temps de terminer les travaux nécessaires à l'aménagement de la salle de classe. Elle est gérée par l'association Apajh de la Somme, déjà gestionnaire d'un sessad et d'un IME troubles autistiques et troubles envahissants de développement.

 

enfants de la récession Unicef 2014Les enfants de la récession est le titre du nouveau rapport rédigé par Innocenti 12, le centre de recherches de l'Unicef, paru fin octobre 2014. Sous-titré L'impact de la crise économique sur le bien-être des enfants dans les pays riches, ce rapport montre que 2,6 millions d'enfants sont en dessous du seuil de pauvreté dans les pays les plus riches du monde depuis 2008. D’après les estimations, se serait un total de 76,5 millions d'enfants du monde développé qui vivent aujourd'hui dans la pauvreté.

Le bilan Innocenti 12 classe quarante-et-uns pays de l'OCDE et de l'Union européenne en fonction de la hausse ou de la baisse des niveaux de pauvreté de leurs enfants depuis 2008. Il examine également la proportion des 15-24 ans qui ont quitté l'école, qui ne suivent pas de formation ou qui sont sans emploi (NEET, Not in Education, Employment,  or Training). Le rapport comprend aussi des données Gallup World Poll sur les perceptions qu’ont les gens de leur situation économique et leurs espoirs pour l'avenir depuis le début de la récession. 

Alors que les programmes de relance économique mis en place rapidement dans certains pays ont été efficaces pour protéger les enfants, en 2010, une majorité de pays a brusquement changé de cap, passant d’une politique de relance budgétaire à une politique de coupes budgétaires, ce qui a eu des conséquences néfastes sur les enfants, en particulier dans la région méditerranéenne. L'auteur du rapport, Gonzale Fanjul, indique que des politiques vigoureuses de protection sociale ont été un facteur déterminant dans la prévention de la pauvreté. 

 

La France se situe au 12e rang des quarante-et-un pays étudiés. 11,2 % des 15-24 ans ne sont pas scolarisés, n'ont pas de travail ou ne suivent pas de formation en 2013. La pauvreté des enfants de a augmenté de 3 points entre 2008 et 2012 alors que la pauvreté des personnes âgées a diminué de près de 3 points. Le chômage des jeunes a augmenté de cinq points avec 23,9 % des 15-24 ans demandeurs d'emploi en 2013.

 

Parmi les autres constatations importantes du rapport de l'UNICEF, on note :  

  • dans vingt-trois des quarante-et-un pays analysés, la pauvreté des enfants a augmenté depuis 2008. En Irlande, Croatie,  Lettonie, Grèce et Islande, les taux ont augmenté de plus de 50 pour cent ;
  • en Grèce, en 2012, les revenus médians des ménages pour les familles avec enfants ont sombré au niveau de 1998 - l'équivalent d'une perte de quatorze années de progrès de revenu. De même, le Luxembourg et l'Espagne ont perdu une décennie, l’Islande, neuf ans et l’Italie, la Hongrie et le Portugal ont perdu huit ans ;
  • la récession a frappé de plein fouet les jeunes de 15 à 24 ans, et le nombre de jeunes NEET a connu une hausse spectaculaire dans de nombreux pays. Dans l'Union européenne, 7,5 millions de jeunes ont été classés comme NEET en 2013 ;
  • aux États-Unis, où la pauvreté extrême des enfants a augmenté davantage lors de ce ralentissement que  lors de la récession de 1982, les mesures de protection sociale ont fourni un soutien important aux familles pauvres qui travaillent mais ont été moins efficaces pour les personnes extrêmement pauvres sans emploi. La pauvreté des enfants a augmenté dans trente-quatre des cinquante États du pays depuis le début de la crise. En 2012, 24,2 millions d'enfants vivaient dans la pauvreté, une augmentation nette de 1,7 million par rapport à 2008 ;
  • dans dix-huit pays, la pauvreté des enfants a en fait diminué, parfois nettement. L’Australie, le Chili, la Finlande, la Norvège, la Pologne et la République slovaque ont réduit ces niveaux d'environ 30 pour cent.

 

Télécharger le rapport
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psychological-sciencesLa revue Psychological Science vient de publier une étude menée par une équipe de recherche de l’institut neurologique de Montréal, de l’hôpital de l’université McGill et du Centre universitaire de santé de McGill (Montréal) sur les choix alimentaires. Des scintigraphies du cerveau ont été faites sur des participants sains, invités à examiner des photographies de divers aliments. Les participants devaient coter les aliments qu'ils aimeraient consommer et estimer le contenu en calories de chaque aliment.

Les résultats montrent que les participants ont très largement sous-évalué le nombre de calories des divers aliments présentés alors que leur choix et leur consentement à payer se sont centrés sur les aliments les plus riches en calories, ce que disaient déjà des études précédentes.

