FOCUS
Transformations numériques
Le GIP Sant& Numérique, acteur de la transformation numérique
Le Groupement d’Intérêt Public Sant& Numérique Hauts-de-France est le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (GRADeS), opérateur unique de la e-santé dans la région. Il est l’opérateur préférentiel de l’ARS pour l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie régionale d’e-Santé, dans une logique d’engagements réciproques. Il permet à ses membres de mettre en place des projets collaboratifs d’e-santé afin d’améliorer le parcours de santé des patients, de favoriser la coopération sur les projets de système d’information communs à tout ou partie de ses membres et d’optimiser les ressources financières et humaines dans le domaine informatique.
Un GRADeS a pour mission d’élaborer et mettre en œuvre la stratégie régionale e-santé, de conduire les projets de cette stratégie, et notamment ceux relevant du socle commun de services numériques en santé, et de veiller à l’urbanisation, l’interopérabilité et la sécurité des SI de santé à l’échelle régionale. Outre les missions évoquées ci-dessus, ce groupement anime et fédère les acteurs de la région autour de la stratégie régionale e-santé, promeut l’usage des services numériques en santé dans les territoires et enfin apporte son expertise aux acteurs régionaux.
Le GIP Sant& Numérique mène son action sous la supervision de l’ARS (contractualisation pluriannuelle, leviers pour le pilotage, le suivi et l’évaluation, information sur son activité et rendu-compte formalisé) et bénéficie, dans le cadre du contrat passé avec l’ARS, d’une autonomie de gestion et d’action pour l’ensemble de son activité.
Le groupement peut par ailleurs porter des projets non directement issus de la stratégie régionale, en partenariat avec des acteurs institutionnels nationaux (CNSA, CNAMTS, CCMSA...) ou régionaux (collectivités régionales), ou pour le compte d’offreurs de soins de la région dès lors que les projets sont cohérents avec la stratégie e-santé régionale et qu’ils ne nuisent pas à sa mise en œuvre.
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Présentation du GIP Sant& Numérique
Ségur du numérique en santé
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Transformations numériques
Les établissements de santé face aux menaces cyber
Depuis plusieurs mois, les cyberattaques visant des établissements de santé se multiplient. En août 2022, alors qu’il visitait le CH Sud Francilien victime d’une cyberattaque, le Ministre délégué à la transition numérique Jean-Noël Barrot avait indiqué : « En 2021, on a constaté près d’une attaque par semaine sur nos établissements de santé ».
La menace de cyberattaques est omniprésente et expose les établissements à de nombreux risques : rupture de la continuité des parcours de soins, perturbation de la capacité de gestion sanitaire, risques avec impacts vitaux sur les patients, paralysie des systèmes d’information (SI) stratégiques dans la continuité des activités des établissements, sans compter les vols de données sensibles donnant lieu à des demandes de rançon. Cependant les établissements demeurent fragiles face à cette menace : ils doivent composer avec des budgets contraints, des systèmes d’information hétérogènes, complexes à maintenir à jour et fortement exposés, alors qu’ils ont par ailleurs été récemment très éprouvés par la crise sanitaire.
En 2021, un appel à manifestation d’intérêt « Sécuriser les territoires » a été lancé par l’État dans le cadre du PIA 4 avec pour objectif d’identifier les collectivités territoriales, ports et établissements de santé, qui présentaient des besoins en solutions innovantes et souhaitaient héberger des prototypes appelés « démonstrateurs de cybersécurité ». Parmi les six lauréats retenus figure le GCS AMEITIC, par ailleurs porteur de la plateforme régionale de santé PREDICE.
Le démonstrateur1 SECURE.PREDICE du GCS AMEITIC centralisera les outils de sécurisation des établissements de santé. Il rassemblera dans un même dispositif la gestion des identités, de la surveillance cyber ainsi que des services supplémentaires tels que des audits de sécurité. Ce projet soutenu par la Région est centré sur le triptyque Prévention / Détection / Réponse aux menaces de cybersécurité. Il est également basé sur l’usage de technologies les plus ouvertes et innovantes possibles afin d’assurer leur pérennité et leur interopérabilité avec les autres composants des SI des établissements.
Si la lutte contre les cyberattaques est une priorité nationale traitée par l‘État, l’ARS ou le GIP ACYMA, la Région participe aussi à la gestion de cette problématique, en amont des attaques (actions de sensibilisation, accueil du démonstrateur de cybersécurité...) ainsi qu’en aval (mise en place d’un centre régional de réponse à incident cyber pour accompagner ces établissements dans la gestion de la crise).
1 Le but d’un démonstrateur est d’expérimenter une solution innovante, qui n’existe pas encore, afin d’en tester l’efficacité avant d’envisager un déploiement plus large.
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Les six lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt « Sécuriser les territoires »
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Organisation et transformation du système de santé
FOCUS
Transformations numériques
La fragilité numérique, une problématique aussi pour les professionnels de santé
Développer le numérique en santé ne peut se faire sans des professionnels de santé sensibilisés aux enjeux du numérique et qui en maitrisent les outils. Ainsi la feuille de route du numérique en santé 2023-2027 inclut plusieurs actions à mettre en œuvre afin que ces professionnels deviennent de véritables acteurs du numérique en santé :
- lors de leurs études, former l’ensemble des professionnels de santé aux compétences de base du numérique en santé (RGPD, sécurité, etc.) ;
- faciliter l’accès et assurer la prise en charge de la formation continue au numérique en santé pour chaque professionnel déjà en activité ;
- accompagner les professionnels sur le terrain sur l’usage du numérique et les transformations organisationnelles associées.
