FOCUS

 

Promouvoir l'activité physique et sportive

 

Le sport santé en maison de santé pluriprofessionnelle : l'exemple de la MSP du Kruysbellert

 

P5 APAenMSPLa maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) du Kruysbellaert à Dunkerque a, depuis son ouverture, pour ambition de développer et de faciliter l’accès à l’activité physique adaptée. En partenariat avec l’association DK Pulse, la patientèle de la MSP a d’abord pu bénéficier de séances d’activité physique adaptée (APA) grâce au bus sport santé de DK Pulse, salle de sport itinérante qui dessert les quartiers prioritaires de la communauté urbaine de Dunkerque et zones rurales à proximité.

 

Dans le cadre d’une expérimentation article 51*, la MSP du Kruysbellaert bénéficie depuis 2022 du statut de MSP participative qui lui permet de bénéficier de dotations pour développer des actions médico-psycho-sociales à destination de patients vulnérables. Ainsi, toujours en partenariat avec DK Pulse, la MSP a mis en place des séances d’APA dans ses locaux, à destination de ses patients ayant reçu une prescription par des médecins généralistes de la structure, ainsi que d’autres publics fragiles adressés à la MSP par le tissu associatif local (maisons de quartier, foyers d’hébergement, PMI...). La prise en charge comprend un bilan initial, vingt séances d’APA, un bilan final puis une réorientation vers des structures de droit commun comme des associations sportives locales.

 

* L’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale de 2018 est un dispositif qui permet d’expérimenter de nouvelles organisations en santé reposant sur des modes de financement inédits.

 

 

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FOCUS

 

Promouvoir l'activité physique et sportive

 

Promouvoir l'activité physique et sportive, un enjeu de santé publique

 

« Lutter contre l’accroissement de la sédentarité, l’inactivité physique et l’ensemble des pathologies chroniques qui y sont associées est un enjeu de santé publique ». Ainsi la Stratégie nationale sport-santé a pour ambition de faire face à cet enjeu en favorisant la pratique d’activité physique chez les Français, le développement de pratiques adaptées, accessibles et encadrées et en sensibilisant au rôle essentiel des activités physiques et sportives pour la santé physique, mentale et le bien-être de chacun.

 

CouvLettre24

 

La Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024 s’articule autour de 4 axes :
• La promotion de la santé et du bien-être par l’activité physique et sportive ;
• Le développement et le recours à l’activité physique adaptée à visée thérapeutique ;
• La protection de la santé des sportifs et le renforcement de la sécurité des pratiquants ;
• Le renforcement et la diffusion des connaissances.

 

Alors que la pratique d’activités physiques en Hauts-de-France tend à baisser tandis que la sédentarité augmente (voir l'article sur le Baromètre Santé corpulence, activité physique et sédentarité), la Région s’engage pour faciliter l’accès à la santé pour tous et encourager l’adoption de comportements favorables (voir les articles sur la lutte contre la sédentarité et la promotion de l'activité physique), tandis que des initiatives locales contribuent, elles aussi, au développement du sport-santé (voir l'article sur la démarche sport-santé de la MSP du Kruysbellaert). La journée d’étude annuelle de la Plateforme porte sur cette thématique et s’attachera à mettre en lumière les actions et politiques locales en faveur du sport comme déterminant de santé, mais aussi comme facteur d’inclusion sociale (voir l'article détaillant le programme de la journée).

 

 

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Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024

Pour une région en forme

 

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RÉGION

 

Cartographie des services numériques régionaux de l'Agence du numérique en santé

 

Afin d’améliorer la lisibilité et l’accessibilité aux services numériques publics régionaux portés par les ARS et les Groupements régionaux d’appui au développement de la e-santé (GRADeS), l’Agence du numérique en santé (ANS) a publié la cartographie des services numériques régionaux, engagement concret de la feuille de route du numérique en santé. Fruit de la collaboration entre l’ANS, la Délégation au numérique en santé (DNS), les ARS et les GRADeS, cette cartographie recense près de 250 services numériques disponibles à l’échelle régionale.

 

P2 CartoANS

 

En Hauts-de-France, une dizaine de services sont ainsi répertoriés. Y est notamment recensé le service ViaTrajectoire, qui propose une aide à l’orientation personnalisée dans le domaine de la santé, notamment du Sanitaire, du Grand Age et du Handicap, un outil de visioconférence sécurisée (intégré à la plateforme Prédice, bouquet de services numériques en santé de la région), permettant la réalisation de visioconférences pour assurer une continuité d’accompagnement des patients ou encore un service Planning des Urgences, qui permet de gérer le remplacement des personnels des services d’urgence.

 

 

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EUROPE

 

Union européenne de la santé : quelles avancées ?

 

Alors que les élections européennes ont lieu en ce mois de juin 2024, l’Union européenne (UE) a récemment fait le bilan de ses avancées en matière de santé depuis 2019 et les précédentes élections européennes. Marquée dès le début par la pandémie de la Covid-19, cette mandature a aussi permis de réels progrès en matière de santé, bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour concrétiser l’Union européenne de la santé.