Le Dr Alain Dagher, neurologue à l'Institut et hôpital neurologiques de Montréal, auteur principal de l'étude, en conclut que es décisions concernant la consommation d'aliments et la densité calorique sont liées à une partie du cerveau appelée cortex préfrontal ventromédian qui code la valeur de stimuli et prédit la consommation immédiate. Le choix d’un aliment ne serait donc pas uniquement affaire de goût, mais lié à l'activité cérébrale.

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Logo OMSLa sixième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac s’est tenue mi-octobre à Moscou. Elle s’est conclue par une déclaration qui exhorte les Parties à renforcer la collaboration internationale en matière de lutte antitabac et à atteindre la cible mondiale volontaire consistant à réduire de 30 % la prévalence du tabagisme d’ici 2025. Plusieurs autres décisions importantes ont été prises.

Ainsi, le projet de directives prévoit que les taux des taxes soient réexaminés, augmentés ou ajustés chaque année, en tenant compte de l’inflation et de l’évolution des revenus. En outre, tous les produits du tabac devraient être taxés de manière comparable pour éviter le remplacement d’un produit par un autre.

Les Parties ont aussi décidé d’adopter plusieurs mesures destinées à limiter l’ingérence de l’industrie du tabac. À cet égard, l’OMS devrait continuer à fournir un appui technique aux Parties et de collaborer avec des organisations internationales sur les questions relatives à l’influence des sociétés productrices de tabac.

En ce qui concerne les «cigarettes électroniques», la Conférence des Parties souhaite qu’elles soient interdites ou réglementées comme des produits médicinaux, de consommation ou appartenant à une autre catégorie, si elles le jugent nécessaire. Elle invite iles Parties à envisager d’interdire ou de restreindre la promotion, la publicité et le parrainage en faveur de ces produits.

Les autres décisions portent notamment sur :

  •           des propositions de réglementation des produits du tabac sans fumée et des pipes à eau ;
  •           des recommandations relatives à l’entrée en vigueur du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac ;
  •           la poursuite des travaux relatifs à la responsabilité des entreprises productrices de tabac ;
  •           les moyens de subsistance de remplacement durables pour les cultivateurs de tabac ;
  •           les questions de commerce et d’investissement liées à la mise en Å“uvre de la Convention-cadre ;
  •           l’évaluation de l’impact de la Convention sur l’épidémie de tabagisme.

 

 

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Le centre régional de documentation pédagogique (CRDP) accueillait le 15 octobre dernier François Chérèque dans le cadre des rencontres territoriales organisées par la préfecture sur le plan pluri-annuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Inspecteur général des affaires sociales, François Chérèque parcourt les régions pour présenter la mission dont il a été chargé par le Gouvernement autour du Plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Entre Bordeaux et Caen, sa venue à Amiens lançait donc la démarche en Picardie. 

 

Il a été attentif à deux points qui lui ont paru essentiels. Le premier sur la complexité de la situation sociale des personnes en grande précarité, d’où la nécessité de mener une réflexion sur le parcours des personnes et leur suivi. Le second sur les problèmes de souffrance psychique, qui sont soulevés à chacune des rencontres territoriales, et notamment le manque de structures d’accueil adapté. Il a ainsi suggéré que les réponses territoriales devaient être les mieux adaptées possible aux besoins de la population. S’il a constaté que le Plan était source d’un arsenal de procédures assez lourd avec plusieurs textes de loi, il a estimé que celui-ci se doit de produire des textes législatifs pour être réellement opérationnel. De son point de vue, il y a le besoin impérieux de mettre en œuvre des dispositifs de formation professionnelle et continue pour les personnes les plus fragiles, afin qu’elles ne soient plus nécessairement les premières impactées de la disparition des emplois non qualifiés. Il a estimé que ce sujet devait être le premier dans le cadre de la négociation avec les partenaires sociaux.

Un autre point essentiel à ses yeux, a été celui de la nécessité de se pencher sur la formation des travailleurs sociaux qui n’a pas évolué depuis une trentaine d’années alors que leurs métiers sont pourtant en pleine restructuration. Une profession qui n’évolue pas, est une profession qui meurt a-t-il asséné ; il ne pense pas qu’il soit souhaitable de ne laisser que les élus impliqués dans cette dimension. Enfin, il s’est dit conscient que le reste à charge touche les personnes en dessous du niveau de pauvreté mais aussi celles qui en sont légèrement au-dessus. 

 

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La Conférence nationale de santé en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental, organise le 2 décembre 2013 un débat public intitulé : Les jeunes et la santé : comment être plus solidaires ?

Priorité du gouvernement et de la stratégie nationale de santé, la jeunesse est au cÅ“ur des préoccupations de santé des pouvoirs publics. Par ailleurs, la Conférence nationale de santé s’intéresse tout particulièrement à l’évolution solidaire du système de santé. 

Sur la base d’un cahier d’acteurs élaboré par un groupe de jeunes d’une vingtaine de personnes, l’objectif de ce débat public est de faire émerger la parole des jeunes âgé(e)s de 16 à 25 ans et d’interroger leur conception de la solidarité en santé. Leurs échanges serviront ensuite à contribuer à l’élaboration de la loi de santé publique annoncée pour l’année 2014.

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