En effet, selon une enquête Ipsos, si 96 % des médecins disposent d’un logiciel informatique pour la gestion de leurs patients, seul un tiers d’entre eux s’estiment très bien formés pour l’utilisation de leur propre système informatique. La formation initiale et continue des professionnels de santé demeure ainsi un enjeu crucial. D’autant que face aux risques cyber, la multiplication des outils numériques dont l’interopérabilité est parfois complexe, ainsi que le manque de temps à consacrer à la formation sur ce sujet, ont tendance à compliquer la pleine maîtrise du numérique par ces professionnels.
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Les technologies numériques et la pratique médicale
Tour des régions - Numérique en Santé dans les Hauts-de-France
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Prédice, déploiement haut débit
RÉGION
Concertations territoriales pour le CNR santé
Dans le cadre du conseil national de la refondation (CNR), l’ARS et l’OR2S ont réalisé des portraits socio-sanitaires au niveau des Territoires d’animation santé (TAS). Les sept documents produits, un par TAS, avaient pour objet de fournir des éléments de contexte pour alimenter les échanges lors des concertations. Ces documents fournissent des éléments de cadrage sur la situation socio-sanitaire du territoire. Plus largement, ils s’inscrivent dans la démarche de révision du projet régional de santé 2023 piloté par l’ARS. Ils sont téléchargeables sur les sites Internet de l’ARS et de l’OR2S.
Les concertations ont été organisées en lien étroit avec les partenaires des territoires (notamment les acteurs de la démocratie sanitaire, les préfets, l’Assurance maladie, les collectivités territoriales) et co-animées par les délégations départementales de l’ARS et les présidents des Conseils territoriaux de santé (CTS). Elles ont rassemblé les élus, les professionnels et usagers du système de santé, les partenaires institutionnels... Ils ont été invités à faire des propositions autour des quatre thématiques du CNR santé : le rôle et l’accès au médecin traitant, l’attractivité des métiers de la santé, la permanence et l’accès aux soins, les politiques de prévention. Les acteurs mobilisés pouvaient également ajouter des thématiques propres à leur territoire. Ces concertations se sont déroulées en Hauts-de-France de la mi-novembre à la mi-décembre.
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L’ARS lance la déclinaison régionale du CNR santé
Portraits socio-sanitaires des territoires d'animation en santé : l'exemple du TAS Oise
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Les territoires démonstrateurs en Hauts-de-France
EUROPE
Urbanisme et santé : pour des pratiques propices à la santé
Deux ans après le lancement du plan européen pour vaincre le cancer, la Commission européenne vient de mettre à jour ses recommandations en matière de dépistage du cancer, pour des processus élargis et de meilleure qualité.
Dans la lutte contre le cancer, la détection à un stade précoce est un atout clé. Bien que les avancées technologiques et médicales en la matière aient été nombreuses ces dernières années, les préconisations de l’Union européenne pour le dépistage des cancers n’avaient pas été mises à jour depuis près de 20 ans. Celles-ci viennent d’être actualisées et mettent l’accent sur la détection des cancers à un stade précoce : dépister plus largement, en couvrant davantage de groupes cibles et davantage de cancers, afin d’augmenter les possibilités de traitement et sauver des vies.
Parmi ces recommandations, figure l’élargissement de l’accès au dépistage ciblé du cancer du sein – pour y inclure les femmes âgées de 45 à 74 ans (contre 50 à 69 ans actuellement) –, du cancer du col de l’utérus – dépistage tous les 5 ans chez les femmes de 30 à 65 ans selon le statut vaccinal –, et du cancer colorectal via des test de triages chez les personnes âgées de 50 à 74 ans.
La Commission recommande aussi l’introduction progressive de programmes de dépistage de trois cancers supplémentaires : celui du poumon chez les gros fumeurs âgés de 50 à 75 ans ; celui de la prostate chez les hommes jusqu’à 70 ans ; et celui de l’estomac dans les régions où les taux d’incidence et de mortalité de ce cancer sont élevés.
Dans l’ensemble, la Commission recommande que les États membres accordent une attention particulière à l’égalité d’accès au dépistage et souligne qu’il est essentiel de « garantir des procédures de diagnostic, des traitements, un soutien psychologique ainsi qu’un suivi post-traitement adéquats et en temps utile ».
« Le cancer constitue pour nous une priorité sanitaire. Au cours des deux dernières années, la COVID-19 a eu des répercussions négatives sur la prévention, la détection et le diagnostic du cancer. Une détection du cancer aussi précoce que possible peut réellement faire la différence en augmentant les possibilités de traitement et en sauvant des vies. Pour ce faire, nous devons renforcer le dépistage du cancer dans toute l’Union européenne. Aujourd’hui, nous montrons une nouvelle fois notre détermination à lutter résolument et collectivement contre le cancer. »
Déclaration de Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen.
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