 

Si la pandémie de la Covid-19 a été un choc et une crise qui a mis à rude épreuve les systèmes de santé européens, ce fut aussi l’occasion pour les membres de l’UE de développer une véritable collaboration en matière de santé, comme ce fut le cas pour la campagne européenne de vaccination, la mise en place d’un certificat Covid européen ou encore pour la participation au programme COVAX, ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 au niveau mondial. Les bases de l’Union européenne de la santé ont été jetées durant cette pandémie, mais sa pérennité doit s’étendre au-delà de cette crise : le programme « L’UE pour la santé Â» (EU4Health) est né de cette volonté.

P11 UE PolitiqueSante

 

Parmi les différents objectifs de ce programme, certaines mesures se sont déjà concrétisées :
- Un renforcement de la sécurité sanitaire afin de mieux répondre aux crises futures avec la mise en place de l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) ;
- La mise en place d’un plan européen pour vaincre le cancer qui porte sur l’ensemble des étapes : prévention, diagnostic, thérapie mais aussi soins de suite ;
- Le développement du numérique en santé à l’échelle européenne, notamment avec la mise en place d’un espace européen des données de santé (EHDS) ;
- Sur proposition de la Commission, le Parlement s’est positionné en faveur d’une réforme de la législation en matière de produits pharmaceutiques, afin de favoriser l’innovation, renforcer la sécurité d’approvisionnement et l’accessibilité des médicaments.

 

En outre, l’UE porte une approche globale de la santé, ce qui comprend la santé mentale, aussi importante que la santé physique, et vise de par ses actions à promouvoir le bien-être mental, améliorer la prévention et les services de soutien, et éradiquer la stigmatisation dans ce domaine important.

 

 

L’approche globale de la santé mentale en Europe

La santé mentale fait partie intégrante de notre santé et bien-être. Selon l’enquête Eurobaromètre santé mentale réalisée en octobre 2023, 46 % des Européens ont rencontré un problème émotionnel ou psychosocial au cours des douze derniers mois et un sur deux n’a pas consulté un professionnel pour se faire aider. Avec une approche globale de la santé mentale, financée à hauteur de 1,2 milliard d’euros, l’UE entend briser la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale, en mettant particulièrement l’accent sur les personnes vulnérables et les jeunes, chez qui le suicide est la deuxième cause de décès.

 

 

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NATIONAL

 

Disponibilité des médecins pour les patients selon leur mode d'exercice

 

Face au contexte de baisse de la démographie médicale, le panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a trois objectifs principaux : observer le cadre d’activité, l’environnement professionnel et les rythmes de travail, observer les pratiques de prise en charge en médecine générale et leurs déterminants, et répondre aux attentes spécifiques des acteurs régionaux.

 

Selon cette récente publication de la Drees, plus de la moitié des médecins généralistes ont été amenés à refuser de nouveaux patients en tant que médecin traitant en 2019. Cependant, cette pratique varie selon le mode d’exercice : si 49 % des médecins exerçants seuls ont refusé de nouveaux patients en 2019, ce taux monte à 59 % chez les professionnels exerçant en groupe monodisciplinaire. Pour ceux exerçant en groupe pluriprofessionnel (hors MSP), le taux s’établit à 58 %, tandis que pour les professionnels exerçant en MSP il est de 53 %. Par ailleurs, les jeunes médecins sont plus susceptibles de refuser de nouveaux patients (59 % des 30-40 ans, contre 51 % de ceux de 60 à 70 ans), ainsi que ceux installés en zone sous-dotée, c’est-à-dire avec un faible accès aux médecins généralistes (63 %, contre 47 % dans les zones les mieux dotées).

 

P10 DREESDisponibiliteMG

 

Face à la baisse de la démographie médicale, deux autres adaptations des pratiques peuvent être mises en place par les médecins : le refus de patients occasionnels ou l’allongement des délais de rendez-vous. Concernant la première pratique, dans l’ensemble, près de la moitié des médecins sont amenés à refuser des patients occasionnels (46 %), et en particulier ceux exerçant en groupe pluriprofessionnel non MSP (59 % contre 47 % en MSP). S’agissant de l’allongement des délais de rendez-vous, 55 % des médecins y ont recours, une pratique plus développée chez les médecins exerçant en groupe pluriprofessionnel non MSP (63 % contre 61 % en MSP), que chez les médecins exerçants seuls (45 %) ou ceux exerçant en groupe monodisciplinaire (59 %).

 

Cependant l’âge des professionnels et la composition de l’offre de soins du territoire sont des facteurs déterminants pour apprécier la disponibilité des médecins vis-à-vis de la patientèle : « D’une part, les médecins les plus âgés, exerçants plus fréquemment seuls, refusent moins souvent les patients occasionnels (35 % des 60 ans ou plus, contre 61 % chez les moins de 39 ans). D’autre part, les médecins exerçant dans les territoires moins bien dotés en soins généralistes, où sont concentrés les médecins en groupe pluriprofessionnel (en MSP ou non), refusent plus fréquemment des patients occasionnels et déclarent également plus souvent être amenés à augmenter leurs délais de rendez-vous Â».

 

 

En savoir +

Biais, M., Cassou, M. et Franc, C. « Les médecins généralistes exerçants seuls et ceux en maison de santé pluriprofessionnelle se distinguent par une plus grande disponibilité pour les patients », Études et résultats, n°1301, Drees, mai 2024.

Le panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale de la Drees

 

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